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++EN DIRECT Guerre entre Israël et le Hamas à Gaza++

L'Iran promet une «réponse forte» ++ Un haut responsable tué

Suivez en direct les dernières infos sur la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et ses implications dans le monde.
13.06.2025, 06:1413.06.2025, 06:16
Team watson
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  • Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque contre Israël, perpétrant plusieurs massacres de civils.
  • Depuis, l'armée israélienne a lancé une offensive avec l'objectif d'éradiquer le Hamas de la bande de Gaza.
  • Récemment, un blocus de deux mois de la bande de Gaza y a aggravé les pénuries de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments, faisant craindre une famine.
  • L'escalade militaire et les souffrances des civils nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les alliés historiques d'Israël.
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6:12
L'armée iranienne promet une «réponse forte» à l'attaque d'Israël
L'Iran a promis une «réponse forte» aux frappes aériennes israéliennes meurtrières qui ont touché plusieurs zones du pays vendredi, y compris des installations nucléaires. Le guide suprême iranien a menacé Israël d'un sort «amer et douloureux».

«Les forces armées répondront certainement à cette attaque sioniste», a déclaré le porte-parole de l'état-major des forces armées, ajoutant qu'Israël «paiera un lourd tribut et doit s'attendre à une réponse forte des forces armées iraniennes».

Une nouvelle série d'explosions a été entendue dans la capitale iranienne vendredi matin. «La défense aérienne a été activée», a rapporté la télévision d'État. Les explosions ont également été entendues par des correspondants dans la ville.
6:11
Israël: l'armée «ne peut promettre un succès absolu» contre l'Iran
Le chef d'état-major israélien a déclaré vendredi qu'il ne pouvait «promettre un succès absolu» dans la campagne militaire «historique» lancée par son pays contre l'Iran. Il a mis en garde contre le «bilan» de possibles représailles iraniennes sur Israël.

«Citoyens d'Israël [...] le régime iranien tentera de nous attaquer en riposte et le bilan attendu sera différent de ce à quoi nous sommes habitués», a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir dans une intervention télévisée. «Nous sommes engagés dans une campagne historique, sans précédent», a-t-il ajouté.
Avec cette campagne militaire contre la République islamique d'Iran, Israël se trouve à un «moment décisif», a affirmé pour sa part le ministre israélien de la défense, Israël Katz, dans un communiqué. «Il s'agit d'un moment décisif dans l'histoire de l'Etat d'Israël et dans l'histoire du peuple juif».

Selon lui, «l'Iran est plus déterminé que jamais à réaliser son projet de destruction d'Israël. Nous sommes à un tournant décisif. Si nous le manquons, nous n'aurons aucun moyen d'empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires qui mettront en danger notre propre existence», a-t-il encore dit.
6:10
Des morts en Iran, dont le chef des gardiens de la révolution
Les frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels à Téhéran ont fait plusieurs morts civils, dont des enfants, a indiqué vendredi l'agence officielle iranienne Irna. Le puissant chef des gardiens de la révolution, Hossein Salami, a également été tué.

«Le général de division Hossein Salami, chef du corps des gardiens de la révolution islamique, est tombé en martyr dans l'attaque du régime israélien», a rapporté les agences de presse Tasnim et Mehr. La télévision publique fait état pour sa part de flammes et de fumée au quartier général des gardiens de la révolution situé dans la rue Pirouzi, dans l'est de Téhéran.



Un responsable sécuritaire israélien a pour sa part indiqué que le chef d'état-major iranien, le général Mohammed Bagheri, a probablement été tué dans l'attaque israélienne. «Des spécialistes du nucléaire de premier plan ont été éliminés dans les premières frappes», a ajouté ce responsable sous couvert d'anonymat.

Des explosions ont été entendues vendredi matin dans la ville de Natanz, dans la province centrale iranienne d'Ispahan, où se trouve un important site nucléaire, selon la télévision d'Etat iranienne. Le site abrite l'une des principales installations d'enrichissement d'uranium.
6:09
L'opération israélienne en Iran durera autant «que nécessaire»
L'opération militaire israélienne lancée dans la nuit de jeudi à vendredi au «coeur» du programme nucléaire iranien durera «autant de jours que nécessaire», a déclaré vendredi le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, dans un message vidéo.

«Il y a quelques instants, Israël a lancé [...] une opération militaire ciblée visant à repousser la menace iranienne pour la survie même d'Israël. Cette opération se poursuivra autant de jours qu'il sera nécessaire pour éliminer cette menace», déclare Netanyahou. «Nous avons frappé [au] coeur du programme d'enrichissement [d'uranium] de l'Iran. Nous avons frappé le coeur du programme nucléaire militaire de l'Iran. Nous avons ciblé la principale installation d'enrichissement de l'Iran à Natanz», a-t-il ajouté.



Israël a aussi frappé des «scientifiques» iraniens «travaillant sur la bombe iranienne» ainsi que le «coeur du programme de missiles balistiques de l'Iran», encore déclaré Netanyahou.
6:08
Etats-Unis pas impliqués dans les frappes israéliennes sur l'Iran
Les Etats-Unis n'ont pas participé ni fourni d'aide aux frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué jeudi un responsable américain. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio prévenu Téhéran de ne pas «cibler les intérêts américains».

Israël a dit aux Etats-Unis que frapper l'Iran était «nécessaire pour sa défense», a précisé le secrétaire d'Etat américain dans un communiqué. La «priorité» des Etats-Unis est de protéger ses forces dans la région, a-t-il ajouté.



Le président américain Donald Trump avait dit plus tôt dans la journée rester «engagé à régler de manière diplomatique la question du nucléaire iranien» et avait exhorté Israël, proche allié des Etats-Unis, à ne pas mener de frappes contre l'Iran.
6:07
Israël cible des installations du programme nucléaire de l'Iran
Israël a frappé des installations du programme nucléaire iranien et d'autres sites militaires à travers l'Iran, a déclaré vendredi une source militaire israélienne à des journalistes. L'armée israélienne a elle dit avoir «achevé la première phase» de ses frappes.

«Les frappes que nous menons sont des dizaines de frappes visant des cibles militaires et des cibles liées au programme nucléaire dans différentes régions de l'Iran», a déclaré cette source, ajoutant que l'armée israélienne pensait que l'Iran avait la capacité de frapper Israël «d'une minute à l'autre».
6:07
Gaza: l'assemblée générale de l'ONU exige un cessez-le-feu immédiat
Après le veto américain au Conseil de sécurité, l'assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à prendre «toutes les mesures nécessaires» pour faire pression sur Israël. Le texte, adopté par 149 voix contre 12 et 19 abstentions, a été dénoncé par Israël et les Etats-Unis.

Comme le texte bloqué au conseil la semaine dernière par Washington déterminé à protéger son allié israélien, la résolution non contraignante «exige un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent» à Gaza ainsi que la libération des otages. Mais la résolution va plus, mettant directement en cause Israël. Elle «exige qu'Israël, puissance occupante, mette immédiatement fin au blocus, ouvre tous les points de passage» et permette la distribution de l'aide humanitaire «en quantité suffisante» dans tout le territoire palestinien, où la situation est désastreuse après plus de 20 mois de guerre.
Elle condamne également «fermement toute utilisation de la famine contre des civils comme méthode de guerre et le refus illicite de l'accès humanitaire». Après plus de deux mois de blocage total, Israël a permis l'ouverture à la fin mai de centres de distribution d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) autour desquels se sont produits une série d'événements meurtriers.
6:15
Israël: échec d'un projet de loi en vue d'élections anticipées
Le Parlement israélien a rejeté jeudi matin d'une courte majorité un projet de loi présenté par l'opposition visant à sa dissolution, qui aurait pu mener à des élections anticipées. Le texte a été rejeté en première lecture par 61 des 120 députés de la Knesset.

L'ensemble des partis d'opposition avaient présenté le projet alors que la majorité apparaissait désunie sur l'épineuse question de la conscription des juifs ultra-orthodoxes. Ceux-ci bénéficient depuis des décennies d'une exemption de plus en plus mal acceptée par la société israélienne, alors que le pays est en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza depuis l'attaque lancée par le mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.



L'opposition espérait faire tomber le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, en ralliant les partis ultra-orthodoxes alliés du premier ministre Benyamin Netanyahou, et qui avaient menacé de le lâcher. Après cet échec, l'opposition devra attendre six mois pour retenter de dissoudre la Knesset.
6:13
Gaza: membres de l'organisation humanitaire GHF tués par le Hamas
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington et Israël mais critiquée par les ONG, a affirmé qu'au moins cinq de ses employés palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés mercredi par le Hamas. Les employés attaqués étaient palestiniens.

«Cette nuit, vers 22H00 [21h00 en Suisse], un bus transportant plus d'une vingtaine de membres de l'équipe de la Fondation humanitaire de Gaza [...] a été violemment attaqué par le Hamas», a déclaré l'organisation dans un communiqué. «Nous sommes encore en train de faire le point, mais ce que nous savons est terrible: il y a au moins cinq morts, plusieurs blessés et nous craignons que certains membres de notre équipe aient été pris en otage», a-t-elle déploré.



La GHF est déployée depuis la fin mai dans le territoire palestinien, où elle affirme avoir distribué plus d'un million de repas.
6:12
Fuite sur les plans israéliens contre l'Iran: un analyste condamné
Un ancien analyste de la CIA, arrêté dans l'enquête sur la publication en octobre de documents classés confidentiel concernant les plans de frappes israéliennes contre l'Iran, a écopé jeudi de 37 mois de prison. Il travaillait pour la principale agence américaine de renseignement depuis 2016.

Asif Rahman, 34 ans, a été condamné par un tribunal fédéral de Virginie, aux Etats-Unis, pour rétention et transmission illégales d'informations classifiées relevant de la sécurité nationale. Il avait plaidé coupable en janvier.
En poste pour la CIA à l'étranger, il avait été arrêté le 12 novembre au Cambodge par le FBI, la police fédérale américaine. Malgré la diffusion sur Telegram de ces documents, notamment des analyses d'images de satellite réalisées par des agences fédérales américaines, Israël a riposté à la fin octobre au tir par l'Iran de quelque 200 missiles vers son territoire au début du même mois.

