Lula a été accueilli à Shanghai par le vice-ministre des Affaires étrangères chinois.Image: sda
Le Brésil et la Chine, qui ont en commun le fait de ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie, espèrent pouvoir jouer un rôle de médiateurs.
13.04.2023, 05:4713.04.2023, 08:02
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a atterri mercredi à Shanghai, selon des images diffusées par la présidence brésilienne, pour une visite en Chine où il doit rencontrer son homologue Xi Jinping vendredi.
«Nous allons consolider notre relation avec la Chine. Je vais inviter Xi Jinping au Brésil, pour une rencontre bilatérale, afin de lui montrer des projets pour lesquels nous voulons attirer des investissements chinois»
Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula
Cette visite officielle chez le principal partenaire commercial du Brésil était prévue initialement du 25 au 31 mars, mais elle a dû être reportée en raison d'une pneumonie du dirigeant âgé de 77 ans.
Le président brésilien voyage à la tête d'une délégation qui comprend une quarantaine de représentants politiques, dont neuf ministres, des gouverneurs d'Etats et des parlementaires.
Ukraine
Le successeur de Jai Bolsonaro doit assister jeudi à Shanghai à l'intronisation de l'ex-présidente de gauche du Brésil Dilma Rousseff (2011-2016) à la tête de la banque des Brics, groupe de pays émergents qui réunit le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud.
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Lors de sa rencontre avec Xi vendredi, à Pékin, il doit aborder notamment le conflit en Ukraine.
Il s'agit de la quatrième visite officielle en Chine pour Lula, qui a débuté en janvier son troisième mandat, après un premier passage à la présidence de 2003 à 2010. (ats/jch)
Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Ce après une interminable bataille entre la chambre haute et la chambre basse.
Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure-phare de sa politique de lutte contre l'immigration clandestine, ce projet vise à envoyer au Rwanda les demandeurs d'asile - d'où qu'ils viennent - entrés illégalement au Royaume-Uni, notamment en traversant la Manche sur des canots pneumatiques.