A déclaré Pedro Sánchez, assurant vouloir «faire tout notre possible et encore davantage» pour que les victimes des incendies retrouvent «une vie normale».
Le premier ministre a ainsi appelé à se «concentrer sur les preuves scientifiques et agir en conséquence (...) »face à l'aggravation et l'accélération des effets du changement climatique dans notre pays"
Cela concerne, a-t-il précisé «toutes les administrations publiques, mais pas seulement. Les groupes parlementaires, l'ensemble de la société civile, la science, les entreprises, les syndicats, en définitive, l'ensemble du pays».
«La réponse aux incendies qui ravagent l'Espagne est là», a-t-il affirmé. Dès septembre, «les incendies seront éteints, la reconstruction de toutes les zones touchées sera abordée, mais je crois que nous devons également mener une réflexion de fond, une stratégie qui anticipe une meilleure réponse», a-t-il conclu lors d'une conférence de presse.
Cette dernière s'est tenue à l'issue de sa visite du centre de coordination des incendies d'Ourense, écourtée par un malaise d'une personne dans le public, probablement provoqué par un «coup de chaleur» selon le premier ministre lui-même.
Plus de 70'000 hectares ont brûlé en Espagne ces derniers jours et plus de 157'000 depuis le début de l'année, selon le Système européen d'information sur les incendies de forêt (EFFIS), des chiffres en hausse constante.
Les experts estiment que le changement climatique causé par l'homme augmente l'intensité, la durée et la fréquence des chaleurs extrêmes qui alimentent les feux de forêts.
ats