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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et ses implications dans le monde.
26.05.2025, 05:5826.05.2025, 15:36
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12:16
Gaza: La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel associées à l'appel des villes
Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds s'associent à la démarche des Villes de Genève et de Lausanne, concernant la situation humanitaire à Gaza. Les deux villes neuchâteloises appellent le Conseil fédéral à s'engager pour la paix et à faire respecter les Conventions de Genève. Elles expriment aussi leur soutien à toutes les victimes.

«La Chaux-de-Fonds entend réaffirmer son attachement aux valeurs fortes qui fondent nos sociétés démocratiques: la dignité, le respect de l'autre et la solidarité», a indiqué lundi la Métropole horlogère en s'associant à la Déclaration des villes de Genève et Lausanne, lancée mercredi dernier. Neuchâtel avait déclaré jeudi dernier «partager sans réserve» ce texte
12:05
Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens
Au moins 52 personnes ont été tuées lundi par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l'armée israélienne a dit avoir visé des «terroristes de premier plan».

Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent alors qu'Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien dévasté et affamé, malgré les pressions internationales croissantes pour faire taire les armes.

Le bilan du «massacre de l'école Fahmi AlJarjaoui» de Gaza-ville (nord) est d'«au moins 33 morts, et de dizaines de blessés, principalement des enfants», a indiqué la Défense civile.
8:19
Armée israélienne:«terroristes» visés dans l'école bombardée à Gaza
L'armée israélienne a affirmé que le bombardement lundi d'une école de la ville de Gaza visait des «terroristes de premier plan», la Défense civile palestinienne faisant état d'au moins 20 personnes tuées.

La frappe a visé «des terroristes de premier plan qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique installé dans une zone qui servait auparavant d'école (...) dans le secteur de la ville de Gaza», a indiqué l'armée dans un communiqué.
8:18
Le bombardement d'une école à Gaza fait au moins 20 morts
Au moins 20 personnes ont été tuées et 60 blessées lundi, selon la Défense civile palestinienne, dans le bombardement d'une école de la ville de Gaza par Israël, qui intensifie son offensive malgré les pressions internationales croissantes.

«Au moins 20 martyrs, pour la plupart des enfants, et plus de 60 blessés ont été transférés (dans des hôpitaux) dans l'horrible massacre perpétré par l'occupation (réd: Israël) à l'école Fahmi AlJarjaoui, qui abrite des centaines de personnes déplacées dans le quartier d'Aldaraj, dans la ville de Gaza», a déclaré le porte-parole de la défense civile Mahmoud Bassal.



Dimanche, la Défense civile avait dénombré 22 morts dans la bande de Gaza, dont une femme enceinte et des enfants, dans une série de frappes aériennes.
5:57
Gaza: démission du chef de la fondation soutenue par Washington
Le chef de la nouvelle fondation humanitaire créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l'aide dans la bande de Gaza a démissionné «avec effet immédiat», a-t-il annoncé dimanche dans un communiqué. Le directeur exécutif de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), Jake Wood, a expliqué qu'il n'était pas possible selon lui de mettre en oeuvre le plan de l'organisation pour aider Gaza «tout en respectant strictement les principes humanitaires d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance».



L'organisation, créée il y a quelques mois et dont le siège se situe à Genève, a annoncé le 14 mai vouloir distribuer près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours. L'ONU et des ONG ont affirmé à plusieurs reprises qu'elles ne participeraient pas à la distribution d'aide par cette fondation, accusée de travailler avec Israël. L'ONU a estimé qu'elle ne respectait pas les principes «d'impartialité, de neutralité et d'indépendance».

Une ONG, Trial International, a annoncé vendredi avoir demandé aux autorités suisses d'ouvrir des enquêtes administratives pour déterminer si GHF respectait le droit, notamment pour son recours prévu à des sociétés de sécurité pour transporter l'aide depuis les points de passage jusqu'à des sites de distribution.
22:39
Gaza: Européens et Arabes à Madrid pour mettre fin à la guerre
La communauté internationale doit envisager de sanctionner Israël pour qu'il mette fin à la guerre à Gaza, a estimé le ministre espagnol des Affaires étrangères. Cela peu avant une réunion sur cette question des pays européens et arabes dimanche à Madrid.

«A très court terme, pour arrêter cette guerre qui n'a plus de but et faire rentrer l'aide humanitaire de façon massive, sans entrave, de façon neutre, que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne peut pas, (...) on doit envisager des sanctions», a souligné le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, à la radio publique française France Info.

«Il faut tout faire, tout envisager pour arrêter cette guerre», a-t-il martelé, après que l'Union européenne a décidé cette semaine de revoir son accord de coopération avec Israël.

Après la récente extension des opérations militaires israéliennes à Gaza, plusieurs pays considérés par Israël comme des alliés ont ajouté leur voix à la pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien.

Un blocus de deux mois y a aggravé les pénuries de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments, faisant craindre une famine. Les organisations humanitaires affirment que le peu d'aide qu'Israël a laissé entrer ces derniers jours est loin de répondre aux besoins.

Madrid accueillait sur cette question dimanche 20 pays européens et arabes ainsi que des organisations internationales.

Cette réunion visait à arrêter la guerre «inhumaine» et «insensée» menée par Israël à Gaza, a déclaré Jose Manuel Albares à la presse avant le début des discussions, qui visent aussi à promouvoir une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
20:41
Gaza: la Défense civile annonce 22 morts dans des frappes
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de 22 personnes, dont une femme enceinte et des enfants, dans des frappes aériennes sur le territoire palestinien assiégé, où Israël intensifie son offensive.

«Sept martyrs et plusieurs blessés (...) ont été transportés à la suite de bombardements aériens israéliens ayant visé la maison de la famille Daqa dans la ville de Jabalia», dans le nord du territoire, a détaillé pour l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours, dans un nouveau bilan partagé en milieu d'après-midi.

Il a souligné que certains corps étaient «carbonisés». Des personnes restent portées disparues sous les décombres, alors que «la Défense civile ne dispose ni d'équipements de recherche ni de matériel lourd pour soulever les gravats, sauver les blessés ou extraire les corps», a-t-il ajouté.

Il a ensuite fait état de deux autres personnes tuées, dont une femme enceinte de sept mois, dans un frappe sur le camp de déplacés de Nousseirat, dans le centre du petit territoire palestinien dévasté et en proie à une situation humanitaire catastrophique.

Les médecins ont essayé de sauver l'enfant à naître, «mais il est mort», a-t-il rapporté.

Le porte-parole a également fait état de la mort de cinq membres d'une même famille après une frappe aérienne à Deir al-Baleh (centre), de trois personnes à Beit Lahia (nord) et de trois autres dans deux localités du gouvernorat de Khan Younès (sud) dans les mêmes circonstances.

Un couple a encore été tué par une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), toujours selon Mahmoud Bassal qui précise qu'il s'agissait d'un responsable de la Défense civile, Achraf Abou Nar, et de son épouse.
20:40
Gaza: deux employés du CICR tués dans une frappe sur leur domicile
Deux collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge ont été tués samedi lors d'une frappe sur leur domicile à Gaza, a indiqué le CICR dimanche sur le réseau social X.

«Nous sommes dévastés par la mort de deux chers collègues. Aujourd'hui, encore une fois, nous réitérons notre appel urgent au respect et à la protection des civils à Gaza», écrit l'organisation.
11:31
La Malaisie dénonce un «deux poids, deux mesures» sur Gaza
La Malaisie a condamné dimanche les «atrocités» commises à Gaza qui témoignent de «l'indifférence et d'une politique de deux poids, deux mesures» à l'égard du peuple palestinien.

«Elles sont le résultat direct de l'érosion du caractère sacré du droit international», a déclaré le ministre des Affaires étrangères malaisien Mohamad Hasan devant ses homologues du bloc d'Asie du Sud-Est (Asean), qui se réunissent lundi en sommet à Kuala Lumpur.

Cette prise de parole survient alors qu'Israël a intensifié à la mi-mai sa campagne aérienne et terrestre dans la bande de Gaza dans le but affiché d'anéantir le Hamas, de prendre le contrôle du territoire palestinien et de libérer les otages israéliens qui y sont retenus.

«Les atrocités commises contre le peuple palestinien témoignent encore de l'indifférence et d'une politique de deux poids, deux mesures», a poursuivi M. Hasan.

«L'Asean ne peut rester silencieuse», a martelé le ministre malaisien, dont le pays assure la présidence tournante du bloc régional.