La République islamique a affirmé qu'il s'agissait de représailles aux frappes israéliennes qui ont tué au Liban le chef du Hezbollah chiite, Hassan Nasrallah, et un général iranien, Abbas Nilforoushan, et à l'assassinat à Téhéran du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël.
6:11
Israël annonce le retour des dépouilles de deux otages de Gaza
Les forces israéliennes ont récupéré les dépouilles de deux otages dans la bande de Gaza, ont annoncé mercredi l'armée et le premier ministre, Benjamin Netanyahu, alors qu'Israël poursuit son offensive dans le territoire palestinien. Un communiqué de l'armée indique que la dépouille de Yaïr Yaakov, enlevé lors de l'attaque du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023 en Israël et tué le même jour, et celle d'un autre otage, ont été retrouvées au cours d'une opération dans le sud de la bande de Gaza.

Yaïr Yaakov avait été enlevé le 7 octobre 2023 à l'âge de 59 ans avec sa compagne Meirav Tal (53 ans), alors que le couple s'était réfugié dans la pièce sécurisée de sa maison du kibboutz Nir Oz. Le lendemain de l'attaque, les proches du couple tombaient sur une vidéo montrant que les assaillants étaient parvenus à forcer la porte de l'abri à l'aide de grenades.



Israël annoncera en février 2024 que Yaïr Yaakov avaity été tué le jour de son enlèvement et emmené mort dans la bande de Gaza. Son épouse, elle, sera libérée le 28 novembre 2023 pendant la première trêve.

Avant cette annonce, 54 personnes étaient toujours retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, sur un total de 251 enlevées le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.
22:57
Israël: manoeuvre autour d'un vote de dissolution au Parlement
Le Parlement israélien se prépare mercredi soir à une longue nuit après le dépôt d'un projet de loi présenté par l'opposition portant sur sa dissolution, ce qui ouvrirait la voie à des élections anticipées. L'opposition tente de capitaliser sur le mécontentement des partis ultra-orthodoxes, soutiens clé de la coalition du premier ministre, Benjamin Netanyahu, qui ont menacé de joindre leurs voix à ce projet.

Pour tenter de retarder l'échéance du vote et permettre un accord de dernière minute avec ses partenaires menaçant de claquer la porte, la majorité a multiplié les points à l'ordre du jour. Vers 23h30 (22h30 en Suisse), les orateurs se succèdent à la tribune. La presse israélienne estime qu'un vote sur le projet de dissolution présenté par l'opposition pourrait ne pas intervenir avant 02h00 jeudi (en Suisse).

Même si la dissolution est approuvée en lecture préliminaire à l'issue de cette mise aux voix, le gouvernement de M. Netanyahu disposera d'un sursis pour essayer de ramener dans le rang les ultra-orthodoxes, puisque le texte devra encore franchir trois autres votes avant d'être définitivement adopté. En cas d'échec, l'opposition devra attendre six mois pour présenter un nouveau projet.

Dans un communiqué commun publié mercredi main, les chefs des partis d'opposition ont indiqué avoir «décidé de soumettre au vote un projet de loi de dissolution de la Knesset aujourd'hui» et retiré tous leurs autres points de l'ordre du jour afin de donner toutes les chances à cette initiative d'aboutir. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, est menacé de chuter sur la question du service militaire des juifs ultra-orthodoxes.
21:30
Israël: les militants encore présents seront tous expulsés
Les quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l'eurodéputée de gauche radicale Rima Hassan - brièvement placée à l'isolement selon une ONG - seront expulsés jeudi et vendredi, a annoncé mercredi la diplomatie française.

Le retour en France de la franco-palestinienne Rima Hassan et d'un autre ressortissant français est prévu jeudi soir à Roissy-Charles-De-Gaulle, aéroport où arriveront vendredi soir deux autres militants qui naviguaient sur le bateau, a appris l'AFP de source aéroportuaire. «Merci à nos agents pour leur mobilisation admirable qui a permis cette issue rapide, en dépit du harcèlement et de la diffamation dont ils ont été l'objet», a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot.

L'ONG israélienne de défense des droits humains Adalah a également indiqué mercredi que deux des militants pro-palestiniens arrêtés sur le voilier, dont Rima Hassan, avaient été placés à l'isolement. Adalah a par la suite précisé que Rima Hassan avait été sortie de son isolement.

Contacté par l'AFP, le ministère des Affaires étrangères israélien n'a pas commenté ces informations.

Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, dont la Suédoise Greta Thunberg, étaient partis d'Italie le 1er juin à bord d'un voilier pour «briser le blocus israélien» de Gaza
21:25
Ignazio Cassis demande à Israël davantage d'aide à Gaza et sonde Ramallah
Ignazio Cassis demande à Israël de garantir davantage d'aide pour la bande de Gaza. Au terme de sa visite éclair au Proche-Orient, le conseiller fédéral estime également la reconnaissance d'un Etat palestinien prématurée, mais elle viendra «un jour».



«Les Israéliens ont sous-estimé la tâche de l'aide humanitaire pour deux millions de personnes», a affirmé le Tessinois à Keystone-ATS, après avoir entendu mardi soir trois représentants humanitaires à Jérusalem. «La quantité et la manière de distribuer n'est pas conforme au droit international humanitaire (DIH)», ajoute-t-il, demandant davantage de nourriture pour la population, qu'elle soit acheminée par des acteurs israéliens ou internationaux.

Il a relayé mercredi ces préoccupations à son homologue israélien Gideon Saar et a demandé que davantage de camions puissent entrer «immédiatement» dans la bande de Gaza. Selon lui, celui-ci a admis que l'assistance acheminée n’était pas suffisante. Mais l'Etat hébreu attribue ce problème au Hamas, accusé de pillages. M. Saar «a pris bonne note de nos préoccupations», sans rien promettre, ajoute le conseiller fédéral.

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), instrument israélien pour contrôler l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, «pose problème parce qu'elle ne suit pas les principes humanitaires», ajoute Ignazio Cassis. «Selon les indications données par des organisations humanitaires et par le gouvernement israélien, elle est en train de les apprendre», dit-il, affirmant avoir appris son existence par la presse.

Selon l'ONU et des organisations humanitaires, les premières distributions menées par cette entité ont fait des dizaines de victimes dans des tirs attribués à l’Etat hébreu. Et l'ensemble de la population de la bande de Gaza est désormais affamée.

«J'ai assez peu de compréhension pour tous ceux qui demandent continuellement de condamner, comme si ce fait pouvait sauver des vies», dit-il. «Ce qui me préoccupe, c'est de faire un pas concret vers une solution». La situation dans la bande de Gaza ne lui plaît pas. «Mais je ne peux me contenter de dire qu'elle est inacceptable. Je me dois d'aller au-delà du désarroi», explique-t-il.

A quelques jours d'une conférence à New York sur la solution à deux Etats, le conseiller fédéral voulait aussi affiner la réflexion suisse sur cette réunion. Après sa discussion avec le premier ministre palestinien Mohammad Mustafa à Ramallah, il est conforté dans la conviction que l'Autorité palestinienne est consciente de sa tâche, même si la mise en oeuvre d'une bonne gouvernance et du contrôle du territoire est encore un processus incomplet.

17:53
Gaza: 31 personnes tuées par des tirs en cherchant de l'aide
La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des personnes allant chercher de l'aide humanitaire mercredi, faisant 31 morts et environ 200 blessés dans le territoire palestinien. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat. «Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (...) qui allaient chercher de la nourriture au centre d'aide américain», près du carrefour des Martyrs appelé Netzarim par les Israéliens, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours.

«Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05h30 (04h30 en Suisse), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils», a affirmé le porte-parole de la Défense civile. Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Le directeur de l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza (nord), Mohammad Abou Salima, a déclaré à l'AFP qu'il avait reçu les corps de 24 personnes tuées alors qu'elles attendaient d'entrer dans le centre d'aide et qu'il soignait 96 blessés.
10:33
Gaza: 31 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide
La Défense civile de Gaza a indiqué que 31 personnes avaient été tuées et environ 200 blessées mercredi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

«Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés a la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (...) qui allaient chercher de la nourriture au centre d'aide américain», a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.



Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.
10:32
Bateau pour Gaza: les militants détenus en Israël sous statut d'immigré illégal
Les quatre militants pro-palestiniens français encore détenus en Israël, dont l'eurodéputée Rima Hassan, ont un statut «d'immigré illégal» et «le but est de les mettre dans un avion vers la France le plus rapidement possible», a déclaré mercredi l'ambassadeur israélien à Paris.



«Ils vont rencontrer un juge qui décidera s'ils peuvent être rapatriés vers la France immédiatement ou s'ils ont le droit de rester en Israël», a déclaré Joshua Zarka, auditionné devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. «Ils sont rentrés illégalement en Israël» et «leur statut est un statut d'immigré illégal», a-t-il insisté. «Le but est de les mettre dans un avion vers la France le plus rapidement possible», a-t-il encore dit.

«Ils sont maintenus dans un centre de détention qui n'est pas une prison», a-t-il également précisé.
10:28
Premier ministre palestinien à Ignazio Cassis: «nous survivons»
Nous survivons». Le premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a accueilli mercredi matin à Ramallah le conseiller fédéral Ignazio Cassis en le remerciant d'être venu constater les tensions dans la région. «Merci de nous recevoir malgré cette situation difficile», lui a affirmé le Tessinois au début d'une rencontre d'une heure. «C'est une période intéressante», lui a rétorqué Mustafa, en charge également des Affaires étrangères pour l'Autorité palestinienne.

Les deux hommes doivent notamment aborder la conférence prévue à New York la semaine prochaine sur la solution à deux Etats. La Suisse doit arrêter sa position, alors que des pays pourraient reconnaître un Etat palestinien lors de cette réunion.
Auparavant, le conseiller fédéral s'était rendu dans les nouveaux bureaux de la coopération suisse à Ramallah. Il doit ensuite thématiser à Jérusalem les difficultés humanitaires dans la bande de Gaza avec le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar.
22:52
Fin de collaboration entre banques israéliennes et palestiniennes
Le gouvernement israélien a annoncé mardi l'annulation d'une dérogation permettant aux banques israéliennes de travailler avec des banques palestiniennes, ce qui menace de paralyser les institutions financières palestiniennes.

