Il n'y a jamais eu si peu de pubs recensés en Angleterre et au Pays de Galles, selon une analyse publiée lundi par le groupe de conseil en immobilier Altus Group.
Le document révèle l'impact de la pandémie de Covid-19 sur ces institutions chères aux Britanniques. Certains lieux ont été démolis ou transformés en logements ou en bureaux.
Le secteur des pubs et de l'hôtellerie-restauration a été secoué par la pandémie de Covid-19, qui a contraint à la fermeture des établissements pendant les confinements et a entraîné une baisse de la demande. Aujourd'hui, le secteur affronte d'autres défis, en pleine inflation, qui a atteint 9,1% en mai dans le pays, au plus haut depuis 40 ans.
De fin 2021 à fin juin, 200 pubs ont disparu en Angleterre et au Pays de Galles. Les West Midlands, dans le centre de l'Angleterre, ont connu la plus forte baisse (28 en seulement six mois), suivis de Londres et de l'est de l'Angleterre, qui ont tous deux perdu 24 établissements.
Selon une étude des associations représentant la profession, seuls 37% des entreprises du secteur réalisent des bénéfices. La hausse du coût de l'énergie, des biens et de la main-d’œuvre est citée comme le principal facteur de la baisse des bénéfices.
Emma McClarkin, directrice générale de la British beer and pub association (BBPA), a demandé au gouvernement d'apporter davantage de soutien, «sinon nous risquons vraiment de perdre plus de pubs d'année en année». (sda/ats/afp)