La Malaisie, dont la population est majoritairement musulmane, n'a pas de relations diplomatiques avec Israël. Beaucoup dans le pays soutiennent les Palestiniens.

En février, les ministres des Affaires étrangères de l'Asean avaient déjà exprimé leur «soutien de longue date» aux Palestiniens.
11:30
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti.

Les sirènes ont été activées notamment à Jérusalem, ont constaté des journalistes de l'AFP. L'armée israélienne a «intercepté» le missile, selon un communiqué.

Les services des premiers secours du Magen David Adom (équivalent israélien de la Croix-Rouge) n'ont pas fait état de victime.

Jeudi, l'armée israélienne a abattu deux missiles tirés depuis le Yémen et selon les secours une personne a été blessée alors qu'elle cherchait à s'abriter.

Depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont revendiqué des dizaines d'attaques de missiles et de drones sur Israël, en grande majorité interceptés.

Ils ont aussi attaqué des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, notamment en mer Rouge, par où transite environ 12% du commerce mondial.

Les Houthis ont annoncé lundi qu'ils allaient mettre en place un «blocus naval» de Haïfa, le principal port israélien, prévenant que les navires s'y rendant seraient désormais des «cibles».

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis contrôlent de larges pans du Yémen en guerre.
11:29
Gaza: huit morts dans des frappes israéliennes (Défense civile)
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche matin la mort de huit personnes, dont une femme enceinte, dans des frappes aériennes nocturnes dans le centre et le nord du territoire palestinien assiégé, où Israël intensifie son offensive.

«Six martyrs et plusieurs blessés ont été transportés à la suite de bombardements aériens israéliens à Jabalia et à Nousseirat», a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours, dans un premier bilan peu après le lever du jour.

Cinq d'entre eux, et plusieurs blessés, «dont des enfants et des femmes, ont été transférés après un raid aérien israélien visant une maison appartenant à la famille Daqa dans la ville de Jabalia», au nord du territoire, a-t-il précisé.

Il a souligné que certains corps étaient «carbonisés». Des personnes restent portées disparues sous les décombres, alors que «la Défense civile ne dispose ni d'équipements de recherche ni de matériel lourd pour soulever les gravats, sauver les blessés ou extraire les corps», a-t-il ajouté.
7:08
Berne: près de 2000 personnes à une manifestation pour la Palestine
La police bernoise a dû déployer d'importants moyens samedi pour contrer une manifestation non autorisée contre la guerre à Gaza. Près de 2000 personnes, 3000 selon les organisateurs, s'étaient réunies dans la capitale fédérale.

Alors que les manifestants ont déambulé sans heurt de la place de la gare, où ils s'étaient réunis, jusqu'au pont de Kirchenfeld, via la Place fédérale, la police les attendait à l'entrée du pont. Cette dernière a utilisé des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc pour empêcher les manifestants de traverser, a constaté une journaliste de l'agence de presse Keystone-ATS.

Ceux-ci ont répliqué avec des engins pyrotechniques, lançant divers projectiles contre les forces de l’ordre, et scandant des slogans comme «Free, free Palestine» (libérez la Palestine) et «Switzerland, you can't hide» (Suisse, tu ne peux pas te cacher). Des façades et autres murs ont en outre été sprayés au long du parcours.

Après avoir dispersé les manifestants, de retour à la gare, la police a finalement utilisé un canon à eau, mais quelques centaines d'entre eux ont continué leur action, perturbant largement le trafic. Plusieurs membres des forces d'intervention et des manifestants ont été blessés.

Aucune demande d'autorisation pour la manifestation n'avait été déposée auprès de la ville de Berne, a indiqué cette dernière à Keystone-ATS. Les manifestants ont notamment exigé l'arrêt immédiat de toutes les coopérations militaires, économiques, culturelles et académiques «avec l'Etat génocidaire israélien».
16:48
Berne: des centaines de personnes à une manifestation pour la Palestine
Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi après-midi à Berne à une manifestation non autorisée contre la guerre à Gaza. Elles ont traversé la vieille ville pour «condamner le génocide commis par l'armée coloniale d'Israël».

Les manifestants se sont rassemblés sur la place de la gare et se sont dirigés vers la vieille ville en passant par la Place fédérale, a constaté une journaliste de l'agence Keystone-ATS sur place. Les manifestants ont crié des slogans tels que «Free, free Palestine» (libérez la Palestine) et «Switzerland, you can't hide» (Suisse, tu ne peux pas te cacher). Ils ont également allumé des feux d'artifice et des fumigènes.

Devant le pont de Kirchenfeld, les participants se sont heurtés à la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Aucune demande d'autorisation pour la manifestation n'avait été déposée auprès de la ville de Berne, a indiqué cette dernière à Keystone-ATS.

Les manifestants ont notamment exigé l'arrêt immédiat de toutes les coopérations militaires, économiques, culturelles et académiques «avec l'Etat génocidaire israélien».
16:45
Gaza: les attaques israéliennes font 15 nouveaux morts
La Défense civile de Gaza a annoncé la mort de 15 personnes, dont des enfants, dans des frappes israéliennes samedi dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par la guerre.

L'armée israélienne a intensifié à la mi-mai sa campagne aérienne et terrestre dans la bande de Gaza dans le but affiché d'anéantir le Hamas, de prendre le contrôle du territoire palestinien et de libérer les otages israéliens qui y sont retenus.

Ces derniers ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent menée par des commandos du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Dans l'enceinte de l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de Gaza, des Palestiniens pleurent devant les corps de leurs proches dont celui d'un enfant, placés dans des housses blanches, selon des images de l'AFP. Un homme tente de consoler deux femmes en larmes. D'autres récitent la prière des morts.

«Un missile largué par un avion est tombé sur la maison et l'a détruite. Il n'y avait que des civils, ma soeur, son mari et leurs deux enfants ont été tués», raconte à l'AFP Wissam Al-Madhoun à l'hôpital.

«On a trouvé leurs corps dans la rue. Qu'a fait cet enfant contre Netanyahu pour mériter cela?», s'est-il exclamé, en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
10:54
Gaza: les attaques israéliennes font 6 nouveaux morts
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de six personnes, dont deux mineurs, dans des frappes aériennes nocturnes dans le centre et le sud du territoire palestinien assiégé où Israël intensifie son offensive.

«Nos équipes ont transporté au moins 6 morts», a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours.

Selon lui, «quatre morts», un couple et deux enfants mineurs de la même famille, ainsi que «des dizaines de blessés», ont été transportés vers des hôpitaux après une frappe aérienne vers 01h30 sur une habitation dans le quartier Amal de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.
6:03
Le chef de l'OMS exhorte Israël à avoir «pitié» de Gaza
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir «pitié» de Gaza et à mettre fin à la guerre et à la «destruction systématique» du système de santé du territoire palestinien.

Dans une allocution à Genève à l'occasion de l'Assemblée mondiale de la Santé, le chef de l'OMS a déclaré que la guerre ne servirait en rien à apporter une solution durable au conflit. «Un appel en faveur de la paix est en réalité dans le meilleur intérêt d'Israël lui-même. Je sens que la guerre nuit à Israël lui-même et qu'elle n'apportera pas de solution durable», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, 60 ans.



«Je vous demande de faire preuve de pitié. Ce serait bon pour vous (Israël, ndlr) et bon pour les Palestiniens. Ce serait bon pour l'humanité.»

Après plus de deux mois et demi de blocus total de ce territoire dévasté par la guerre entre le Hamas et Israël, quelque 90 camions y ont livré mercredi de l'aide humanitaire, selon l'ONU. «Il est injuste de faire de la nourriture une arme. Il est vraiment injuste de faire du matériel médical une arme», a lancé le patron de l'OMS jeudi.

Quelque 2,1 millions de personnes à Gaza se trouvent «en danger de mort imminente», d'après le directeur chargé des urgences sanitaires pour l'OMS, Michael Ryan. «Nous devons mettre fin à la famine, nous devons libérer tous les otages (enlevés le 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas, ndlr) et nous devons réapprovisionner et remettre le système de santé sur pied», a-t-il appelé.

«Au moins 94% de tous les hôpitaux de la bande de Gaza sont endommagés ou détruits», décrit un communiqué de l'agence onusienne, et le nord du territoire est privé de «presque toutes» ses infrastructures sanitaires. «La destruction est systématique. Les hôpitaux sont remis en état et réapprovisionnés, pour être à nouveau exposés aux hostilités ou attaqués. Ce cycle destructeur doit cesser.»
6:00
Netanyahu défie la justice en nommant un nouveau chef du Shin Bet
Benjamin Netanyahu, a défié ouvertement la justice et une bonne partie de la société israélienne en annonçant jeudi soir la nomination d'un nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure, le Shin Bet.