«Dans le contexte de la campagne de délégitimation menée par l'Autorité palestinienne contre l'Etat d'Israël au niveau international, le ministre des Finances Bezalel Smotrich a demandé (...) d'annuler l'indemnité accordée aux banques traitant avec les banques exerçant dans les territoires de l'Autorité palestinienne», a déclaré le ministère israélien des Finances dans un communiqué.

En mai 2024, Bezalel Smotrich avait déjà menacé de couper ce lien, vital pour les banques palestiniennes, en représailles à la reconnaissance de l'État de Palestine par trois pays européens.

Le système financier et bancaire palestinien est très dépendant de ce renouvellement de la dérogation israélienne, qui protège les banques israéliennes d'éventuelles poursuites judiciaires liées à des transactions avec leurs homologues palestiniennes, par exemple en matière de financement du terrorisme.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen avait prévenu que le fait de couper les banques palestiniennes de leurs homologues israéliennes risquerait de créer une crise humanitaire. L'écrasante majorité des échanges en Cisjordanie se font en shekels, la monnaie nationale israélienne, car l'Autorité palestinienne ne dispose pas d'une banque centrale lui permettant d'imprimer sa propre monnaie.
22:40
Yémen: Israël frappe le port de Hodeida contrôlé par les Houthis
Israël a mené mardi matin des frappes sur le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les rebelles houthis, en représailles aux attaques menées par ces insurgés soutenus par l'Iran contre son territoire. «Des navires lance-missiles de la marine israélienne ont frappé des cibles appartenant au régime terroriste des Houthis dans le port de Hodeida (...) en réponse aux actions agressives du régime houthi envers l'Etat d'Israël, notamment le lancement de missiles et de drones vers le territoire et les citoyens israéliens», a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, avaient rapporté plus tôt deux frappes israéliennes visant les quais de ce port stratégique sur la mer Rouge, dans l'ouest du pays, sans faire état de victimes. Ces insurgés, membres de l'«axe de la résistance» à Israël piloté par Téhéran, ont mené des dizaines d'attaques de missiles et de drones sur Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

La quasi-totalité de leurs tirs a été interceptée. Ils ont aussi attaqué des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.

Mardi soir, l'armée israélienne a annoncé que «des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël à la suite d'un projectile lancé depuis le Yémen». Des journalistes de l'AFP ont entendu de fortes détonations au loin au-dessus de Jérusalem, semblables à celles d'interceptions précédentes de projectiles. Les Houtis ont revendiqué en soirée l'attaque par la voix de leur porte-parole militaire, Yahya Saree, qui a précisé dans une vidéo que des combattants avaient tiré «deux missiles balistiques» en direction du principal aéroport israélien.
22:38
Gaza: 15 morts près d'un centre d'aide - «tirs de sommation»
La Défense civile de Gaza a indiqué mardi que 15 personnes avaient été tuées par des tirs israéliens en essayant d'entrer dans un centre de distribution de colis alimentaires, tandis que l'armée israélienne a reconnu avoir effectué des «tirs de sommation». Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) le 27 mai de points de distribution d'aide humanitaire dans le territoire palestinien, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 12 personnes avaient été tuées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes qui attendaient d'entrer dans un centre d'aide de la GHF dans le centre de Gaza à l'aube. Il a également indiqué qu'au cours de la nuit de lundi à mardi, trois personnes avaient été tuées par des tirs et des bombardements israéliens au nord de Wadi Gaza, dans le centre la bande de Gaza, alors qu'elles attendaient d'entrer dans le même centre géré par la GHF.

«Plusieurs milliers de civils et de personnes affamées s'étaient rassemblés dans l'espoir d'atteindre le centre d'aide américain près du pont de Wadi Gaza et du couloir de Netzarim», a-t-il déclaré à l'AFP.

Le couloir de Netzarim est une bande de terre militarisée par Israël qui coupe Gaza en deux, de la frontière israélienne à la Méditerranée, et qui sépare le nord du reste du territoire. L'armée israélienne a reconnu des «tirs de sommation» lors d'un incident survenu mardi près d'un centre alimentaire, mais a déclaré que le nombre de blessés ne correspondait pas à ses données.
22:08
Thunberg expulsée, les autres militants attendent
Après son arrestation à bord d'un bateau d'aide pour Gaza avec d'autres militants pro-palestiniens qui ont été emmenés à l'aéroport Ben Gourion en vue de leur expulsion, la Suédoise Greta Thunberg a été mardi par avion en Suède via la France. Parmi les 12 personnes qui se trouvaient à bord du voilier, le Madleen, deux Français ont accepté d'être expulsés dès mardi tandis que quatre autres ont décliné dans l'attente d'une décision de justice, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

A son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy dans l'après-midi, Greta Thunberg a déclaré à des journalistes que les passagers du bateau parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien de Gaza», avaient été «kidnappés» par Israël lors de l'interception du bateau en mer lundi matin. «Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël», a-t-elle affirmé, ajoutant n'avoir «enfreint aucune loi» avec les autres militants, français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.

C'est la première fois depuis plusieurs années que Greta Thunberg, une icône de la lutte contre le changement climatique et soucieuse de réduire son propre impact carbone, prend l'avion. Selon une source aéroportuaire, elle doit s'envoler à destination de Stockholm dans la soirée.

Les passagers du bateau transportant de l'aide humanitaire pour Gaza voulaient «briser le blocus israélien» dans le territoire palestinien en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois de guerre. Souhaitant elle aussi «briser le blocus israélien», une caravane de solidarité avec Gaza, composée de plusieurs centaines de Tunisiens voulant rallier le territoire palestinien, est passée mardi en Libye avant de se diriger vers l'Egypte, selon les organisateurs évoquant un «acte symbolique».

L'interception du voilier Madleen par la marine israélienne s'est produite lundi matin à environ 185 kilomètres à l'ouest de la côte de Gaza. Ses passagers ont été conduits mardi à l'aéroport Ben Gourion en vue de leur rapatriement, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.

«Ceux qui refusent de signer les documents d'expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne, pour autoriser leur expulsion», a indiqué le ministère sur son compte X.

Les six militants français ont reçu la visite de diplomates français, a indiqué Jean-Noël Barrot. «Deux d'entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l'ont refusé», a déclaré à des journalistes M. Barrot, précisant que l'eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.

Loubna Touma, une avocate d'Adalah, ONG israélienne de défense des droits de la minorité arabe qui assiste la plupart des militants arrêtés, notamment des Français, a déclaré à l'AFP que la principale raison du refus avancée par les militants pour signer le document d'expulsion est qu'ils contestent le fait d'être entrés illégalement en Israël.
22:00
Netanyahu accueille chaleureusement le président argentin
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accueilli chaleureusement le président argentin, Javier Milei, pour sa deuxième visite d'Etat mardi.«Javier, vous êtes un véritable ami d'Israël!», s'est-il exclamé en recevant le dirigeant sud-américain, soulignant que le mot hébreu pour ami ressemblait à Javier.

Arrivé en Israël tard dans la nuit de lundi à mardi, Javier Milei s'est immédiatement rendu au mur des Lamentations, le site le plus sacré du judaïsme, dans la Vieille ville de Jérusalem. Il a déclaré que le pays occupait une place spéciale dans son coeur. Il s'agit du deuxième déplacement du président argentin en Israël, après un voyage en février 2024 pour sa première visite d'Etat après son élection en 2023.

Cette visite intervient à un moment où Israël est de plus en plus critiqué au sein de la communauté internationale en raison de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, qui a dévasté le territoire palestinien, plongé dans une grave crise humanitaire après plus de vingt mois de bombardements.



Javier Milei a salué «la force de Benjamin Netanyahu dans la gestion de la guerre et exprimé son soutien inconditionnel à l'Etat d'Israël», selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien. Auparavant, il avait rencontré le président israélien, Isaac Herzog: «en tant que nation, nous voulons nous tenir fermement à vos côtés alors que vous traversez ces jours sombres», a-t-il dit. «Nous ne céderons pas aux critiques résultant de la lâcheté ou de la complicité avec la barbarie», a-t-il ajouté.

Après s'être rendu au mur des Lamentations où il a prié, Javier Milei avait déclaré: «je vous remercie pour cet accueil chaleureux et sincère. Je soutiendrai toujours pleinement le peuple d'Israël», selon un communiqué de l'autorité qui gère le site. Mercredi, il devrait rencontrer les parents des citoyens israélo-argentins qui ont été enlevés par le Hamas et emmenés à Gaza lors de l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël. Il s'adressera également au Parlement israélien.
21:00
Gaza: crimes contre l'humanité contre les écoles et sites religieux
L'armée israélienne a perpétré des crimes contre l'humanité d'extermination en ciblant des civils réfugiés dans des écoles et des sites religieux, selon des enquêteurs onusiens. Ils ont dénoncé mardi à Genève une volonté d'affecter les prochaines «générations». «Nous voyons de plus en plus d'indications qu'Israël mène une campagne concertée pour éliminer la vie des Palestiniens à Gaza», dit la présidente de la Commission d'enquête internationale sur Israël et les territoires palestiniens, Navi Pillay.

L'Etat hébreu a recouru à des frappes aériennes, des bombardements, des incendies et des destructions sur 90% des écoles et des universités, ajoute le rapport des trois enquêteurs qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU.

«Des preuves significatives» d'utilisation d'écoles et de sites religieux pour des raisons militaires, notamment la conversion d'une université en synagogue pour les troupes, ont aussi été obtenues. Le même reproche est fait à la branche militaire du Hamas dans une école, en violation du droit international humanitaire (DIH), ajoute également le rapport.

Les forces israéliennes ont brûlé et démoli plusieurs écoles dans des situations où la Commission a pu établir que cette approche était délibérée et n'était pas utile. Selon elle, cette volonté montre que l'Etat hébreu cherche à priver les prochaines générations de possibilités d'éducation publique.



