L'idée est d'avoir des noms «faciles à prononcer et à retenir», mais aussi d'éviter que le grand public et les médias n'utilisent des appellations «stigmatisantes et discriminatoires». Les noms de variants faisant référence au lieu, où les premiers cas de variant ont été détectés, a expliqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les noms scientifiques continueront d'exister, car ils fournissent des données utiles aux experts, mais l'OMS ne les utilisera plus dans sa communication quotidienne. L'organisation encourage vivement les autorités nationales, les médias et autres à adopter les nouveaux noms.
Éviter les discriminations est un des principaux enjeux de cette pandémie. Un autre variant de celle-ci en quelque sorte... Aux États-Unis par exemple, les attaques contre les personnes d’origine asiatique se sont multipliées. Donald Trump, qui était président pendant la première année de la pandémie, ayant tout fait pour rejeter la seule faute sur la Chine, où le nouveau coronavirus a été détecté pour la première fois. Il parlait souvent du «virus chinois».
Le Congrès a même adopté une loi pour mieux combattre le phénomène, le «Covid-19 Hate Crimes Act».
Alors que la pandémie due au coronavirus - qui a fait plus de 3,5 millions morts dans le monde depuis la fin décembre 2019 - fait rage, la plus forte contagiosité observée pour les nouveaux variants du virus inquiète. (ga)