Accusé par ses détracteurs de dérive dictatoriale et de conflit d'intérêts dans une affaire qui agite Israël depuis trois mois, Benjamin Netanyahu a décidé de faire fi de l'interdiction que lui avait intimée la veille la procureure générale, en annonçant avoir choisi le général de division David Zini pour succéder au directeur démissionnaire du Shin Bet, Ronen Bar.

Le Mouvement pour un gouvernement de qualité, ONG luttant pour la transparence a immédiatement annoncé son intention de contester cette nomination devant la Cour suprême. Le Mouvement avait été à la pointe de la lutte contre la réforme de la justice portée par le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, projet qui avait profondément fracturé le pays en 2023 avant que l'exécutif y renonce, temporairement, dans les premiers jours de la guerre déclenchée le 7 octobre de cette année-là par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas.



D'autres recours sont attendus et le chef de l'opposition, le centriste Yaïr Lapid a appelé le général Zini à «annoncer qu'il ne peut pas accepter cette nomination tant que la Cour suprême ne s'est pas prononcée» sur la légalité de cette décision.

La procureure générale Gali Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement, a rapidement dégainé contre l'annonce du Premier ministre. «Il existe un sérieux soupçon (que Netanyahu) ait agi en situation de conflit d'intérêts, et le processus de nomination est vicié», a-t-elle déclaré.

En cause, une enquête du Shin Bet diligentée par son chef sortant et visant des proches de M. Netanyahu soupçonnés d'avoir touché des pots-de-vin du Qatar.
5:57
Le chef de l'UNRWA regrette que la Suisse n'en fasse pas plus
Le chef de l'UNRWA, le Suisse Philippe Lazzarini, juge «regrettable» que la Confédération «ne monte pas au front» pour exiger une reprise immédiate de l'aide humanitaire à la bande de Gaza. Selon lui, Berne «devrait prendre la tête» d'initiatives en ce sens.



Vingt-quatre pays occidentaux ont lancé lundi un appel à Israël pour une reprise complète et immédiate à Gaza, sans interférence. «Je ne sais pas ce qu'il manque encore à la Suisse pour se décider», déplore le commissaire général de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans une interview au Temps.

«Il est regrettable que la Suisse, ce pays à la tradition humanitaire, mais qui est aussi celui où se trouve une Genève humanitaire qui traverse aujourd'hui une grave crise, ne monte pas au front. Je pense qu'un pays comme le nôtre devrait prendre la tête des initiatives de cette nature».
21:30
Israël accuse Emmanuel Macron d'encourager le Hamas
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé jeudi soir Paris, Londres et Ottawa d'encourager «les meurtriers de masse du Hamas» à combattre sans fin. Un discours prononcé après que les trois capitales ont dénoncé les «actions scandaleuses» de son gouvernement à Gaza. La déclaration commune publiée lundi par le président français Emmanuel Macron, et les Premiers ministres britannique et canadien Keir Starmer et Mark Carney montrent qu'ils «veulent qu'Israël baisse les bras et accepte que l'armée de meurtriers de masse du Hamas survive, se réorganise et recommence encore et encore le massacre du 7-Octobre», déclare Benjamin Netanyahu dans une vidéo en anglais.

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Avec ce communiqué, «ces trois dirigeants ont dit en réalité qu'ils veulent que le Hamas reste au pouvoir», affirme le Premier ministre israélien. Ils «pensent peut-être qu'ils font avancer la paix. Mais non. Ils sont en train d'encourager le Hamas à continuer de se battre pour toujours» et «ils leur donnent l'espoir d'établir un deuxième Etat palestinien à partir duquel le Hamas cherchera une nouvelle fois à détruire l'Etat juif», ajoute-t-il.


Emmanuel Macron et Mark Carney.

Tout en reconnaissant le droit d'Israël à se «défendre» contre «le terrorisme» et en demandant «au Hamas de libérer immédiatement les derniers otages qu'il retient si cruellement depuis le 7 octobre 2023», Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont prévenu lundi qu'ils ne resteraient «pas les bras croisés» face aux «actions scandaleuses» du gouvernement israélien à Gaza. «Nous nous opposons fermement à l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza», ont-ils affirmé, jugeant le «niveau de souffrance humaine intolérable» dans la bande de Gaza. «Si Israël ne met pas fin à la nouvelle offensive militaire et ne lève pas ses restrictions sur l'aide humanitaire, nous prendrons d'autres mesures concrètes en réponse», ont-ils menacé sans plus de précisions, ajoutant être «déterminés à reconnaître un État palestinien en tant que contribution à la réalisation d'une solution» de paix durable au conflit israélo-palestinien.
21:27
52 morts dans des frappes à Gaza jeudi
La Défense civile de la bande de Gaza a fait état jeudi de la mort de 52 personnes dans des frappes israéliennes à travers le territoire palestinien. L'armée israélienne a par ailleurs émis un avis d'évacuation pour les habitants de 14 secteurs du nord de la bande de Gaza, en dépit des critiques internationales croissantes sur l'intensification de son offensive dans le territoire palestinien affamé et dévasté.

La Défense civile locale a fait état de 52 personnes tuées dans des bombardements israéliens à travers le territoire palestinien depuis les premières heures du jour. Alors que les Gazaouis survivent dans des conditions jugées alarmantes par la communauté humanitaire, les autorités israéliennes ont annoncé cette semaine une reprise limitée de l'aide après un blocus total de plus de deux mois.

«L'armée israélienne opère avec force dans les zones où vous vous trouvez, car les organisations terroristes poursuivent leurs activités et opérations», a-t-elle averti jeudi en arabe, sur les réseaux sociaux, dans un appel à l'évacuation de 14 secteurs du nord de la bande de Gaza, notamment le camp de Jabalia. L'armée, qui s'est emparée de larges pans du territoire après avoir rompu le 18 mars une trêve de deux mois, avait émis un avertissement similaire pour le nord de Gaza mercredi soir, en réponse, selon elle, à des tirs de roquettes.
6:33
Diplomatie: tollé après des tirs israéliens en Cisjordanie
Plusieurs pays européens ainsi que l'UE, l'ONU et le Canada ont exprimé mercredi de vives protestations après qu'Israël a effectué des tirs, qu'elle a qualifiés de «semonce», lors d'une visite de diplomates organisée par l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée. Selon l'agence de presse palestinienne Wafa, la délégation comprenait des diplomates de nombreux pays, notamment de France, Royaume-Uni, Espagne, Canada, Russie, Turquie, Brésil, Inde, Egypte et Chili.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a qualifié mercredi soir de «totalement inacceptable» cet incident. Quatre Canadiens faisaient partie de la délégation. «Nous attendons une explication immédiate sur ce qui s'est passé. C'est totalement inacceptable», a-t-il déclaré, ajoutant que sa ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, avait convoqué l'ambassadeur d'Israël à Ottawa pour exiger des réponses.

Toute menace contre la vie de diplomates est «inacceptable», a de son côté réagi à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Une opinion partagée par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui a réclamé une «enquête minutieuse» des autorités israéliennes.
L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, la Turquie, la Jordanie, l'Arabie saoudite et l'Egypte ont également condamné les tirs. Rome, Paris, Madrid et Lisbonne ont également l'intention de convoquer les ambassadeurs d'Israël ou à défaut le chargé d'affaires. En Amérique latine, l'Uruguay a convoqué mercredi l'ambassadrice d'Israël en Uruguay, Michal Hershkovitz, pour «clarifier les faits», tandis que le Mexique a également annoncé qu'elle demanderait à Israël des «clarifications».

L'Autorité palestinienne a dénoncé pour sa part un «crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes».
6:31
Gaza: l'ONU récupère l'équivalent de 90 camions d'aide humanitaire
L'ONU a récupéré et commencé à répartir dans la bande de Gaza l'équivalent de 90 camions d'aide humanitaire, pour la première fois depuis le début il y a deux mois et demi du blocus total du territoire palestinien, a annoncé un porte-parole mercredi.

Trois jours après l'annonce de la reprise limitée de l'aide par Israël, «mercredi 21 mai, les Nations unies ont collecté environ 90 chargements de camions au point de passage de Kerem Shalom et les a expédiés à Gaza», a indiqué dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, sans préciser les destinations exactes.