Des soldats ont enregistré et diffusé des vidéos parfois avant de détruire certaines infrastructures. Plus de 650'000 enfants sont déscolarisés en raison des frappes depuis octobre 2023. Le fait de cibler des civils dans des écoles constitue en lui-même un crime de guerre, ajoutent les trois enquêteurs.

L'éducation a également été affectée en Cisjordanie par les offensives militaires israéliennes. Plus de 806 000 étudiants palestiniens en ont été les victimes. Et Israël a trop peu oeuvré pour empêcher les colons de s'en prendre à plusieurs sites de ce territoire, explique encore le rapport. En outre, l'Etat hébreu a harcelé, suspendu, renvoyé ou même humilié et détenu des étudiants palestiniens en Israël seulement parce que ceux-ci avaient exprimé leur solidarité avec la population de la bande de Gaza. Les jeunes femmes ont été ciblées.

«Ce qui est notamment perturbant, c'est la nature répandue des attaques contre les sites d'éducation qui se sont étendues bien au-delà de la bande de Gaza pour affecter tous les enfants palestiniens», ajoute Navi Pillay. La Commission, rejetée par Israël, a déjà dénoncé par le passé des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre.

A Gaza, plus de la moitié des sites religieux ou culturels ont été endommagés. Notamment des immeubles religieux où étaient réfugiés des habitants, tuant plusieurs centaines de personnes au total. L'armée israélienne aurait dû éviter de provoquer des conséquences pour les civils, insistent encore les trois enquêteurs. Dans les dix cas examinés attentivement, les enquêteurs n'ont observé aucune légitimité militaire des cibles. En Cisjordanie, Israël a déplacé de force des populations et empêché leur accès à des sites religieux et culturels.
20:00
Cisjordanie: 2 morts palestiniens dans une opération militaire
Au moins deux Palestiniens ont été tués au cours d'une vaste opération militaire israélienne qui a débuté tôt mardi autour de la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que les autorités avaient été informées par Israël du décès de Nidal Amira, 40 ans, et Khaled Amira, 35 ans.

Peu après minuit, des dizaines de véhicules militaires sont entrés dans cette grande ville palestinienne, a constaté un correspondant de l'AFP, qui précise qu'un couvre-feu avait été annoncé la veille par haut-parleurs.
18:27
Cisjordanie: dizaines de blessés dans une opération militaire
Des dizaines de Palestiniens ont été blessés au cours d'une vaste opération militaire israélienne qui a débuté tôt mardi autour de la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Peu après minuit, des dizaines de véhicules militaires sont entrés dans cette grande ville palestinienne, a constaté un correspondant de l'AFP, qui précise qu'un couvre-feu avait été annoncé la veille par haut-parleurs.

Naplouse est située dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, particulièrement visé depuis le début le 21 janvier de l'opération «Mur de Fer», présentée par l'armée comme une offensive contre des groupes armés palestiniens. L'armée a dit mener une opération «antiterroriste» dans un communiqué publié mardi après-midi où elle indique avoir fouillé «plus de 250 structures», arrêté six personnes et confisqué des armes.



Les opérations militaires se concentrent sur la vieille ville, une zone densément peuplée, en bordure d'une grande place du centre-ville où des jeunes et des enfants brûlent des pneus et jettent des pierres sur les véhicules blindés de l'armée israélienne. L'armée a tiré des gaz lacrymogènes depuis ces voitures. Deux journalistes de l'AFP ont vu deux hommes être touchés par des tirs de soldats, et l'armée emporter au moins un des deux corps. L'armée a indiqué que ses soldats avaient «neutralisé deux terroristes» qui avaient, selon elle, tenté de voler une arme. Elle a ajouté que des soldats avaient été blessés à ce moment-là.

Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré avoir pris en charge au moins 64 blessés, la plupart pour inhalation de gaz lacrymogène. Des centaines de journalistes, y compris de médias internationaux, sont présents sur place. Ce quartier, habituellement très fréquenté, semble presque vide, et la plupart des commerces sont fermés. Les bâtiments publics, notamment les écoles, ont été fermés sur ordre du gouvernorat de Naplouse.
17:22
Arrivée en Israël d'Ignazio Cassis, en visite au Proche-Orient
Ignazio Cassis est arrivé mardi en Israël pour une visite éclair qui le mènera aussi en Cisjordanie. En proie à des critiques grandissantes ces dernières semaines, le conseiller fédéral veut se faire sa propre idée de la situation actuelle au Proche-Orient. Le Tessinois a atterri à Tel-Aviv en milieu d'après-midi, a constaté sur place un journaliste de Keystone-ATS. Mardi soir, il rencontrera à Jérusalem les représentants d'organisations soutenues par la Suisse et actives dans la bande de Gaza.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) doit ensuite retrouver mercredi matin le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa puis le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar. La Suisse doit arrêter sa position avant la conférence à l'ONU sur la solution à deux Etats prévue du 17 au 20 juin à New York. Outre les ONG, des parlementaires, des dizaines d'anciens ambassadeurs suisses et des centaines de membres du personnel du DFAE ont reproché à Ignazio Cassis de ne pas avoir un ton suffisamment ferme sur l'attitude israélienne.

17:20
Incitation à violence: 4 pays sanctionnent 2 ministres israéliens
Le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège ont imposé des sanctions contre deux ministres israéliens d'extrême droite, les accusant d'«incitation à la violence» contre des Palestiniens en Cisjordanie, ont annoncé ces pays mardi dans un communiqué conjoint. Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich «ont incité à une violence extrême et à de graves violations des droits humains des Palestiniens», ont déclaré les ministres des Affaires étrangères de ces pays, cité dans le communiqué.Prôner «le déplacement forcé de Palestiniens et la création de nouvelles colonies israéliennes est effroyable et dangereux», ont-ils ajouté, parlant d'actions «inacceptables».

Le gouvernement israélien a condamné cette décision avant même son annonce officielle. «Il est scandaleux que des représentants élus et des membres du gouvernement soient soumis à ce type de mesures», a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar lors d'une conférence de presse.

Les mesures annoncées mardi «se concentrent» sur la Cisjordanie, expliquent les cinq ministres dans leur communiqué. «Mais bien sûr, cela ne peut être considéré indépendamment de la catastrophe à Gaza. Nous restons consternés par les immenses souffrances des civils, y compris le refus de l'aide» humanitaire de base, ajoutent-ils. «Il ne doit pas y avoir de transfert illégal de Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, ni de réduction du territoire de la bande de Gaza», écrivent également les ministres.

Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, des figures de l'extrême droite israélienne, sont désormais frappés d'une interdiction de voyager au Royaume-Uni et verront leurs avoirs dans ce pays gelés.

En mai, Bezalel Smotrich, ministre des Finances, avait annoncé la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée. Il a à plusieurs reprises manifesté son soutien à une annexion totale de la Cisjordanie par Israël. Il est un fervent partisan du plan du président américain Donald Trump de déplacer de force les Palestiniens hors de la bande de Gaza et a récemment déclaré que «Gaza sera totalement détruite». De son côté, Itamar Ben Gvir avait déclenché un tollé international après avoir participé l'été dernier à une prière avec plusieurs centaines de fidèles juifs sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, troisième lieu saint de l'islam.

Le Royaume-Uni a durci le ton envers Israël depuis l'intensification de son offensive à Gaza au printemps. Londres a annoncé en mai suspendre les négociations bilatérales pour un accord de libre-échange, convoqué l'ambassadrice Tzipi Hotovely et annoncé de nouvelles sanctions contre des colons en Cisjordanie.
9:23
Greta Thunberg à bord d'un avion pour la France
La militante suédoise Greta Thunberg, qui était parmi les 12 militants pro-palestiniens du bateau pour Gaza arraisonné par Israël, est à bord d'un avion mardi à destination de la France, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères.

«Greta Thunberg quitte Israël dans un avion à destination de la France», a indiqué le ministère sur son compte X où il a publié une photo de la militante assise sur un siège passager.

8:54
La marine israélienne a frappé le port yéménite de Hodeida
La marine israélienne a frappé mardi avec des navires lance-missiles le port de Hodeida, dans l'ouest du Yémen. Elle répondait aux récents tirs de missiles et de drones des rebelles houthis vers le territoire israélien, selon un communiqué de l'armée israélienne. «Ce matin (mardi), des navires lance-missiles de la marine israélienne ont frappé des cibles appartenant au régime terroriste des Houthis dans le port de Hodeida (...) en réponse aux actions agressives du régime houthi envers l'Etat d'Israël, notamment le lancement de missiles et de drones vers le territoire et les citoyens israéliens», a précisé l'armée dans le communiqué.

La chaîne des rebelles houthis au Yémen a rapporté de son côté des frappes israéliennes contre le port de Hodeida, au lendemain d'un appel de l'armée israélienne à évacuer trois ports yéménites. «Deux frappes de l'ennemi israélien ont visé les quais du port de Hodeida», dans l'ouest du pays, a affirmé Al-Massirah TV.
6:34
Les militants du bateau pour Gaza transférés à l'aéroport
Les militants pro-palestiniens du voilier Madleen, arraisonné par l'armée israélienne alors qu'il tentait de rallier la bande de Gaza, ont été transférés à l'aéroport de Tel-Aviv en vue de leur rapatriement. Parmi les douze militants figure la Suédoise Greta Thunberg.

«Ceux qui refusent de signer les documents d'expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne, pour autoriser leur expulsion», a indiqué mardi le ministère israélien des affaires étrangères sur le réseau social X, ajoutant que les militants avaient rencontré à l'aéroport les consuls de leurs pays respectifs.



Le Madleen a été arraisonné par Israël lundi matin alors qu'il tentait de rallier la bande de Gaza avec de l'aide humanitaire et les douze militants pro-palestiniens à son bord. Escorté par deux navires de la marine israélienne, le bateau est arrivé dans la soirée dans le port d'Ashdod, dans le sud d'Israël.

