La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a envoyé à Elon Musk une lettre, a déclaré lundi son porte-parole. Elle lui demande de témoigner devant le corps législatif communautaire.
L'institution n'a pas le pouvoir d'obliger l'homme le plus riche du monde à se présenter devant lui, et sa réponse n'était pas immédiatement connue.
Après avoir licencié la moitié du personnel de l'entreprise, rétabli le compte de l'ancien président américain Donald Trump, abandonné une politique contre la désinformation sur le Covid-19.
Il a ensuite banni, puis réintégré, certains journalistes et brièvement bloqué les références à des plateformes rivales sur Twitter, il s'est attiré l'attention des décideurs politiques aux Etats-Unis et en Europe.
La Commission européenne a averti le milliardaire qu'il risquait des «sanctions» de l'UE en raison de la menace qu'il représente pour la liberté des médias.
Lundi, il a organisé un sondage sur Twitter pour savoir s'il devait rester PDG de cette société. Au total, 57,5% des utilisateurs ont répondu «Oui» à son départ. Le cours de l'action de Twitter a plongé d'un tiers depuis qu'il a racheté la plateforme. (ats/jch)