En mai, fais ce qu'il te plaît! Le WEF semble vouloir faire sien ce célèbre adage. Le sommet veut accueillir à nouveau des participants du monde des affaires, de la politique et de la diplomatie dans la station de ski grisonne.
Si la situation sanitaire l'y autorise, le sommet aura lieu du 22 au 26 mai. L'édition sera placée sous le slogan «Working Together, Restoring Trust» (travailler ensemble, restaurer la confiance).
«Après toutes les réunions virtuelles qui se sont tenues au cours des deux dernières années, les leaders de la politique, des affaires et de la société civile doivent enfin se réunir à nouveau en personne», a déclaré Klaus Schwab, son fondateur et président exécutif cité dans le communiqué, pour «relever les multiples défis auxquels nous faisons face».
Depuis le début de la pandémie, toutes les rencontres prévues pour cet événement ont été repoussées, compte tenu des restrictions sanitaires et de voyages qui ont compliqué l'organisation de grands événements.
L'an passé, les organisateurs avaient d'abord reporté l'événement au mois de mai, non pas à Davos mais au Bürgenstock, non loin de Lucerne. Il avait ensuite été décidé de repousser la rencontre au mois d'août à Singapour. Finalement, elle avait été tout simplement annulée.
La propagation foudroyante du variant Omicron a de nouveau forcé les organisateurs à déplacer l'édition qui devait se tenir cette semaine à Davos. Ils ont cependant mis en place une série de sessions virtuelles avec pour ambition de faire le point sur l'état du monde, comme en janvier 2021.
La rencontre s'est tenue cette semaine.
A l'agenda des discussions pour cette nouvelle édition du printemps, citons notamment:
Au niveau des dispositifs mis en place pour assurer la sécurité de toutes les personnalités présentes au sommet, l'armée a déjà été convoquée. Elle devrait mettre à disposition un dispositif semblable à ce qui avait été prévu en janvier, a indiqué le porte-parole de l'armée Stefan Hofer à l'agence Keystone-ATS.
Les Grisons et l'armée sont en étroit contact sur ces questions de sécurité. Par contre, il faudra réévaluer les restrictions de l'espace aérien. Le Conseil fédéral prendra prochainement position sur ce point, a ajouté Hofer. (ats/mbr)