International
Covid-19

L'OMS craint un retour du Covid-19 en automne

Image

L'OMS craint un retour du Covid-19 en automne

Alors que le monde entier se prépare à passer un été (presque) normal, l’OMS est déjà en train de tirer la sonnette d’alarme pour la fin de l’année.
11.06.2021, 09:3714.06.2021, 16:16
Plus de «International»

Les cas, les hospitalisations et les décès régressent un peu partout en Occident depuis plusieurs semaines, ce qui nous permet de rêver à des vacances apaisées de toutes les tracasseries sanitaires. Même le Conseil fédéral pourrait décider de nouveaux assouplissements aujourd’hui.

Mais, du côté de l’OMS, on est méfiants. Notamment à cause de la présence et de l’avancée du variant Delta. On craint qu’un relâchement trop large ne fasse que de nous précipiter dans le décor à la fin de l’été.

Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a récemment déclaré au Guardian: «Nous sommes déjà passés par là. L'été dernier, les cas ont progressivement augmenté dans les groupes d'âge plus jeunes, puis se sont déplacés vers les groupes d'âge plus âgés, ce qui a conduit à une perte de vies dévastatrice (...) en automne et en hiver 2020. Ne refaisons pas cette erreur.»

Image

Si le variant Delta (surtout présent en Inde) n’est pas encore dominant en Europe, il a tout de même dépassé le variant Alpha dans certaines régions. Du coup, l’OMS songe à une campagne intitulée «Summer Sense», qui encouragerait les gens à profiter de leur été, mais en restant prudents. «Si vous voulez voyager, réfléchissez à la nécessité de le faire. Si vous décidez de le faire, faites-le en toute sécurité.» Selon Hans Kluge, il s’agit de «tirer parti d'une meilleure situation épidémiologique pour accroître encore les capacités de dépistage, de traçage et d'hospitalisation. Tirer les leçons de l'année dernière.»

Malgré le fait que les pays européens soient très en avance, du point de vue de la vaccination (30% des gens ont reçu au moins une dose), Hans Kluge prévient que nous sommes de loin pas sortis d’affaire.

Bon été à tous! (ade)

Ceci pourrait également vous intéresser:
2 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
2
«L'enfer, c'est le loup solitaire qui se dit: je vais tuer Trump»
Après deux tentatives d'assassinat, Donald Trump sera très exposé, lundi, lors de son investiture à Washington. L’occasion de lancer un coup de fil au Français Gilles Furigo, ancien chef du Service de la protection des hautes personnalités, qui a assuré la sécurité des présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy.

Le président Trump sera au cœur de l'attention mondiale lors de son investiture, ce lundi. Y a-t-il un risque élevé de tentative d'assassinat?
Gilles Furigo: Il faut savoir qu'il y en a toujours, même quand les différents services de protection et de sécurité font très bien leur travail. Dès qu'un président met le nez dehors, il prend un risque et il le sait. Etant un personnage particulièrement clivant, Donald Trump est sans doute plus exposé que d'autres. Sans compter qu'aujourd'hui, la menace est beaucoup plus diffuse et omniprésente qu'il y a 20 ans.

L’article