On jure davantage depuis le Covid – la faute à ce connard de virus
Le virus n'est pas seulement sanitaire. Il est aussi verbal. En plus de nous dicter la majorité de notre vocabulaire quotidien et une bonne partie de nos petites conversations, la pandémie aurait accentué notre tendance à dire des gros mots. Du moins, selon un article du Wall Street Journal. Sacrebleu, comme dirait un collègue œnophile!
Quelques chiffres:
Michael Adams, linguiste à l'Université de l'Indiana à Bloomington, voit dans la période spéciale dans laquelle nous sommes empêtrés un cocktail de facteurs très propices au foisonnement de grossièretés:
- Le brouillage des frontières entre vie professionnelle et vie personnelle, engendrant «un glissement épuisé vers la désinvolture» (😂)
- Les incertitudes entourant les mesures sanitaires et le futur, provoquant stress, fatigue et lassitude
Quoi qu'il en soit, peut-être serait-il bien que nous retrouvions un peu moins de relâchement verbal. Déjà avant le Covid, nous aurions sans doute tous pu éviter certains jurons. Une bonne résolution pour 2022? Oui. Jurons-le. Ou pas.
