De la nature, rien que de la nature, au Kyrgyzstan.Image: EPA
L'Union internationale pour la conservation de la nature prône des solutions déjà existantes dans la nature, pour travailler avec elle, plutôt que contre elle.
07.09.2021, 05:4307.09.2021, 16:13
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) prône se servir de «solutions fondées sur la nature» pour lutter efficacement contre les catastrophes naturelles sans précédent qui frappent la planète, alimentées par les activités humaines. Elles sont souvent plus efficaces que l'ingénierie ou la technologie, ajoute l'organisation.
«Au cours de l'histoire, nous avons créé de plus en plus de systèmes pour répondre à nos besoins en alimentation, logement ou déplacement, très axés sur des solutions technologiques. Mais l'ingénierie ne sera plus suffisante face à des désastres qui vont devenir de plus en plus importants avec le changement climatique et la destruction du vivant. Nous devons regarder les solutions déjà existantes dans la nature, pour travailler avec elle, plutôt que contre elle»
Radhika Murti, directrice du programme «gestion des écosystèmes mondiaux» de l'UICN
Portés par de nombreuses ONG, des Etats et le privé
Le concept des solutions fondées sur la nature, apparu à la fin des années 2000, est aujourd'hui porté par des ONG comme WWF, des banques publiques comme l'Agence française de développement (AFD), et intéresse des collectivités, des Etats et des acteurs du secteur privé.
Face aux crues d'une rivière, plutôt que de multiplier les digues, les défenseurs du concept prônent les éléments suivants:
- S'assurer que le lit du cours d'eau soit assez profond;
- Prévoir des espaces pour que l'eau puisse déborder sans créer de dégâts;
- Veiller à ce que l'on ne construise pas trop près des crues.
Des solutions souvent moins coûteuses
Ces solutions sont aussi souvent moins coûteuses que de lourdes infrastructures ou des réponses technologiques, tout en étant plus flexibles, assurent-ils. L'idée est de protéger la nature, de la restaurer et de la gérer durablement pour répondre aux besoins humains, «tout en permettant des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux», explique l'AFD.
«Il ne s'agit pas d'arrêter tout développement. C'est simplement une autre façon d'agir»
En 2020, l'UICN a défini les standards pour ces solutions fondées sur la nature, avec huit critères à remplir. Cette approche n'exclut pas le recours aux infrastructures construites par l'homme. «Nous vivons dans un monde avec tant d'infrastructures qu'il est impossible d'avoir uniquement des solutions vertes», indique encore Radhika Murti. (ats/jch)
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