Israël avait annoncé l'entrée mercredi de 100 camions d'aide humanitaire de l'ONU à Gaza, chargés notamment de farine, de nourriture pour bébés et de matériel médical, après 93 camions la veille et une dizaine lundi, premier jour de la reprise de ces passages. Mais aucune de ces provisions -- qui doivent être déchargées dès que les camions ont traversé le point de passage de Kerem Shalom, puis rechargées dans d'autres camions présents dans la bande de Gaza-- n'avait jusqu'à présent quitté cette zone de chargement.
6:30
Tirs d'Israël: le Mexique va demander des «clarifications»
Le Mexique va demander à l'ambassade d'Israël à Mexico des «clarifications» au sujet des tirs israéliens pendant une visite de diplomates, dont des Mexicains, en Cisjordanie occupée, a indiqué mercredi le secrétariat (ministère) des Relations extérieures. «Le secrétariat des Relations sollicitera auprès de l'ambassade d'Israël au Mexique qu'elle apporte les clarifications qu'un tel cas mérite», a indiqué le ministère sur le réseau social X.

«Il n'a pas été rapporté» qu'un membre du groupe soit entré dans une «zone non autorisée» ni qu'aucun responsable israélien «se soit rapproché de la délégation» pour les prévenir. «Les faits vont à l'encontre de ce que stipule l'article 29 de la Convention de Vienne sur les Relations diplomatiques, qui établit l'inviolabilité des agents diplomatiques», poursuit Mexico. «Tous les Etats membres de la Convention en question, et Israël en est un, sont obligés de la respecter».
6:28
L'ONG soutenue par Washington veut compléter l'aide
La nouvelle fondation soutenue par les Etats-Unis pour distribuer l'aide dans la bande de Gaza, affamée après des semaines de blocus par Israël, a assuré mercredi ne pas vouloir remplacer l'ONU mais la «compléter». L'ONU a affirmé à plusieurs reprises qu'elle ne participera pas à la distribution d'aide par cette Fondation humanitaire de Gaza (GHF) créée de toutes pièces, estimant qu'elle ne respecte pas les principes «d'impartialité, de neutralité et d'indépendance».

Dans un communiqué, la fondation, dont le siège est enregistré depuis février à Genève, affirme que son travail «viendra compléter, et non remplacer, le travail de l'ONU et des organisations d'aide traditionnelles». Elle entend commencer à distribuer l'aide «dans les jours à venir».

«Le succès du plan GHF repose sur un partenariat étroit et une collaboration avec l'ONU et les organisations d'aide traditionnelles», assure-t-elle.
22:02
Netanyahu ne peut pas nommer un nouveau chef du Shin Bet
La procureure générale de l'Etat d'Israël a interdit mercredi soir à Benjamin Netanyahu de nommer en l'état un successeur au chef démissionnaire de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar. Le premier ministre entend toutefois proposer un candidat au vote du gouvernement.

Arguant d'un «conflit d'intérêts» du Premier ministre dans cette affaire, la procureure générale Gali Baharav-Miara a justifié sa décision en s'appuyant sur un arrêt rendu dans la soirée par la Cour suprême et jugeant que la décision prise en mars par le gouvernement de limoger M. Bar était «contraire à la loi».



Dans son arrêt de 58 pages, la Cour suprême «a statué que la décision du gouvernement de mettre fin au mandat du chef du Shin Bet a été prise selon une procédure irrégulière et contraire à la loi». Elle est toutefois loin de mettre un terme à la saga politico-judiciaire qui secoue le pays depuis l'annonce du limogeage de M. Bar, le 21 mars, et en dépit du fait que celui-ci a fini par démissionner.

La décision, sur fond de différend personnel entre MM. Bar et Netanyahu, avait été immédiatement gelée par la Cour suprême, saisie de plusieurs recours, de l'opposition, d'ONG et de Mme Baharav-Miara, contestant une décision selon eux illégale et menaçant gravement la démocratie.

Le gouvernement de M. Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, avait dit renoncer au limogeage de Ronen Bar, au lendemain de l'annonce par celui-ci fin avril, qu'il quitterait ses fonctions le 15 juin. Mais la Cour suprême a statué mercredi sur le principe même du limogeage.
21:34
Cent camions d'aide de l'ONU sont entrés dans Gaza
Israël a annoncé l'entrée mercredi à Gaza de 100 camions d'aide humanitaire de l'ONU. Elle en avait laissé passer 93 la veille et une dizaine lundi après plus de deux mois et demi de blocus total du territoire palestinien dévasté par la guerre.

«Cent camions appartenant à l'ONU et à la communauté internationale, transportant de l'aide humanitaire - notamment de la farine, de la nourriture pour bébés et du matériel médical - ont été transférés aujourd'hui (mercredi) vers la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom», affirme dans un communiqué le Cogat, un organisme du ministère de la Défense israélien.
21:32
Israël est prêt à accepter un «cessez-le-feu temporaire»
Israël est prêt à accepter un «cessez-le-feu temporaire» permettant de libérer des otages à Gaza, a déclaré mercredi soir Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien a paralèllement affirmé que l'armée contrôlerait «toute la bande de Gaza» à l'issue de l'offensive en cours.

«S'il y a une option de cessez-le-feu temporaire, pour libérer des otages, nous serons prêts», a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem, affirmant que 20 des 58 otages toujours à Gaza sont «en vie de façon certaine».

«Toute la bande de Gaza sera sous le contrôle de l'armée» israélienne à la fin de l'offensive d'envergure lancée samedi dans le but affiché de libérer les otages et d'anéantir le Hamas, a-t-il ajouté. Néanmoins, «nous devons éviter une crise humanitaire afin de garder notre liberté d'action opérationnelle», a-t-il dit alors que l'extension des combats et les restrictions à l'entrée de l'aide humanitaire après deux et mois et demi d'un blocus total suscitent une vague de condamnations internationales.
21:32
Liban: trois morts dans des frappes israéliennes
Le ministère libanais de la Santé a fait état mercredi de trois morts dans des frappes israéliennes sur le sud du pays. Israël continue d'y cibler régulièrement le Hezbollah malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre.

Selon le ministère, «une personne a été tuée dans un raid de drone de l'ennemi israélien visant une voiture dans le village de Aïn Baal», dans le district de Tyr.

D'autres attaques par drone ont tué une personne dans le village de Yater et une autre à Aitaroun, deux localités proches de la frontière israélienne.

De son côté, l'armée israélienne a dit avoir «éliminé le terroriste Hussein Nazih Barja» dans une frappe visant la région de Tyr, sans préciser le nom du village.

Selon elle, Hussein Barja était un ingénieur-clé dans la production locale d'armement du Hezbollah, également chargé de développer l'infrastructure de production de missiles sol-sol du mouvement.
21:06
Israël rappelle ses chefs négociateurs, basés à Doha
Israël a annoncé mardi le rappel «pour consultation» de ses hauts responsables chargés des négociations à Doha en vue d'un accord sur la libération d'otages en échange d'un cessez-le-feu à Gaza. Une équipe de travail reste toutefois dans la capitale qatarie.

Israël a accepté une «proposition américaine pour le retour des otages» qui a «été transmise au Hamas par les médiateurs»
(Egypte et Qatar), mais «le Hamas campe sur son refus», indique un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. «Après environ une semaine de contacts intenses à Doha, les chefs négociateurs vont rentrer au pays pour consultation, laissant à Doha, une équipe de travail.»
21:04
Liban: neuf blessés dans une frappe israélienne sur le sud
Une nouvelle frappe israélienne a blessé neuf personnes mardi dans le sud du Liban, ont indiqué les autorités libanaises, malgré un cessez-le-feu en vigueur entre le Hezbollah pro-iranien et Israël.

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir «frappé et éliminé un commandant local du Hezbollah» dans cette région, l'accusant d'avoir planifié des attaques contre Israël et tenté de «faciliter le transfert d'armes» au mouvement.

Le ministère libanais de la Santé a précisé qu'une «frappe menée par un drone de l'ennemi israélien a visé une moto dans le district de Tyr, faisant neuf blessés, dont deux enfants». «Trois des blessés sont dans un état critique», a-t-il dit dans un communiqué.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, l'armée israélienne continue de bombarder le Liban en disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah, et a maintenu cinq positions dans le sud du territoire libanais.