La coalition de la flottille pour la liberté, qui a affrété le bateau, a confirmé que ses militants étaient sous la garde des autorités israéliennes et qu'ils «pourraient être autorisés à partir depuis Tel Aviv» dès la nuit de lundi à mardi. «Nous continuons d'exiger la libération immédiate de tous les volontaires», a écrit l'organisation sur X, affirmant que «leur détention est illégale et constitue une violation du droit international».
6:33
Gaza: l'hôpital Al-Amal est «pratiquement hors-service» selon l'OMS
L'hôpital Al-Amal à Gaza est «pratiquement hors-service» en raison de l'«intensification des hostilités à proximité», a averti lundi le directeur général de l'OMS. Il n'y a désormais plus qu'un seul hôpital disposant d'une unité de soins intensifs à Khan Younès.

«L'accès à l'hôpital est obstrué, ce qui empêche les nouveaux patients de recevoir des soins et entraîne davantage de décès qui auraient pu être évités», indique le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X. «L'hôpital a encore des patients qui ont besoin de soins, mais n'en accepte pas de nouveaux», ajoute-t-il.



Selon Tedros, deux équipes médicales d'urgence - l'une nationale, l'autre internationale - «font encore de leur mieux pour servir les patients encore présents avec le peu de matériel médical laissé sur place».
6:28
Gaza: nouveaux morts près d'un centre d'aide
La défense civile de la bande de Gaza a annoncé que 10 personnes avaient été tuées et plus de 30 blessées lundi par des tirs israéliens en tentant d'accéder à des centres de distribution d'aide. L'armée israélienne affirme avoir tiré des «coups de semonce» ou «en direction de suspects».

Ces événements sont les derniers en date d'une série de tirs ayant coûté la vie, selon la défense civile et la Croix-Rouge internationale, à plusieurs dizaines de Palestiniens à proximité de centres de distribution d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) depuis que celle-ci a commencé à la fin mai à distribuer des colis-repas dans le territoire palestinien dévasté par la guerre.



Selon le porte-parole de la défense civile, l'armée israélienne a tiré «à plusieurs reprises» sur des personnes attendant de pouvoir atteindre ce centre. Ces tirs ont fait six morts vers 06h20 et quatre autres vers 14h30, a-t-il dit.
6:27
Israël appelle la population à évacuer trois ports du Yémen
L'armée israélienne a appelé lundi soir la population à évacuer trois ports au Yémen, prélude à des frappes contre des infrastructures des rebelles houthis, qui tirent régulièrement des missiles vers Israël en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.

«En raison de l'utilisation des ports maritimes par le régime terroriste houthi (...) nous appelons toutes les personnes présentes» dans les ports de Ras Issa, Hodeida et Al-Salif «à les évacuer immédiatement et à s'en éloigner, pour leur sécurité», écrit le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message en arabe diffusé sur X et Telegram.
18:06
La guerre à Gaza doit cesser, dit le chef de la gauche israélienne
Le chef de file de l'opposition israélienne de gauche, Yaïr Golan, a appelé lundi à la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza. Il a affirmé que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne représentait plus «la grande majorité» des Israéliens.

«Aujourd'hui, le gouvernement d'Israël ne représente pas la grande majorité des Israéliens», a déclaré Yaïr Golan, président du parti démocrate et ancien chef adjoint de l'armée.

Il s'exprimait à quelques jours d'un vote prévu au Parlement, qui pourrait faire tomber le gouvernement et ouvrir la voie à des élections anticipées, sur la question de la conscription des juifs ultra-orthodoxes.

Après plus de 20 mois de guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Israël «devrait mettre fin à la guerre dès que possible», a déclaré Yaïr Golan à des journalistes.

Son parti, une alliance de formations de gauche, ne dispose que de quatre sièges sur 120 à la Knesset, ce qui en fait l'un des plus petits groupes politiques. Mais dans un pays où la formation de coalitions est essentielle pour obtenir une majorité au Parlement, même des partis relativement petits peuvent exercer un pouvoir considérable.

16:39
Donald Trump va parler à Netanyahu lundi
Donald Trump va s'entretenir lundi matin, heure de Washington, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a indiqué à l'AFP un haut responsable américain, confirmant des informations de presse.

Le président américain, qui vient de retarder son départ de la résidence militaire de Camp David où il a passé la journée de dimanche, pousse fortement pour un accord sur le nucléaire iranien, projet qui bute sur de vives résistances du gouvernement israélien.
12:22
Ankara critique l'interception israélienne du Madleen
La Turquie a critiqué Israël pour avoir intercepté et dérouté lundi matin le bateau à destination de Gaza transportant des militants. Ankara a évoqué une «attaque odieuse», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

«L'intervention des forces israéliennes sur le navire Madleen (...) alors qu'il naviguait dans les eaux internationales est une violation flagrante du droit international», a déclaré le ministère.
7:42
Le bateau pour Gaza intercepté par Israël
Le bateau humanitaire Madleen qui tentait de rallier Gaza avec à son bord notamment l'activiste suédoise Greta Thunberg a été dérouté dans la nuit de dimanche à lundi par les autorités israéliennes, qui ont invité ses passagers à «retourner dans leurs pays».



Le voilier «fait route en toute sécurité vers les côtes d'Israël. Il est prévu que les passagers retournent dans leurs pays», a indiqué le ministère des Affaires étrangères israélien dans un communiqué.

Après une escale en Egypte, il était arrivé à moins de 31 milles nautiques (57 km) de Gaza en dépit de l'ordre donné par Israël à son armée de l'en empêcher.

Au cours de la nuit, l'organisation Freedom Flotilla Coalition, qui a affrété le bateau, avait annoncé que l'armée israélienne avait arraisonné celui-ci.

«La liaison a été perdue avec le Madleen. L'armée israélienne a arraisonné le bateau», avait-elle indiqué sur Telegram, affirmant que l'équipage avait été «kidnappé par les forces israéliennes».
22:20
Israël ordonne d'empêcher l'arrivée à Gaza d'un navire humanitaire
Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée d'empêcher l'arrivée à Gaza d'un navire humanitaire avec à son bord des militants parmi lesquels l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg. Celui-ci dit vouloir «briser le blocus israélien».

«J'ai donné pour instruction à Tsahal d'empêcher le navire Madleen d'atteindre Gaza» où l'armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

«A Greta l'antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n'arriverez pas à Gaza», a ajouté Israël Katz, cité par un communiqué de son bureau.
22:18
L'armée israélienne confirme avoir identifié le corps de Sinouar
L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza tué le 13 mai dans une frappe dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste.

«A l'issue d'un processus d'identification, il est désormais confirmé que le corps de Mohammed Sinouar a été localisé dans le tunnel souterrain situé sous l'hôpital européen de Khan Younès», dans le sud de la bande de Gaza, a précisé l'armée dans un communiqué.

«Sinouar a été éliminé avec le commandant de la brigade de Rafah, Mohammad Sabaneh, lors d'une opération (...) le 13 mai 2025, alors qu'il se cachait dans un centre de commandement et de contrôle souterrain», a-t-elle ajouté.

«Au cours des recherches effectuées dans le tunnel souterrain, plusieurs objets appartenant à Sinouar» ont été retrouvés, ainsi que «d'autres corps de terroristes» dont l'identification est en cours d'examen, selon le communiqué.

Le porte-parole de l'armée, le général de brigade Effie Defrin, a déclaré à des journalistes auxquels l'armée a fait visiter le site dimanche que le corps de Sinouar avait été retrouvé «sous l'hôpital, juste en dessous de la salle des urgences, d'une enceinte, et de quelques pièces».

Il a été confirmé par des «tests ADN et d'autres examens» que le corps était bien celui de Mohammed Sinouar, a-t-il souligné. Sa mort avait été annoncée le 28 mai par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Son frère Yahya Sinouar, l'ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, avait été tué à Gaza en octobre 2024.

Figure énigmatique du Hamas à Gaza, Mohammed Sinouar passait pour l'un des derniers hauts dirigeants du Hamas encore actif dans la bande de Gaza.

Selon des experts du mouvement islamiste, Mohammed Sinouar dirigerait par intérim la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur pendant politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.
20:23
Le Madleen poursuit sa course malgré l'avertissement israélien
Le navire humanitaire Madleen, en route vers Gaza pour «briser le blocus israélien», va poursuivre sa course malgré l'ordre donné par Israël à son armée de l'empêcher de rallier le territoire palestinien, ont affirmé dimanche les militants à son bord, parmi lesquels l'activiste suédoise Greta Thunberg.

«Nous resterons mobilisés jusqu'à la dernière minute - jusqu'à ce qu'Israël coupe Internet et les réseaux», a déclaré l'eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe par l'AFP à bord du Madleen, actuellement dans les eaux égyptiennes.

«Nous n'avons pas peur» des Israéliens, a de son côté affirmé l'activiste allemande Yaesmin Acar, qui compte parmi les douze passagers, les autres étant six Français, une Suédoise, un Brésilien, un Espagnol, un Turc et un Néerlandais.

«Le message qu'ils nous envoient (...) ne nous fait pas reculer», a-t-elle ajouté.

Le navire, qui se trouvait à 14h00 GMT (16h00 en Suisse) à 150 miles nautiques de Gaza selon un live sur Telegram, est parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas, et y livrer une cargaison d'aide.
20:22
Israël ordonne d'empêcher l'arrivée à Gaza d'un navire humanitaire
Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée d'empêcher l'arrivée à Gaza d'un navire humanitaire avec à son bord des militants parmi lesquels l'activiste écologiste suédoise Greta Thunberg. Celui-ci dit vouloir «briser le blocus israélien».

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré avoir «donné pour instruction à Tsahal d'empêcher le navire Madleen d'atteindre Gaza» et de «briser le blocus maritime de Gaza» où l'armée israélienne est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël.

«A Greta l'antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n'arriverez pas à Gaza», a ajouté Israël Katz dans un communiqué de son bureau.

Les organisateurs de l'expédition à bord du Madleen avaient indiqué samedi avoir atteint les côtes égyptiennes et se rapprocher de Gaza, en vue d'apporter de l'aide humanitaire et «briser le blocus israélien» imposé au territoire palestinien menacé de famine, selon l'ONU.

Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza. Parmi les personnes à bord figurent des ressortissants allemands, français, brésiliens, turcs, suédois, espagnols et néerlandais.
15:54
Gaza: la Défense civile fait état d'au moins 36 morts
La Défense civile de Gaza a indiqué qu'au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d'entre elles près d'un centre d'aide. L'armée a fait état de tirs de sommation en direction de «suspects».

Les forces israéliennes ont par ailleurs annoncé samedi avoir ramené au cours d'une opération spéciale à Gaza le corps d'un otage thaïlandais enlevé lors de l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.

Après 21 mois de guerre, Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse, l'ONU mettant en garde contre une famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l'aide humanitaire.

L'armée israélienne y a intensifié à la mi-mai son offensive dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.

Samedi à l'aube, «six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam», où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.
13:28
13 morts, dont 6 près d'un centre d'aide à Gaza
La Défense civile de Gaza a indiqué samedi que 13 personnes avaient été tuées par les forces israéliennes dans deux lieux distincts. Six d'entre elles ont succombé à des tirs près d'un centre d'aide soutenu par les Etats-Unis, dans le sud du territoire palestinien.

Tôt ce matin «six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes, près du rond-point d'Alam». Des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah.

Un témoin a raconté que des milliers de personnes s'étaient rassemblées près du rond-point, et «au moment où certaines tentaient d'avancer vers le centre d'aide, les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l'air, puis sur des civils».

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'elle vérifiait les faits.

10:26
Le corps d'un otage thaïlandais ramené en Israël
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé samedi que le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 avait été ramené au pays.

«À la suite d'une opération spéciale de Tsahal (l'armée israélienne) et du Shin Bet (service de sécurité intérieure) dans la région de Rafah, le corps de Natpong Pinta, qui avait été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre, a été ramené en Israël».
22:14
Gaza: Londres menace Israël de «nouvelles actions concrètes»
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a averti jeudi Israël de «nouvelles actions concrètes en réponse» à la poursuite de son offensive à Gaza et aux restrictions imposées sur l'aide humanitaire, après une réunion à Londres avec le roi Abdallah II de Jordanie.

«Le Premier ministre a réaffirmé que si Israël ne cessait pas son offensive militaire et ne levait pas ses restrictions sur l'aide humanitaire, le Royaume-Uni et ses partenaires prendraient de nouvelles actions concrètes en réponse», a déclaré un porte-parole de Downing Street dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont discuté de «la gravité de la situation intolérable à Gaza» et des «développements préoccupants» en Cisjordanie. «Il était vital d'assurer un cessez-le-feu durable, la libération de tous les otages et la livraison rapide et massive de l'aide humanitaire», a souligné le porte-parole.

Le mois dernier, le Royaume-Uni a suspendu ses négociations de libre-échange avec Israël et convoqué son ambassadrice au ministère des Affaires étrangères en raison de la conduite d'Israël dans la guerre à Gaza.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a vivement condamné le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant l'expansion de ses opérations militaires. Lors d'un discours passionné devant le Parlement britannique, il a également déclaré que le gouvernement britannique imposait de nouvelles sanctions à des individus et organisations impliqués dans les colonies en Cisjordanie. Londres «ne peut rester passif face à cette nouvelle détérioration» à Gaza.
22:19
L'armée israélienne annonce avoir intercepté un missile du Yémen
Au moins trois frappes aériennes israéliennes ont visé jeudi soir la banlieue sud de Beyrouth, où l'armée israélienne a déclaré avoir visé des cibles appartenant à «l'unité aérienne» du Hezbollah, après un appel à évacuer la zone.

Des panaches de fumée noire se dégageaient de la banlieue sud, d'après les images en direct diffusées par l'AFPTV. Le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone, a déclaré sur X que l'armée israélienne «attaquait actuellement des cibles terroristes appartenant à l'unité aérienne du Hezbollah (Unité 127) dans la banlieue sud de Beyrouth».
22:13
L'armée israélienne appelle à évacuer plusieurs zones à Beyrouth
L'armée israélienne a appelé jeudi soir à évacuer quatre zones de la banlieue sud de Beyrouth en prévision de frappes imminentes sur ce qu'elle a présenté comme des installations du Hezbollah.

«Pour votre sécurité et celle de vos familles, vous êtes tenus d'évacuer immédiatement ces bâtiments» dans un rayon d'au moins 300 mètres, écrit le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone, dans un message sur le réseau social Telegram accompagné de cartes montrant quatre bâtiments dans les quartiers d'Al-Hadath, Haret Hreik et Bourj el-Barajneh.

Dans un communiqué séparé, l'armée israélienne a annoncé qu'elle allait «bientôt mener une frappe sur des sites de production souterrains de drones qui ont été délibérément établis au coeur de la population civile» dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

«Ces activités constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban», ajoute l'armée en référence au cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entré en vigueur fin novembre à la suite d'une médiation de Washington et de Paris.
20:13
37 morts à Gaza dans des frappes israéliennes selon les secours
La Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a annoncé y avoir repris ses distributions de nourriture, après des débuts chaotiques et meurtriers.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté annoncé le retour en Israël des corps de deux otages israélo-américains - enlevés lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre - à l'issue d'une opération de l'armée et du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure.

«Nous étions ouverts pour des distributions aujourd'hui», a indiqué à l'AFP le service de presse de la GHF, affirmant avoir «livré 1,4 million de repas». Cette société privée, accusée au sein de la communauté humanitaire de servir les objectifs militaires israéliens, avait suspendu mercredi ses distributions, au motif de «travaux de rénovation» et «réorganisation».

La situation humanitaire est désastreuse à Gaza, où un blocus de plus de deux mois imposé par Israël, seulement partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.

La Défense civile de la bande de Gaza a de son côté fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes israéliennes à travers le territoire.
20:09
«Plus de 500» installations militaires du Hezbollah démantelées
Le Premier ministre du Liban Nawaf Salam a affirmé jeudi que l'armée libanaise avait déjà démantelé «plus de 500 positions militaires et dépôts d'armes» dans le sud du pays après la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah.

«L'Etat poursuit son action (...) pour rétablir son autorité sur l'ensemble du territoire national (...) et pour avoir le monopole des armes», a déclaré Nawaf Salam, lors d'un discours télévisé retransmis en direct. «L'armée libanaise poursuit son déploiement et a, jusqu'à présent, démantelé plus de 500 positions militaires et dépôts d'armes au sud du Litani», le fleuve situé à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Conformément au cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre Israël et le Hezbollah, la formation pro-iranienne devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du Litani.
20:08
Accès des journalistes étrangers à Gaza demandé
Plus de 130 de médias et organisations de défense des journalistes ont demandé jeudi à Israël «l'accès immédiat» et «sans restrictions» de la presse internationale à la bande de Gaza, à laquelle les correspondants étrangers n'ont pas accès, sauf exception, depuis le 7 octobre 2023. «Depuis 20 mois, les autorités israéliennes refusent aux journalistes hors de Gaza l'accès indépendant au territoire palestinien, une situation sans précédent dans l'histoire contemporaine des conflits armés», ont indiqué les signataires de cette lettre coordonnée par Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York.

«Les journalistes locaux, les mieux placés pour rendre compte de la réalité, sont confrontés à l'exil et à la famine. À ce jour, près de 200 journalistes ont été tués par l'armée israélienne. Beaucoup d'autres ont été blessés et voient leur vie constamment menacée parce qu'ils font leur travail : témoigner», poursuit cette lettre signée par notamment par le directeur de l'information de l'Agence France-Presse, Phil Chetwynd, la directrice de l'agence américaine Associated Press Julie Pace, et le rédacteur du journal israélien Haaretz, Aluf Benn.

Dans la foulée des attaques meurtrières du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël a lancé une offensive militaire sur la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes et entraîné des destructions massives dans ce territoire palestinien.

Après plus de deux mois et demi de blocage, Israël autorise à nouveau depuis le 19 mai l'entrée à Gaza d'une quantité limitée de camions de l'ONU. Cette dernière parle d'une «goutte d'eau» dans l'océan des besoins des quelque 2,4 millions d'habitants qui sont menacés de famine.

Israël a aussi fermé les portes de Gaza aux correspondants étrangers, en permettant toutefois à certains de suivre ses soldats pendant de brèves périodes. Les grands médias étrangers comptent sur des équipes de journalistes palestiniens de Gaza, épuisés par 20 mois de bombardement, tandis que d'autres ont réussi à quitter le territoire et suivent la situation à distance grâce à des contacts sur place.

Nombre de jeunes Gazaouis, comme Motaz Azaiza ou Bisan Owda, ont quant à eux pris d'assaut les réseaux sociaux, notamment Instagram où ils ont des milliers d'abonnés, afin de raconter la vie des Palestiniens sous les frappes israéliennes.
17:38
GHF dit avoir repris ses distributions d'aide alimentaire à Gaza
La société privée GHF soutenue par Israël et les Etats-Unis a annoncé jeudi avoir repris ses distributions d'aide alimentaire dans la bande de Gaza qu'elle avait suspendue la veille après un nouveau drame ayant fait une trentaine de morts mardi près d'un de ses centres.

«Nous étions ouverts pour des distributions aujourd'hui», a indiqué à l'AFP le service de presse de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), affirmant avoir «livré 1,4 million de repas» dans la journée.

17:37
Reconnaître un Etat palestinien: «un mauvais signal», selon Berlin
La reconnaissance «actuellement» d'un Etat palestinien serait «un mauvais signal», a déclaré jeudi le chef de la diplomatie allemande, prenant le contrepied de la France, du Royaume-Uni et du Canada qui disent l'envisager. «Ce processus doit être mené à bien dans le cadre de négociations entre Israël et les Palestiniens avant que nous puissions reconnaître un Etat palestinien, et nous estimons qu'une reconnaissance actuelle de l'Etat palestinien serait un mauvais signal», a déclaré Johann Wadephul lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue israélien Gideon Saar. C'est une position «que nous faisons aussi valoir auprès de nos partenaires et amis européens.»

