Cela fait deux ans que la pandémie de Covid frappe le monde. Si dans de nombreux pays occidentaux le virus semble sous contrôle, certaines régions sont à la peine et cela peut présenter un risque.
09.03.2022, 07:3009.03.2022, 11:10

Le chef de l'ONU a évoqué un «échec» dû à des «décisions politiques et budgétaires.Image: sda
La pandémie de Covid-19 n'est pas finie, a averti, mercredi, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, dans un communiqué marquant le deuxième anniversaire du déclenchement de ce fléau mondial.
«Grâce à des mesures de santé publique sans précédent et au développement et au déploiement extraordinairement rapide de vaccins, de nombreuses régions du monde parviennent à maîtriser la pandémie. Mais ce serait une grave erreur de penser qu'elle est terminée.»
António Guterres, secrétaire général de l'ONU
Inégalité devant le vaccin et risque de nouveaux variants
A cet égard, «la distribution des vaccins reste scandaleusement inégale» et «notre monde ne peut pas se permettre une reprise à deux niveaux après le Covid-19», fait-il valoir avant d'asséner:
«Les fabricants produisent 1,5 milliard de doses par mois, mais près de trois milliards de personnes attendent toujours leur premier vaccin»
Le chef de l'ONU a évoqué un «échec» dû à des «décisions politiques et budgétaires qui donnent la priorité à la santé des habitants des pays riches par rapport à la santé des habitants des pays pauvres».
Il s'agit là d'une «recette pour plus de variants, plus de confinements et plus de chagrin et de sacrifice dans chaque pays», estime-t-il. Il a appelé à en finir «une bonne fois pour toutes» avec ce «triste chapitre de l'histoire de l'humanité». (jah/ats)
Serons-nous tous dépressifs à cause du Covid?
Video: watson
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