Mardi, au Tribunal fédéral de Miami, Donald Trump a plaidé non coupable. Il est accusé d'avoir mis la sécurité du pays en péril, en conservant des documents confidentiels, notamment des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires. Le tout, dans des toilettes ou débarras de sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride.
A la suit de la comparution historique, l'ancien président a été remis en liberté, sans caution à payer. Aucune restriction de déplacement non plus, y compris internationaux. En d'autres termes, il peut garder son précieux passeport.
Sera-t-il jugé avant la présidentielle en 2024? Ce qui est sûr, c'est que le procureur spécial Jack Smith, bête noire de Trump, a déjà affirmé qu’il voulait un «speedy trial».
Dur à dire, étant donné que les avocats du milliardaire risquent de bombarder le tribunal de motions et que l'affaire est supervisée par la juge Aileen Cannon, qui a toujours été plutôt favorable à l'ex-président. Une affaire qui peut d'ailleurs encore... changer de main.
(fv)
Développement suit...
Il lui est également reproché d'avoir refusé de restituer ces documents malgré des injonctions judiciaires, ce qui lui vaut d'être inculpé pour «rétention illégale d'informations portant sur la sécurité nationale», mais aussi «entrave à la justice» et «faux témoignage».