Plusieurs pays européens, comme l'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont déjà reconnu un Etat palestinien. La France, le Royaume-Uni et le Canada ont récemment annoncé aussi l'envisager face à l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza et le blocage de l'aide humanitaire. Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a souligné fin mai à Singapour qu'une telle reconnaissance ne constituait «pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique». Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre.

Les images «choquantes» en provenance de Gaza montrent que l'aide humanitaire est «insuffisante», a déclaré Johann Wadephul jeudi. «C'est pourquoi j'ai réitéré aujourd'hui, lors de notre entretien, ma demande urgente d'autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, conformément aux principes d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance, et sans restrictions», a-t-il dit. «Ce n'est pas seulement un impératif humanitaire, c'est aussi le droit international en vigueur.»

Il a aussi déploré la décision récente du gouvernement israélien d'autoriser la construction de 22 colonies en Cisjordanie. «Même en tant qu'amis, nous ne pouvons fermer les yeux là-dessus. Et je dois dire que nous rejetons cette décision, car cette politique de colonisation est contraire au droit international», a-t-il dit. De tels agissements réduisent les chances d'une «solution à deux Etats» défendue par Berlin.

Si l'Allemagne est l'un des plus fidèles soutiens de l'État hébreux, en raison de sa responsabilité dans la Shoah, le chancelier Friderich Merz n'en a pas moins menacé il y a une semaine le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de ne plus soutenir son pays face à la catastrophe humanitaire en cours dans le territoire palestinien.
17:35
Un manifeste de MdM Suisse exhorte le Conseil fédéral à agir
Plus de 1200 médecins ont déjà signé un manifeste de Médecins du Monde Suisse appelant le Conseil fédéral «à agir concrètement» pour faire respecter le droit international humanitaire dans la bande de Gaza. Cela alors que «la violence contre les civils et les structures médicales y a atteint un niveau sans précédent».

Depuis le début du conflit, 430 travailleurs humanitaires et 1400 professionnels de santé ont été tués à Gaza, relève jeudi Médecins du Monde Suisse. Les «opérations militaires massives» de l'armée israélienne ont provoqué la destruction d’hôpitaux et de dizaines de centres de soins, ainsi que l’instauration d’un siège total qui empêche l’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins.

Les attaques répétées contre les hôpitaux, cliniques et ambulances – 686 recensées à ce jour – rendent toute continuité des soins impossible, poursuit l'ONG. Pris pour cibles, les professionnels de santé sont aussi arrêtés arbitrairement. Trois cent quatre-vingt-quatre ont été détenus depuis octobre, dont quatre sont morts en détention, détaille MdM.

Les signataires du manifeste dénoncent des violations graves du droit international humanitaire, en particulier des Conventions de Genève. Ils expriment leur indignation face à l’impossibilité d’exercer leur métier, et rappellent que le droit à la santé est un droit humain fondamental, inaliénable même en temps de guerre. Les signataires demandent au Conseil fédéral de «prendre des mesures immédiates et concrètes pour prévenir les conséquences d’une famine et garantir l’accès aux soins des civils, sachant que même si le siège était levé, les soins et la réhabilitation des personnes affamées prendront des mois».

Ils exhortent ce même Conseil fédéral à «user de manière urgente de tous les moyens diplomatiques et politiques pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel, permanent et durable pour, finalement, aboutir à une solution politique.» Le manifeste sera remis en juin aux autorités helvétiques.
6:41
Les centres d'aide de la fondation GHF fermés à Gaza mercredi
Les centres de distribution d'aide dans la bande de Gaza gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, seront fermés mercredi. Des travaux de «rénovation» sont évoqués par l'organisation. «Le 4 juin, les centres de distribution seront fermés pour des travaux de rénovation, de réorganisation et d'amélioration de l'efficacité», a déclaré dans un message sur Facebook la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.



La GHF a précisé que ses opérations dans les centres d'aide reprendraient à partir de jeudi. En parallèle, l'armée israélienne a confirmé leur fermeture temporaire. «Il est interdit demain (mercredi, ndlr) de circuler sur les routes menant aux centres de distribution, qui sont considérés comme des zones de combat», a-t-elle indiqué sur X.

La GHF a débuté ses opérations il y a un peu plus d'une semaine, après la levée très partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire. Son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution. La GHF a démenti tout incident.

Les Nations unies et de nombreuses ONG refusent de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité, craignant qu'elle n'ait été créée pour servir les buts militaires d'Israël.

Pendant des décennies, l'Unrwa, l'agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens, a chapeauté les opérations humanitaires à Gaza. Mais Israël a accusé cette agence de fournir une couverture au Hamas, affirmant que certains de ses employés avaient participé à l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.
6:39
Damas nie toute responsabilité dans les tirs israéliens
Après qu'Israël ait bombardé le sud de la Syrie dans la nuit de mardi à mercredi, Damas a nié toute responsabilité, affirmant qu'elle ne constituerait «une menace pour personne» dans la région. L'agence de presse officielle syrienne Sana a fait état mardi soir de tirs d'obus «visant le bassin de Yarmouk, à l'ouest de la province de Deraa».

«Cette escalade constitue une violation flagrante de la souveraineté syrienne et aggrave les tensions dans la région, alors que nous avons plus que jamais besoin d'apaisement et de solutions pacifiques», a réagi le ministère syrien des Affaires étrangères.

Via un communiqué de son bureau de presse rapporté par l'agence officielle Sana, le ministère a assuré ne pas pouvoir «confirmer la véracité» des tirs ayant visé Israël, estimant «que de nombreuses parties cherchent à déstabiliser la région pour servir leurs propres intérêts». «Nous réaffirmons que la Syrie n'a jamais été et ne sera une menace pour personne dans la région. La priorité absolue dans le sud syrien est d'étendre l'autorité de l'État et de mettre fin à la présence des armes en dehors du cadre des institutions officielles.»
6:36
Israël dit avoir bombardé le sud de la Syrie après des tirs
L'armée israélienne a indiqué mardi soir avoir bombardé le sud de la Syrie en réponse aux tirs de deux projectiles vers le territoire israélien. Le ministre israélien de la Défense a accusé le président du pays voisin d'être «directement responsable». «Deux projectiles ont été identifiés comme ayant traversé la Syrie vers le territoire israélien et sont tombés dans des zones non habitées», a précisé l'armée dans un communiqué, ajoutant par la suite que son «artillerie avait frappé le sud de la Syrie», en réponse à ces tirs.

L'agence de presse officielle syrienne SANA a fait état de tirs d'obus «visant le bassin de Yarmouk, à l'ouest de la province de Deraa».

De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté des bombardements israéliens visant des terrains agricoles dans la province de Deraa, sans faire état de victimes. L'ONG a ajouté que de nombreux drones survolaient la région. L'armée israélienne a ajouté que le tir des projectiles avait déclenché des sirènes d'alerte dans le sud du plateau du Golan, territoire conquis par Israël en 1967 et annexé en 1981.

Le ministre de la Défense Israël Katz a estimé que le président syrien Ahmad al-Chareh était «directement responsable de toute menace ou de tout tir dirigé contre l'Etat d'Israël», dans un communiqué de son bureau. «Une réponse complète suivra sous peu.» Selon des médias israéliens, les projectiles tirés mardi étaient les premiers lancés depuis la Syrie vers le territoire israélien depuis la chute en décembre du président Bachar al-Assad, au pouvoir pendant près d'un demi-siècle.

Après son renversement par une coalition de rebelles islamistes, Israël a déplacé ses forces dans la zone démilitarisée contrôlée par les Nations unies sur les hauteurs du Golan et mené des centaines de frappes contre des cibles militaires en Syrie. Israël affirme que ses frappes visent à empêcher que certaines armes ne se retrouvent entre les mains des nouvelles autorités syriennes, qu'il considère comme des jihadistes.
17:07
La distribution d'aide humanitaire à Gaza, un «piège mortel»
Le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a indiqué que la distribution d'aide humanitaire à Gaza était devenue un «piège mortel». Le Neuchâtelois Philippe Lazzarini a fait état de «pertes massives» parmi les civils affamés dimanche.

«Les livraisons et la distribution de l'aide doivent se faire à grande échelle et en toute sécurité», a écrit le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, dans un message publié sur son compte X. «Dans la bande de Gaza, cela ne peut se faire que par l'intermédiaire des Nations unies, notamment l'Unrwa», a-t-il ajouté.
14:15
Anciens diplomates choqués par le «silence» de la Suisse sur Gaza
Dans une lettre commune, 56 anciens diplomates suisses se disent choqués par «le silence et la passivité» de la Suisse face aux «crimes de guerre» commis par Israël à Gaza. Ils exigent des mesures immédiates contre ce pays.

La Suisse doit rejeter sans délai le projet israélien «d'expulsion de la population civile de Gaza et la réoccupation militaire du territoire par Israël», deux actions qui constituent «un véritable nettoyage ethnique et un processus génocidaire», écrivent les anciens ambassadeurs dimanche dans une lettre ouverte au ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis.

En outre, la Suisse doit clairement refuser toute collaboration avec la nouvelle «Gaza Humanitarian Foundation», gérée par les Etats-Unis et autorisée par Israël. Son système de distribution alimentaire est non conforme aux règles de neutralité, de transparence et d’indépendance de l’ONU.
14:11
Gaza: au moins 31 morts et 176 blessés par des tirs israéliens
Au moins 31 personnes ont été tuées dimanche à Gaza par des tirs israéliens, en marge de distributions d'aide dans le territoire palestinien. L'espoir d'une trêve se heurte toujours à l'absence d'accord entre Israël et le Hamas sur une proposition américaine.

En guerre contre le Hamas depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre 2023, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.

La situation humanitaire est désastreuse dans la bande de Gaza, où un blocus imposé par Israël de plus de deux mois et partiellement assoupli la semaine dernière a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité.

La Défense civile de la bande de Gaza a révisé à la hausse le bilan des tirs israéliens contre des personnes qui se dirigeaient vers un centre américain de distribution d'aide alimentaire dans le territoire palestinien, faisant état d'au moins 31 morts et plus de 176 blessés.

