Les secours ont découvert de nouveaux corps sous les amas de boue dans la ville brésilienne de Petropolis, dévastée par des inondations et glissements de terrain après des pluies torrentielles.
Le bilan s'établit désormais à 165 morts, ont annoncé dimanche les autorités. Jusqu'ici, 124 corps ont été identifiés, dont ceux de 28 enfants.
Dans un épais brouillard, les secouristes, reconnaissables à leur tenue orange, poursuivaient les recherches à l'aide de pelles et de bêches pour tenter de retrouver des disparus, cinq jours après la catastrophe.
Des pluies diluviennes s'étaient abattues mardi sur la ville de 300 000 habitants, située à 60 km au nord de Rio, transformant les rues en torrents de boue et provoquant des glissements de terrain. Petropolis a reçu davantage de pluie que la moyenne de tout un mois de février.
Plus de 500 pompiers, avec des hélicoptères, des pelleteuses et des chiens renifleurs restent mobilisés, même si les chances de retrouver des survivants sont de plus en plus minces.
Dans le quartier d'Alto Serra, où près de 80 maisons ont été englouties par une coulée de boue, des secouristes ont transporté dans la matinée deux corps dans des sacs mortuaires, a constaté un photographe de l'AFP.
Le violent orage qui a touché mardi Petropolis, située à 60 km au nord de Rio de Janeiro, est le dernier en date d'une série meurtrière de précipitations ayant touché le Brésil, que les experts estiment aggravées par le changement climatique.
Au cours des trois derniers mois, plus de 200 personnes ont péri dans des pluies torrentielles, principalement dans les Etats de Sao Paulo (sud-est) et Bahia (nord-est), ainsi qu'à Petropolis.
Ces précipitations extrêmes sont liées, selon les experts, au réchauffement climatique. (ats/myrt)