Le milliardaire républicain et ancien président, Donald Trump, a été définitivement banni de son réseau social préféré en janvier dernier. Twitter a pris cette décision après l'invasion du Capitole par une foule de ses partisans.
Le réseau social a confirmé, jeudi, être intervenu contre des profils qui reprenaient des propos tirés du blog du milliardaire républicain, «From the desk of Donald Trump» («depuis le bureau de Donald Trump»).
La plateforme l'avait d'abord suspendu provisoirement, avant de rendre la sanction permanente. Jack Dorsey, le fondateur et patron de Twitter, s'était justifié sur son profil. Selon lui, il s'agissait de la «bonne» décision, mais elle représentait quand même un «échec à promouvoir une conversation saine».
La plupart des grands réseaux sociaux avaient pris des mesures similaires, mais leur caractère temporaire ou définitif n'est toujours pas tranché. Youtube (Google), a indiqué attendre que le risque de violence diminue. Le conseil de surveillance de Facebook a décidé, mercredi, de ne pas réintégrer l'ex-président américain sur son site.
Donald Trump comptait près de 89 millions d'abonnés sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram avant d'être banni. Sur son site web, il continue d'assurer que l'élection lui a été «volée» grâce à des «fraudes» massives, sans aucune preuve. (ats/ga)