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Une juge américaine a rejeté les plaintes d'associations de défense des droits civiques visant l'ex-président américain, suite à une dispersion brutale de militants Black Lives Matter.
22.06.2021, 09:2422.06.2021, 17:24
La puissante organisation de défense des droits civiques ACLU accusait Donald Trump mais aussi les anciens ministres américains de la Justice et de la Défense d'avoir ciblé des «personnes noires» qui manifestaient pacifiquement «avec un usage illégal de la force». Une juge a rejeté ces accusations.
Les images de militants du mouvement Black Lives Matter dispersés par la police à l'aide de gaz au poivre avaient fait le tour d'Internet, déclenchant une vive polémique aux Etats-Unis. Le pays était secoué, à l'époque, par des manifestations antiracistes sans précédent provoquées par la mort de l'Afro-Américain George Floyd.
Les explications de la juge:
«Les accusations des plaignants quant à un préjudice physique sont trop hypothétiques. Elles ne montrent pas suffisamment d'événements, de discussions ou de documents faisant état d'un accord ou d'une volonté commune des accusés en vue de porter atteinte aux droits des plaignants sur la base de leur appartenance à un groupe spécifique.»
Dabney Friedrich, juge fédérale de Washington
La réaction de l'ACLU:
«Cette décision donne au gouvernement fédéral l'autorisation d'utiliser la violence, notamment la violence létale contre des manifestants, tant que les autorités prétendent agir dans le but de protéger la sécurité nationale», a réagi Scott Michelman, de l'organisation ACLU.
La juge Dabney Friedrich a toutefois laissé aux associations la possibilité de réclamer une indemnisation auprès de la ville de Washington, du District de Columbia, et de la ville d'Arlington. (ats)
Minneapolis commémore George Floyd
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Minneapolis commémore George Floyd
Des centaines de personnes se sont rassemblées à Minneapolis.
Grêle à La Chaux-de-Fonds, 21 juin 2021, juste après 16 heures.
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