Le Liban appelle régulièrement la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses attaques et se retire de son territoire.
21:01
L'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël
L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des derniers événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

«Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice», a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

17 pays, dont la France, se sont prononcés en faveur de cette révision, a annoncé de son côté le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, devant l'Assemblée nationale à Paris.

La Commission européenne va entamer ce processus de révision, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l'article 2 de cet accord. «Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l'accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l'homme», indique cet article.

Plusieurs pays de l'UE ont dénoncé l'escalade en cours à Gaza où la situation est catastrophique après plus de deux mois de blocage de l'aide vitale pour la population.
21:00
Israël: 93 camions d'aide de l'ONU sont entrés dans Gaza mardi
Israël a annoncé l'entrée mardi de 93 camions d'aide humanitaire de l'ONU dans la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre.

«(...) 93 camions de l'ONU transportant de l'aide, dont de la farine pour les boulangeries, de la nourriture pour bébés, du matériel médical et des médicaments - ont traversé aujourd'hui le point de passage de Kerem Shalom vers Gaza», affirme dans un communiqué le Cogat, un organisme du ministère de la Défense.

19:41
Les USA sollicitent plusieurs pays pour accueillir des réfugiés de Gaza
Les Etats-Unis ont contacté plusieurs pays pour les inciter à accepter la réinstallation «volontaire» de Palestiniens fuyant l'offensive israélienne à Gaza, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat Marco Rubio. Israël a de nouveau mis en garde la population de Gaza - presque entièrement déplacée depuis que la guerre a éclaté à la suite de l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par le Hamas - contre une nouvelle offensive, qui intervient après un blocus de plus de deux mois. Le président Donald Trump a envisagé à plusieurs reprises de déplacer les deux millions d'habitants de Gaza avant la reconstruction de l'enclave.

En réponse à une question lors d'une audition devant la Commission des affaires étrangères du Sénat, Marco Rubio a déclaré: «Il n'y a pas d'expulsions».
«Ce dont nous avons discuté avec certains pays, c'est que si quelqu'un est volontaire pour aller ailleurs pendant un certain temps parce qu'il est malade, parce que ses enfants ont besoin d'aller à l'école, ou quoi que ce soit d'autre, y a-t-il des pays dans la région qui sont prêts à l'accueillir pendant un certain temps ?», a-t-il ajouté. «Ce seront des décisions personnelles volontaires.»



Le sénateur démocrate Jeff Merkley a répondu que «s'il n'y a pas d'eau potable, pas de nourriture, et que les bombardements sont partout autour de vous, est-ce vraiment une décision volontaire?»

Marco Rubio n'a pas précisé quels pays avaient été approchés, mais il a nié que la Libye en faisait partie.

La chaîne américaine NBC News, citant des sources anonymes, a récemment rapporté que l'administration Trump travaillait sur un plan visant à relocaliser de manière permanente jusqu'à un million de Palestiniens de la bande de Gaza en Libye.

Marco Rubio s'est par ailleurs dit content de voir de l'aide humanitaire enfin arriver à Gaza après deux mois de blocus: «Nous sommes heureux de constater que l'aide recommence à entrer», a-t-il déclaré. Répondant à un sénateur démocrate estimant que l'aide initiale de 100 camions était très insuffisante au vu des risques de famine, il a déclaré: «Je comprends votre point de vue selon lequel les quantités ne sont pas suffisantes, mais nous sommes heureux de voir que la décision a été prise».
18:48
Mahmoud Abbas discutera à Beyrouth des armes dans les camps palestiniens
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, va discuter de la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban lors de sa visite à Beyrouth à partir de mercredi, a indiqué mardi un membre de sa délégation. «La question des armes palestiniennes dans les camps sera l'un des sujets de discussions entre le président Abbas» et les autorités libanaises, a déclaré à l'AFP Ahmad Majdalani, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui participera au déplacement.



Début mai, un responsable gouvernemental libanais avait affirmé à l'AFP que le président Abbas discuterait à Beyrouth de «l'extension de l'autorité» du pouvoir libanais aux camps de réfugiés palestiniens échappant à son contrôle. Quelque 250 000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le mouvement islamiste Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Fin avril, le président libanais Joseph Aoun a indiqué que les autorités oeuvraient «pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais» et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec Mahmoud Abbas.

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Pour Ahmad Majdalani, la visite de Mahmoud Abbas intervient à l'heure où le Liban «est entré dans une nouvelle ère marquée par le soutien arabe et américain».
18:44
Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël
Le Royaume-Uni a annoncé mardi suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël et convoquer l'ambassadrice de ce pays au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, en réponse à l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza. Le gouvernement britannique a également annoncé de nouvelles sanctions contre des colons en Cisjordanie, que les autorités israéliennes ont aussitôt qualifiées d'«injustifiables et regrettables».

L'escalade à Gaza est «moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive», a dit le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy devant la chambre des Communes, dans un discours très virulent contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu. «Cette guerre laisse une génération d'orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par le Hamas», a-t-il ajouté.

Londres a «suspendu les négociations avec le gouvernement israélien sur un nouvel accord de libre-échange», a annoncé David Lammy. Le Royaume-Uni va «réexaminer la coopération» avec Israël. «Les actions du gouvernement Netanyahu ont rendu cela nécessaire», a-t-il encore estimé, condamnant également les agissements de colons «extrémistes» en Cisjordanie.

Londres a imposé des sanctions financières et des interdictions de voyage contre trois personnes, dont Daniella Weiss, «cheffe de file des colons» déjà visée par le Canada, ainsi que deux organisations. Elles sont accusées d'avoir «soutenu, incité et encouragé la violence» contre des Palestiniens en Cisjordanie, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
5:54
Israël estime que Londres, Ottawa et Paris récompensent le Hamas
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi lundi à la condamnation de l'offensive militaire de son pays à Gaza par les dirigeants britannique, canadien et français, estimant qu'ils offrent ainsi une «immense récompense» au Hamas.



«En demandant à Israël de mettre fin à une guerre défensive pour notre survie avant que les terroristes du Hamas à notre frontière ne soient détruits, et en exigeant un Etat palestinien, les dirigeants de Londres, Ottawa et Paris offrent une immense récompense pour l'attaque génocidaire contre Israël du 7-Octobre, tout en encourageant de nouvelles atrocités de ce genre», a déclaré Netanyahu dans un communiqué, faisant référence à l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
5:53
Les Houthis menacent le port israélien de Haïfa d'un «blocus naval»
Les rebelles houthis du Yémen ont annoncé lundi qu'ils allaient mettre en place un «blocus naval» de Haïfa, le principal port israélien, prévenant que les navires s'y rendant seraient désormais des «cibles».

«Toutes les compagnies dont les navires sont présents ou se dirigent vers ce port sont informées qu'à compter de cette annonce, le port (...) a été inclus dans notre liste de cibles», a indiqué le porte-parole houthi Yehya Saree.



Cette décision «est une réponse à l'aggravation de l'agression brutale israélienne contre notre peuple et à Gaza», a-t-il déclaré, ajoutant que leurs attaques contre Israël «cesseraient une fois que l'agression contre Gaza prendrait fin et que le blocus (de l'enclave) serait levé».
20:10
Macron, Starmer et Carney ne resteront «pas les bras croisés»
Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont prévenu lundi qu'ils ne resteraient «pas les bras croisés» face aux «actions scandaleuses» du gouvernement israélien à Gaza. Ils ont menacé de «mesures concrètes» s'il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l'aide humanitaire.

«Nous nous opposons fermement à l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza», disent les dirigeants, selon lesquels le «niveau de souffrance humaine» est «intolérable» dans l'enclave palestinienne.

Ils jugent «tout à fait insuffisante» l'annonce de l'accès octroyé à «une quantité minimale de nourriture» et demandent «au gouvernement israélien d'arrêter ses opérations militaires à Gaza et d'autoriser immédiatement l'entrée de l'aide humanitaire».

Tout en reconnaissant le droit d'Israël à se «défendre» contre «le terrorisme» et en demandant «au Hamas de libérer immédiatement les derniers otages qu'il retient si cruellement depuis le 7 octobre 2023», les trois dirigeants estiment que l'escalade menée par les autorités israéliennes est «totalement disproportionnée».
15:11
Gaza: les secours font état de 52 personnes tuées par Israël
La Défense civile de Gaza a indiqué lundi qu'au moins 52 personnes avaient été tuées dans les bombardements de l'armée israélienne. Cette dernière a intensifié son offensive dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.
«Le bombardement israélien sur Gaza s'est poursuivi depuis minuit et durant les premières heures de la matinée, faisant 52 martyrs», a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il a précisé que les bombardements étaient toujours en cours dans l'arpès-midi et que les forces israéliennes avaient «élargi leur opération terrestre».
12:07
Gaza: «deux millions de personnes sont affamées», selon le chef de l'OMS
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est alarmé lundi du risque de famine qui augmente dans la bande de Gaza où «deux millions de personnes affamées» selon lui.

