À la suite des assouplissements sanitaires et plus particulièrement à la réouverture des commerces dits non essentiels au Royaume-Uni, les ventes de détail ont flambé avec une augmentation de 9,2% sur un mois, plus précisément, en avril. La hausse de ce chiffre se manifeste considérablement dans le secteur du prêt-à-porter.
A cette allure, l’étendue des ventes se révèle être 11% plus importante à celle de février 2020, juste avant l’assaut du Covid. Alors que les magasins non alimentaires avaient été contraints de fermer de la fin décembre au 12 avril, ils sont parvenus à faire remonter les chiffres.
Le milieu vestimentaire voit ses chiffres s’affoler avec une majoration de 69% des ventes. Selon Paul Dales, de Capial Economis, ce taux «époustouflant» témoigne d’un certain engouement des Britanniques pour les vêtements. «Après avoir stagné 40-50% sous leur niveau d’avant la pandémie pendant le dernier confinement, en un coup de baguette magique les ventes de vêtements sont remontées à juste 0,3% sous ce sommet».
Si les commerces se frottent les mains, les ventes en ligne, elles, grimacent. Avec l’empressement des consommateurs dans les magasins, l’e-commerce affiche une baisse de ses chiffres dans tous les secteurs.
Par la levée de certaines restrictions, les économistes espèrent que les Britanniques dépensent leurs économies, accumulées pendant le confinement, dans les milieux les plus touchés par la crise sanitaire, et ce, dans les prochaines semaines, afin d’assurer une reprise de taille. (lch/ats)