International
Donald Trump

Après la fusillade contre Trump, le Secret Service sévèrement critiqué

Un an après la fusillade contre Trump, le Secret Service sévèrement critiqué

Un an jour pour jour après la tentative d’assassinat contre Donald Trump lors d’un meeting en Pennsylvanie, un rapport parlementaire américain fustige des erreurs «inexcusables» du Secret Service.
13.07.2025, 20:1913.07.2025, 20:20
Plus de «International»
FILE - President Donald Trump signs an executive order on birthright citizenship in the Oval Office of the White House in Washington, Jan. 20, 2025. (AP Photo/Evan Vucci, File)
Donald Trump
Le président Donald Trump.Keystone

Un an jour pour jour après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, un rapport parlementaire dénonce dimanche les erreurs «inexcusables» du Secret Service, chargé de protéger les hautes personnalités politiques américaines.

Le 13 juillet 2024, un homme a tiré sur Donald Trump lors d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie (est). Le candidat d'alors s'en est tiré avec une légère blessure à l'oreille, mais un spectateur a été tué et deux ont été blessés, avant que le tireur ne soit abattu.

«Ce n'était pas une simple faute, mais le résultat d'une cascade d'erreurs évitables qui ont failli coûter la vie au président Trump», tonne le document de la commission du Sénat américain sur la sécurité nationale.

«Ce qui s'est passé est inexcusable»

Mobile toujours aussi flou

Le rapport ne revient pas sur le mobile du tireur, toujours aussi flou, mais accuse la police de manquements répétés pour n'avoir pas repéré à temps cet homme de 20 ans, Thomas Crooks, qui a réussi à monter sur un toit et viser le candidat.

«Le Secret Service n'a pas réagi en fonction de renseignement fiable» et «ne s'est pas coordonné avec la police locale», écrit Rand Paul, le président républicain de la commission.

«Echec de sécurité à tous les niveaux»

«Ca a été un échec de sécurité à tous les niveaux, rendu possible par une indifférence bureaucratique, le manque de protocoles clairement établis et le refus, choquant, d'agir face à des menaces directes.»

Et, «malgré ces manquements, personne n'a été limogé», a encore déclaré le sénateur, appelant à ce que certains rendent des comptes et que des réformes soient mises en place.

Dix jours après la tentative d'assassinat, la directrice du Secret Service Kimberly Cheatle avait démissionné, et six policiers du service se sont vu notifier des sanctions disciplinaires.

Appel à une réforme «en profondeur»

En octobre, une commission d'enquête indépendante avait appelé à une réforme «en profondeur» du Secret Service, évoquant des problèmes «systémiques.»

Donald Trump avait réutilisé les images de ce jour, de son poing levé et de son visage en sang pour mobiliser ses troupes pour l'élection de novembre.

Lors d'une seconde tentative d'assassinat présumé, en septembre, un homme armé d'un fusil avait été repéré à proximité de Donald Trump alors qu'il jouait au golf en Floride. L'homme avait été arrêté et inculpé. (dal/ats)

L'extravagant cadeau à Donald Trump de la part du Qatar
1 / 16
L'extravagant cadeau à Donald Trump de la part du Qatar

La famille royale du Qatar a offert un jumbo jet Boeing 747-8 de luxe au président Donald Trump pour qu'il le rénove.

partager sur Facebookpartager sur X
- Le Boeing 747-8 promis par le Qatar à Trump
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Interdit d'utiliser les réseaux, Bolsonaro risque gros
L'ancien dirigeant brésilien risque l'emprisonnement immédiat après avoir bravé son interdiction des réseaux sociaux. Un juge lui reproche d'inciter des «actes hostiles» des Etats-Unis contre le Brésil.
Un juge de la cour suprême du Brésil a donné lundi 24 heures aux avocats de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro pour expliquer le «non-respect» de l'interdiction faite à l'ex-président d'utiliser les réseaux sociaux, «sous peine d'emprisonnement immédiat».
L’article