«Le risque de famine à Gaza augmente avec la rétention délibérée de l'aide humanitaire, y compris de nourriture, dans le cadre du blocus en cours», a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l'ouverture de la réunion annuelle des Etats membres de l'organisation à Genève.

Tedros Adhanom Ghebreyesus.
10:44
Israël va prendre le contrôle «de tout le territoire» de la bande de Gaza
Israël va prendre le contrôle «de tout le territoire» de la bande de Gaza, a déclaré lundi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en plein regain d'offensive militaire sur le petit territoire palestinien.

«Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire de la bande», a dit Netanyahu dans une vidéo publiée sur son compte Telegram. «Nous ne cédons pas. Mais pour réussir, il faut agir de manière à ce qu'on ne nous arrête pas», a-t-il ajouté.
17:54
Un «projectile» tiré depuis Gaza tombe en Israël
L'armée israélienne a annoncé dimanche qu'un «projectile» tiré depuis la bande de Gaza était tombé dans le sud d'Israël, à proximité du territoire palestinien, tandis qu'un autre avait été «intercepté».

«Suite aux sirènes qui ont retenti à Kissoufim, deux projectiles ont été identifiés en train de pénétrer en Israël depuis le centre de la bande de Gaza», indique un communiqué militaire, ajoutant qu'un «des projectiles a été intercepté et l'autre est tombé dans une zone dégagée».

L'armée israélienne avait peu auparavant annoncé le lancement de «vastes opérations terrestres» dans la bande de Gaza.
16:04
Tsahal débute une «vaste opération terrestre» à Gaza
L'armée israélienne a annoncé dimanche lancer de «vastes opérations terrestres» dans la bande de Gaza, en parallèle de négociations indirectes à Doha pour obtenir un cessez-le-feu. Tsahal avait intensifié ses bombardements samedi.
7:34
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen, depuis où les rebelles houthis visent régulièrement le territoire israélien. L'aviation israélienne avait bombardé deux ports au Yémen vendredi soir.

«Suite aux sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs régions en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté», a indiqué l'armée sur son compte Telegram.

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont aussi ciblé des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.
20:42
De plus en plus critiqué, Israël élargit son offensive à Gaza
Israël a annoncé samedi élargir son offensive pour vaincre le Hamas dans la bande de Gaza. Le pays doit toutefois affronter des appels internationaux croissants en faveur d'un cessez-le-feu après 19 mois de guerre dévastatrice.

Dans le même temps, le Hamas palestinien a déclaré qu'un nouveau cycle de négociations indirectes avec Israël visant à mettre fin à la guerre avait débuté à Doha «sans aucune condition préalable». Il n'a pas fourni d'autres précisions.

Après la fin d'une tournée dans le Golfe du président américain Donald Trump, l'armée israélienne a annoncé avoir «lancé des frappes d'envergure et acheminé des forces pour prendre le contrôle de zones» du territoire palestinien.

Le but «de l'expansion de l'opération est d'atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas», a-t-elle précisé, en allusion aux otages israéliens enlevés durant l'attaque du 7-Octobre.

Samedi, la Défense civile à Gaza a fait état de 10 morts dans les bombardements israéliens notamment à Jabalia (nord) et Khan Younès (sud).

A pied, entassés avec quelques effets personnels dans des camionnettes ou sur des charrettes, de nombreux habitants ont fui Jabalia après les bombardements. D'autres restés sur place, dont des enfants, font la queue au milieu des destructions pour recevoir un repas préparé par une association caritative.

A Tel-Aviv, comme chaque samedi, des centaines d'Israéliens ont manifesté contre le gouvernement Netanyahu, brandissant des pancartes appelant à l'arrêt de la guerre et à un accord pour la libération des otages.


18:49
Eurovision: une TV espagnole avertie pour ses commentaires sur Gaza
Le groupe public de radio et télévision espagnol RTVE, qui diffuse l'Eurovision en Espagne, a été rappelé à l'ordre par l'Union européenne de radio-télévision (UER). Son présentateur avait rappelé le nombre de décès liés à l'offensive israélienne à l'occasion du passage de la candidate israélienne, Yuval Raphael, lors de la deuxième demi-finale jeudi soir.

Selon le quotidien espagnol El Pais, qui a révélé l'information, cette mise en demeure a été adressée par courrier à la directrice de la production de contenus de RTVE, Ana María Bordas, par ailleurs cheffe de la délégation espagnole à l'Eurovision.

Dans ce courrier, l'UER, qui organise l'Eurovision, assure que «les déclarations politiques pouvant compromettre la neutralité du concours sont interdites» et menace RTVE d'«amendes punitives» si des commentaires sur Gaza venaient à être répétés à l'antenne lors de la finale samedi soir.

«Nous pouvons confirmer que nous avons parlé de cette question à RTVE et leur avons clairement indiqué que les commentateurs doivent maintenir leur neutralité lors de la diffusion du Concours Eurovision de la Chanson», a confirmé l'UER dans un court message transmis à l'AFP.
7:41
L'armée israélienne dit intensifier son offensive
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir entamé des «frappes d'envergure» à Gaza dans le cadre des «étapes initiales» de l'intensification prévue de son offensive sur le territoire palestinien.



Après une trêve de deux mois, l'armée a repris son offensive le 18 mars dans l'enclave et s'est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement israélien a annoncé au début mai un plan pour la «conquête» de Gaza, qu'Israël avait occupée de 1967 à 2005, nécessitant le déplacement interne de «la plupart» de ses 2,4 millions d'habitants.

L'agence de défense civile de Gaza a affirmé que les frappes israéliennes avaient tué au moins 100 personnes vendredi, après avoir fait état de plus de 80 morts mercredi et plus de 100 morts jeudi.

Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d'aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d'habitants, maintenant menacés d'une «famine de masse» selon plusieurs ONG
18:17
L'ONU met en garde contre un «nettoyage ethnique» à Gaza
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a déploré vendredi l'escalade des attaques israéliennes dans la bande de Gaza.

«Cette dernière vague de bombes, obligeant les gens à se déplacer sous la menace d'attaques encore plus intenses, la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l'aide humanitaire, soulignent qu'il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui défie le droit international et équivaut à un nettoyage ethnique», a-t-il déclaré dans un communiqué.
22:42
Le dernier hôpital de Gaza traitant le cancer est hors service
Le dernier hôpital de Gaza fournissant des soins cardiaques et de cancérologie a cessé de fonctionner à la suite d'une attaque israélienne, a indiqué jeudi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le chef de l'agence sanitaire des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré sur X que l'attaque de mardi avait laissé l'hôpital européen de Khan Younes «gravement endommagé et inaccessible». Il n'est «plus fonctionnel», a-t-il déclaré, ajoutant qu'une équipe de l'OMS avait évacué le personnel médical d'urgence qui se trouvait sur place pendant l'attaque.

Le chef de l'OMS a précisé que «la fermeture de l'hôpital a interrompu des services vitaux, notamment la neurochirurgie, les soins cardiaques et le traitement du cancer, qui ne sont pas disponibles ailleurs dans la bande de Gaza».

«Cette fermeture met également fin au rôle de l'établissement en tant que plaque tournante pour les évacuations médicales, ce qui met encore plus à rude épreuve un système de santé déjà débordé», a-t-il ajouté.
22:02
120 morts dans de nouveaux bombardements israéliens à Gaza
Les secours palestiniens ont recensé 120 morts jeudi dans des bombardements israéliens dans la bande de Gaza dévastée et assiégée. En Cisjordanie, Israël a promis d'utiliser «tous les moyens» pour retrouver les auteurs de tirs qui ont coûté la vie dans la nuit à une Israélienne enceinte.

L'aviation israélienne a en particulier visé le nord et le sud de la bande de Gaza, un territoire ravagé par plus de 19 mois d'offensive.

