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La compagnie aérienne a avancé plusieurs pistes pour renfler ses caisses durement touchées par la crise du Covid-19. Voici lesquelles.
Comme énormément de secteurs, celui de l'aviation est définitivement en crise depuis le début de la pandémie de Covid-19. Air France, qui a perdu 7,9 milliards de francs en 2020 suite à l'absence de trafic aérien, a présenté son plan d'économie aux organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Une source syndicale confirmée par La Tribune affirme qu'il s'agit de «mesures d'ajustement liées à l'activité partielle».
Suppressions et aucune augmentation:
- La première piste mise sur la table concerne l'intégration de la prime de fin d'année au salaire de base. De cette manière, cette prime sera désormais financée par l'Etat, dans le cadre de l'activité partielle de longue durée, et non plus par la compagnie aérienne. Cette initiative devrait soulager les pilotes, dont la prime sera plus faible en 2021 car indexée sur leur activité, le manque à gagner s'annonçant ainsi plus important.
- Air France envisage également de supprimer trois jours de congés pour les personnels au sol et quatre jours pour les personnels navigants, toujours selon plusieurs sources syndicales.
- La modération salariale ayant été actée au moment du soutien de l'Etat, aucune augmentation de salaire n'est envisagée.
Toutes ces mesures seraient mises en place temporairement, le temps que l'activité reparte pour le secteur aérien. Depuis l'été 2020, un plan de départs prévoyant la suppression de 7580 postes et une restructuration en profondeur de la compagnie ont déjà été lancés. (ats/mndl)
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