«Chaque jour, il y a des morts, chaque jour des blessés. On ne sait pas quand notre tour viendra», témoigne un habitant dans le nord, Amir Saleha. A Khan Younès, dans le sud, Maryam Ashour, en larmes, caresse le linceul enveloppant le corps de sa soeur, convoyé à l'hôpital Nasser avec d'autres victimes. La jeune femme travaillait comme bénévole pour des programmes d'une agence onusienne destinés aux enfants, dit-elle.
21:30
Israël dit avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile lancé depuis le Yémen, un tir qui a déclenché des sirènes d'alerte antiaérienne à Jérusalem et dans le centre d'Israël. C'est la troisième fois en trois jours que l'armée annonce une telle interception.
7:36
Soutien à Gaza: cofondateur de Ben & Jerry's expulsé à Washington
Le cofondateur de la célèbre marque américaine de crèmes glacées Ben & Jerry's, Ben Cohen, a été expulsé d'une audition parlementaire mercredi à Washington après avoir dénoncé le soutien du gouvernement américain à Israël dans sa guerre à Gaza. L'homme est connu pour ses prises de position à gauche et critiques de la politique d'Israël.

Interrogé lors de l'audition, il a lancé «le congrès finance des bombes pour tuer des enfants à Gaza». Avec d'autres militants qui ont interrompu la séance, ce patron accuse les parlementaires américains de financer le soutien militaire à Israël en prévoyant des coupes budgétaires dans les programmes d'assurance-santé aux Etats-Unis.

Une vidéo du collectif pacifiste Codepink montre Ben Cohen, 74 ans, être escorté menottes aux poignets par la police du Capitole, alors qu'il lançait: «Il faut qu'ils laissent rentrer la nourriture dans Gaza. Il faut qu'ils nourrissent les enfants qui meurent de faim».

6:57
Cisjordanie: la femme enceinte blessée dans des tirs est décédée
L'Israélienne enceinte blessée dans des tirs sur son véhicule mercredi soir en Cisjordanie occupée est décédée, et les médecins ont pu faire naître son bébé par césarienne, a annoncé jeudi l'hôpital Beilinson.

«Après avoir lutté pour sauver la vie de la femme gravement blessée par des tirs (...) et arrivée en état de réanimation, l'équipe médicale a été contrainte de prononcer son décès(...) une césarienne a été pratiquée en salle de traumatologie pour sauver son fœtus, et dès sa naissance, les médecins ont entamé des efforts de réanimation», selon le communiqué de l'hôpital situé près de Tel-Aviv.
6:50
Trump demande à la Syrie une normalisation avec Israël
Le président américain Donald Trump a rencontré mercredi à Ryad le président syrien islamiste Ahmad al-Chareh, lui réclamant de normaliser ses relations avec Israël, après avoir annoncé une levée des sanctions contre son pays, dans un changement de cap majeur. Sitôt arrivé au Qatar après une visite en Arabie saoudite, le président américain a par ailleurs annoncé que la compagnie aérienne Qatar Airways avait passé une commande de 160 avions pour une valeur de 200 milliards de dollars à Boeing.

La rencontre avec le président par intérim syrien s'est «très bien passée», a confié Donald Trump aux journalistes dans l'avion, parlant d'un «homme jeune et séduisant. Un gars costaud». Le portrait élogieux est frappant, pour un homme qui a figuré un temps sur une liste des jihadistes recherchés par les Etats-Unis, devenu président par intérim après avoir renversé en décembre Bachar al-Assad à la tête d'une coalition de forces islamistes.



Donald Trump a assuré que le dirigeant syrien était prêt à accéder à sa demande d'une normalisation des relations avec Israël, avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis 1948.
6:50
Cisjordanie: une Israélienne enceinte blessée par des tirs
L'armée israélienne a annoncé mercredi que deux civils israéliens avaient été blessés dans des tirs sur leur véhicule en Cisjordanie occupée, selon les secours. Une des victimes, une femme enceinte d'une trentaine d'années, est «dans un état critique». «Des équipes médicales luttent actuellement en salle de traumatologie pour sauver la vie de la femme et celle de son foetus», a déclaré un porte-parole de l'hôpital de Beilinson, où elle a été transportée.

Plus tôt, l'armée a indiqué dans un communiqué qu'«un terroriste [avait] ouvert le feu sur un véhicule israélien», près de Bruchin, une colonie israélienne sauvage, dans le centre de la Cisjordanie. «A la suite de l'attaque, deux civils israéliens ont été blessés à des degrés divers et reçoivent actuellement des soins médicaux», a-t-elle ajouté.



De leur côté, les services d'urgence ont indiqué qu'une femme «autour de la trentaine», qui se trouvait au volant, était «dans un état critique avec des blessures par balles» tandis qu'un passager, un homme «autour de la quarantaine», était «dans un état grave», blessé par balles également. L'auteur des tirs n'a à ce stade pas été retrouvé.

Dans un communiqué de ses services, le premier ministre Benyamin Netanyahou s'est déclaré «profondément choqué par l'attentat horrible commis [...] contre une femme en fin de grossesse et son mari, alors qu'ils se rendaient à la maternité». «Cet acte abominable illustre parfaitement la différence entre nous, qui chérissons et défendons la vie, et les vils terroristes dont l'objectif est de nous tuer», a-t-il dit.
6:46
Gaza: une fondation dit vouloir distribuer de l'aide d'ici fin mai
Une ONG, créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), a annoncé mercredi qu'elle entendait commencer à distribuer de l'aide dans la bande de Gaza assiégée par Israël d'ici à la fin du mois de mai.

Plus aucune aide humanitaire n'est entrée depuis le 2 mars dans le territoire palestinien, pourtant vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis qui y habitent. Nombre d'organismes, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d'une «famine de masse» si le blocus de l'aide par l'armée israélienne se poursuit.



Peu de choses sont connues sur cette fondation dont le siège est enregistré depuis février à Genève, mais les Etats-Unis ont apporté leur caution la semaine dernière à cette initiative, sans dévoiler toutefois s'ils y contribuaient de façon directe.

L'annonce du lancement des opérations d'aide d'ici à la fin du mois fait suite «à des discussions avec des responsables israéliens visant à permettre l'acheminement d'une aide transitoire à Gaza dans le cadre des mécanismes existants pendant que la construction des sites de distribution sécurisés de la GHF est achevée», a indiqué la fondation dans un communiqué.
6:43
Au moins 80 morts dans des raids à Gaza, selon les secours
La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d'avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d'une tournée régionale de Donald Trump.

En visite à Doha, le président américain s'est entretenu de la bande de Gaza avec l'émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. «Je pense que cela va mener à de bonnes choses (...) nous avançons et avons un bon plan ensemble», a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à «poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre», déclenchée par l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.



Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar - médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et Witkoff s'est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Sur le terrain, l'armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque «de forte intensité». Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia.
6:47
Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des «activités terroristes». Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.

Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé «un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès», dans le sud du territoire palestinien. «Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs», a-t-elle ajouté.

Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait «provoqué la mort de patients», sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir «assassiné» le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.
20:41
Le Hamas annonce la libération d'un otage israélo-américain
La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé lundi la libération de l'otage Edan Alexander. L'Israélo-américain était retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants. La Libération de ce seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d'un an et demi. «Les Brigades al-Qassam viennent de libérer le soldat sioniste et citoyen américain Edan Alexander, à la suite de contacts avec l'administration américaine, dans le cadre des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu», ont-elles déclaré dans un communiqué. Il aurait été remis à la Croix-Rouge.


Des manifestantes avec le portrait d'Edan Alexander.

L'armée israélienne a indiqué qu'il serait transféré vers un centre d'accueil à Réim, dans le sud d'Israël, où sa famille le rejoindra, avant d'être emmené par avion à l'hôpital Ichilov, à Tel-Aviv. «Je suis impatiente et heureuse. Nous attendons de pouvoir serrer Edan dans nos bras et sentir qu'il est vraiment avec nous», a déclaré sa grand-mère Varda Ben Baruch dans son appartement de Tel-Aviv.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a remercié le président américain de son aide pour cette libération, selon son bureau. Il a annoncé par ailleurs l'envoi d'une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les autres captifs, après une rencontre à Jérusalem avec l'émissaire américain Steve Witkoff, alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'une trêve sont au point mort. Après l'annonce de la libération d'Edan Alexander, le Hamas a appelé l'administration Trump à «poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre» dans la bande de Gaza, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des «discussions directes» avec Washington.


Benjamin Netanyahou

Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d'une pause dans les combats à l'occasion de sa libération. «Il n'y a plus d'avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès» (sud), s'est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville. «Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces», a dit pour sa part Somaya Abou Al-Kas, 34 ans.
22:57
Israël étudie une proposition de loi menaçant des ONG critiques
Le Parlement israélien a commencé à étudier lundi la recevabilité d'un projet de nouvelles réglementations imposant des contraintes aux ONG de défense des droits humains basées en Israël et critiques du gouvernement. Selon un communiqué d'organisations de la société civile israélienne visées par ce projet, débattu lors d'une séance préliminaire en commission diffusée par la télévision du Parlement, l'idée est de taxer à 80% les dons fait par des pays étrangers à des structures qui ne reçoivent pas de financement publics.

Par ailleurs, ces mêmes organisations ne pourraient plus saisir les tribunaux israéliens, ce qu'elles font régulièrement par exemple pour contester la constitutionnalité de politiques. Les ONG concernées sont celles qui ne reçoivent pas de financement publics - ce qu'elles expliquent par leur dénonciation des actions du gouvernement, notamment dans les Territoires palestiniens. Elles dépendent généralement de subsides étrangers pour fonctionner, notamment ceux de l'Union européenne qui dit partager leur volonté de protéger les droits humains et les valeurs démocratiques.

«Si elle était adoptée, cette loi paralyserait de fait les organisations de défense des droits de l'Homme qui surveillent les actions du gouvernement», estime le communiqué de la coalition des ONG. Elles appellent la communauté internationale à «s'opposer publiquement» à cette initiative parlementaire. «Il s'agit d'une mesure très sévère, y compris à l'encontre des pays qui soutiennent largement ces ONG», renchérit Eszter Koranyi, de l'association Combattants pour la paix, qui gère des programmes d'échanges entre Israéliens et Palestiniens.

Ces dernières années, Israël a mis en place des réglementations stigmatisant des organisations de défense des droits humains, en particulier celles liées à l'étranger. «Ce projet de loi représente une escalade dangereuse dans la campagne en cours visant à discréditer et à affaiblir financièrement les organisations de défense des droits humains en Israël», abonde Noa Sattath, de l'Association pour les droits civils en Israël (ACRI).

Si la commission doit encore se prononcer sur la recevabilité du projet, les ONG pensent que celui-ci pourrait aller rapidement au bout du processus législatif en quelques semaines seulement car selon elles, la majorité des 120 élus de la Knesset soutient l'idée. «Nous sommes en train de dépasser la Hongrie» (dans les dérives autoritaires), affirme Avner Gvaryahu du Centre Ofek pour les politiques publiques, évoquant une «guillotine» pour la société civile.
20:41
Israël frappe des infrastructures des rebelles Houthis à Hodeida
L'armée israélienne a annoncé lundi soir avoir mené des frappes aériennes sur des infrastructures des Houthis à Hodeida, dans le sud du Yémen, au lendemain d'un tir de missile sur l'aéroport international de Tel-Aviv revendiqué par ces rebelles alliés de l'Iran.

Les frappes ont été menées «en réponse aux attaques répétées du régime terroriste houthi contre l'Etat d'Israël» à l'aide de missiles et de drones, indique un communiqué militaire. Selon l'armée, «les infrastructures terroristes frappées dans le port de Hodeida» servent au «transfert d'armes et d'équipement militaire iraniens». L'armée ajoute avoir frappé une cimenterie à l'est de la ville qu'elle qualifie de «ressource économique importante pour les Houthis».
20:40
Gaza: l'aide humanitaire «ne doit pas être politisée» (CICR)
L'aide humanitaire doit être «acheminée immédiatement» à Gaza et «ne doit pas être politisée», a indiqué lundi un porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). «Le CICR reste attaché à répondre aux besoins humanitaires à Gaza mais il doit être autorisé à le faire dans le respect des principes humanitaires fondamentaux d'impartialité, d'humanité et d'indépendance», a déclaré Christian Cardon, porte-parole du CICR à Genève, à l'AFP.

«L'aide humanitaire ne doit pas être politisée. L'ampleur des besoins des civils à Gaza est actuellement écrasante et l'aide doit être acheminée immédiatement», a-t-il ajouté, rappelant qu'«en vertu du droit humanitaire international, Israël a l'obligation d'utiliser tous les moyens disponibles pour s'assurer que les besoins fondamentaux de la population civile sous son contrôle soient satisfaits».

«Nous sommes conscients des problèmes de sécurité, mais compte tenu de l'immense besoin d'aide humanitaire, nous insistons de toute urgence pour que les autorités accélèrent le processus d'acheminement de l'aide vitale à la population de Gaza et facilitent la mise en place d'un environnement sûr pour sa distribution», a-t-il également relevé.

Les Nations unies ne cessent d'alerter sur la catastrophe humanitaire et le risque de famine auxquels sont exposés les quelque 2,4 millions de Palestiniens de ce territoire soumis à un blocus total par Israël depuis le 2 mars. Le cabinet de sécurité israélien estime qu'il y a «actuellement suffisamment de nourriture» dans la bande de Gaza et a consenti à la «possibilité d'une distribution humanitaire» si cela venait à être «nécessaire», a indiqué une source officielle lundi.

Israël accuse le Hamas de détourner l'aide humanitaire, et justifie son blocus de la bande de Gaza par la nécessité de faire pression sur le mouvement pour qu'il libère les otages. De son côté, le Hamas a accusé lundi Israël de «chantage» à l'aide humanitaire.

«La politisation et le détournement de l'aide constituent un défi global, et nous comprenons les inquiétudes», a relevé le porte-parole du CICR. Il a expliqué que l'organisation «gère et distribue les fournitures humanitaires directement ou conjointement avec ses partenaires».
15:02
Le chef, limogé, du Shin Bet met en cause Netanyahu
Le chef des services de sécurité intérieure israéliens, limogé par Benjamin Netanyahu, a accusé le Premier ministre d'avoir exigé de lui une loyauté personnelle. Il s'exprimait dans une déclaration écrite sous serment à la Cour suprême.

Il s'agit du dernier épisode de la saga juridico-politique qui oppose Netanayhu à Ronen Bar, le chef du Shin Bet, dont le limogeage annoncé par le gouvernement a provoqué un tollé dans une grande partie de l'opinion israélienne et provoqué des manifestations de masse.

Sa mise à l'écart est contestée notamment par l'opposition, qui y voit le signe d'une dérive autocratique du pouvoir, et par la procureure générale de l'Etat.

La Cour suprême israélienne a appelé le 8 avril le gouvernement et la procureure générale à trouver un compromis autour de ce limogeage après la Pâque juive, qui vient de s'achever.

«Obéir à Netanyahu et pas la Cour suprême»
Bar pourrait démissionner prochainement, selon des médias, mettant ainsi fin à cette saga juridico-politique. Dans sa déclaration sous serment lundi, il accuse Benjamin Netanyahu de lui avoir notamment demandé une loyauté personnelle.

«Il était clair» que, dans le cas d'une crise constitutionnelle, il devait obéir à Netanyahu et pas à la Cour suprême, écrit-il dans le document, diffusé par les services de la procureure générale.

Dans sa déclaration, Bar rejette fermement les accusations du dirigeant et de son entourage selon lesquelles le Shin Bet n'a pas alerté le Premier ministre et les autres services de sécurité à temps de l'attaque du 7 octobre 2023.
9:45
Secouristes tués à Gaza: des «exécutions sommaires» dénoncées
La Défense civile palestinienne a accusé lundi l'armée israélienne d'«exécutions sommaires» lors de la fusillade dans laquelle 15 secouristes ont été tués en mars dans la bande de Gaza. Elle contredit les conclusions d'une enquête interne publiées la veille par l'armée israélienne.

«La vidéo filmée par l'un des ambulanciers prouve que le narratif de l'occupation israélienne est faux et démontre qu'elle a procédé à des exécutions sommaires», a déclaré à l'AFP Mohammed Al-Moughair, un responsable de la Défense civile à Gaza.

Ce dernier a aussi accusé Israël de chercher à «contourner» ses obligations au regard du droit international.

Le 23 mars, quelques jours après la reprise de leur offensive dans la bande de Gaza, des troupes israéliennes avaient tiré sur des équipes de la Défense civile et du Croissant-Rouge à Rafah, dans le sud du territoire palestinien.

Israël affirme que six membres du Hamas, le mouvement islamiste palestinien que son armée combat en représailles à l'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 sur le sol israélien, se trouvaient à bord des ambulances prises sous les tirs.
Elle a 9 ans et documente Gaza comme une vraie journaliste
Video: watson
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