«Il y avait beaucoup de monde, c'était le chaos», et «l'armée a tiré depuis des drones et des chars», raconte à l'AFP Abdallah Barbakh, 58 ans. Il dit s'être rendu dans ce centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée soutenue par Israël et les Etats-Unis.


14:10
Gaza: au moins 22 morts et 120 blessés par des tirs israéliens
Au moins 22 personnes ont été tuées, selon les secours, par des tirs israéliens dimanche en marge d'une distribution d'aide dans la bande de Gaza. L''espoir d'une trêve se heurte toujours à l'absence d'accord entre Israël et le Hamas sur une proposition américaine.

Au moins 22 Palestiniens ont été tués et plus de 120 autres, dont des enfants, blessés par «des tirs depuis des véhicules israéliens vers des milliers de citoyens qui se dirigeaient tôt dimanche matin vers le site d'aide américaine à l'ouest de Rafah», dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile.

«Il y avait beaucoup de monde, c'était le chaos, les cris et la bousculade», et «l'armée a tiré depuis des drones et des chars», relate à l'AFP, Abdallah Barbakh, 58 ans, qui dit s'être rendu dans ce centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée soutenue par Israël et les Etats-Unis.

La situation humanitaire est désastreuse dans la bande de Gaza, où «100% de la population» est «menacée de famine», selon l'ONU, après un blocus de plus de deux mois de l'aide, qu'Israël n'a que partiellement assoupli la semaine dernière. S'appuyant sur la GHF, Israël y a mis en place un nouveau système de distribution d'aide, décrié par la communauté humanitaire internationale

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué ne pas avoir «connaissance» de personnes blessées en raison de tirs de ses soldats dans l'enceinte du site de distribution d'aide.
11:44
Israël ne coopérera pas à une visite arabe en Cisjordanie
Un responsable israélien a déclaré que son pays «ne coopérera pas» à une visite en Cisjordanie de ministres arabes des Affaires étrangères, après qu'une source diplomatique saoudienne a indiqué que le chef de la diplomatie du royaume se rendrait dimanche à Ramallah.

Israël contrôle les frontières et l'espace aérien de ce territoire palestinien occupé, ce qui signifie que son approbation est nécessaire pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.

«L'Autorité palestinienne qui, à ce jour, refuse de condamner le massacre du 7 octobre, comptait accueillir à Ramallah une réunion provocatrice de ministres des Affaires étrangères de pays arabes pour discuter de la promotion de l'établissement d'un Etat palestinien», a déclaré le responsable israélien vendredi soir.

«Un tel Etat deviendrait sans aucun doute un Etat terroriste au coeur de la Terre d'Israël. Israël ne coopérera pas avec de telles initiatives visant à lui nuire et à porter atteinte à sa sécurité», a-t-il ajouté.

Une source de l'ambassade palestinienne à Ryad avait indiqué vendredi soir que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, se rendrait dimanche à Ramallah.

La chaîne de télévision américaine CNN a rapporté que des ministres des Emirats arabes unis, d'Egypte, de Jordanie, du Qatar et de Turquie participeraient également à cette visite.
11:23
Frappe israélienne sur le sud du Liban, un mort
Une frappe israélienne a fait un mort samedi dans le sud du Liban, a annoncé l'agence officielle libanaise tandis qu'Israël a déclaré avoir visé un cadre du Hezbollah en dépit du cessez-le-feu avec le mouvement armé soutenu par l'Iran.

Selon l'agence de presse officielle Ani, un homme a été tué quand un drone israélien a frappé sa voiture alors qu'il se rendait dans une mosquée de Deir al-Zahrani, à environ 20 kilomètres de la frontière israélienne.

Israël poursuit ses frappes sur le Liban malgré le cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, avec le Hezbollah.

Selon un communiqué de l'armée israélienne, la frappe de samedi a tué un commandant «du système de roquettes du Hezbollah», à l'origine de «nombreuses attaques» pendant le conflit et «récemment impliqué dans des efforts pour rétablir l'infrastructure terroriste» du mouvement islamiste dans le sud du Liban.

Aux termes du cessez-le-feu, les combattants du Hezbollah devaient se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler leurs installations militaires au sud de cette limite.

Israël de son côté devait retirer toutes ses troupes du Liban mais a maintenu cinq positions qu'il juge «stratégiques» le long de la frontière.

L'armée libanaise s'est déployée dans ces régions, où elle est seule autorisée à rester aux côtés des Casques bleus de l'ONU.
7:35
L'armée israélienne frappe l'ouest de la Syrie
Israël a bombardé vendredi l'ouest de la Syrie, ont annoncé la télévision officielle syrienne et l'armée israélienne. Un civil a été tué, selon l'agence de presse syrienne gouvernementale. Il s'agit de la première attaque de ce type menée dans ce pays depuis près d'un mois.

«Une frappe menée par des avions de l'occupation israélienne a visé des sites proches du village de Zama [...] au sud de Lattaquié», a indiqué la télévision, après que Damas a annoncé en mai des pourparlers indirects avec Israël pour apaiser les tensions entre les deux pays.

L'armée israélienne a déclaré avoir «frappé des dépôts d'armes contenant des missiles [...] qui représentaient une menace pour la liberté de navigation maritime, tant internationale qu'israélienne, dans la région de Lattaquié».

«Des composants de missiles sol-air ont été ciblés dans la région de Lattaquié», a ajouté l'armée. Elle «continuera d'agir pour préserver sa liberté d'action dans la région [...] et prendra des mesures contre toute menace visant l'Etat d'Israël et ses citoyens».

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni qui assure disposer d'un vaste réseau de sources en Syrie, a indiqué que «des frappes israéliennes ont visé des positions militaires dans les régions de Tartous et de Lattaquié».
22:53
Israël frappe l'ouest de la Syrie
Israël a bombardé vendredi l'ouest de la Syrie, ont annoncé la télévision officielle syrienne et l'armée israélienne. Il s'agit de la première attaque de ce type menée dans ce pays depuis près d'un mois.

«Une frappe menée par des avions de l'occupation israélienne a visé des sites proches du village de Zama (...) au sud de Lattaquié», a indiqué la télévision, après que Damas a annoncé en mai des pourparlers indirects avec Israël pour apaiser les tensions entre les deux pays. Peu après, l'armée israélienne a déclaré avoir «frappé des dépôts d'armes contenant des missiles (...) qui représentaient une menace pour la liberté de navigation maritime, tant internationale qu'israélienne, dans la région de Lattaquié».

«Des composants de missiles sol-air ont été ciblés dans la région de Lattaquié», a ajouté l'armée. Elle «continuera d'agir pour préserver sa liberté d'action dans la région (...) et prendra des mesures contre toute menace visant l'Etat d'Israël et ses citoyens».

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni qui assure disposer d'un vaste réseau de sources en Syrie, a indiqué que «des frappes israéliennes ont visé des positions militaires dans les régions de Tartous et de Lattaquié».

La Syrie avait annoncé le 7 mai qu'elle avait entamé des pourparlers indirects avec Israël dans le but de réduire les tensions croissantes entre les deux pays.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024 et la prise de pouvoir d'Ahmad al-Chareh, issu de groupes rebelles islamistes, Israël a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien en ciblant des sites militaires.

Israël a également envoyé des troupes dans une zone tampon surveillée par l'ONU sur le plateau du Golan, dont il occupe et a annexé une partie, et au-delà. Les dernières frappes israéliennes remontent à début mai, avant une rencontre à Ryad entre Chareh et le président américain Donald Trump.

L'émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a appelé jeudi depuis Damas au dialogue entre la Syrie et Israël, qui sont toujours en état de guerre, en commençant par un «pacte de non-agression».
19:55
Ultimatum d'Israël au Hamas: l'offre américaine ou «être anéanti»
Israël a sommé vendredi le Hamas palestinien d'accepter la proposition américaine de trêve à Gaza et de libération des otages retenus depuis l'attaque 7 octobre 2023 ou alors d'«être anéanti». De son côté, Donald Trump a assuré qu'un cessez-le-feu était «tout proche».

Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre dans la bande de Gaza et la situation humanitaire dans le territoire palestinien, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité.

L'armée israélienne y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien et de libérer les derniers otages qui y sont toujours retenus.

Dans la soirée, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué que l'armée poursuivait ses opérations «avec toute sa force», tout en «évacuant la population locale de chaque zone de combat», a-t-il indiqué dans un communiqué menaçant le mouvement islamiste palestinien.



«Les meurtriers du Hamas vont maintenant devoir choisir: accepter les termes de 'l'accord Witkoff' pour la libération des otages - ou être anéantis», a déclaré Israël Katz en référence à la proposition de trêve de l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. «Ils sont très proches d'un accord sur Gaza», a indiqué pour sa part Donald Trump lors d'une conférence de presse.
12:58
Pour l'ONU, «100% de la population» de Gaza est «menacée de famine»
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que «Gaza est l'endroit le plus affamé au monde», où «100% de la population est menacée de famine».

«C'est la seule zone délimitée, un pays ou un territoire défini à l'intérieur d'un pays, où la totalité de la population est menacée de famine. Cent pour cent de la population est menacée de famine», a déclaré Jens Laerke, lors du point de presse régulier de l'ONU à Genève, réfutant l'affirmation du contraire par les autorités israéliennes.
Le porte-parole a expliqué en détail les difficultés que rencontre l'ONU pour acheminer dans le territoire palestinien l'aide humanitaire qu'Israêl ne laisse rentrer qu'au compte-goutte, après un blocus total long de plusieurs semaines instauré à la reprise de son offensive militaire.

Selon le porte-parole, 900 camions d'aide humanitaire ont été autorisés par Israël depuis la levée partielle du blocus mais pour l'instant seul les chargements de 600 camions sont accessibles de Gaza, et un nombre encore moindre a pu être acheminé dans le territoire, en raison des bombardements et de l'insécurité notamment.
11:35
Netanyahou «a subi avec succès une coloscopie de routine»
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, 75 ans, «a subi avec succès une coloscopie de routine» vendredi matin à Jérusalem, a annoncé son bureau dans un communiqué. Son hospitalisation intervient alors que les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir reçu l'aval d'Israël à une proposition de cessez-le-feu à Gaza sur laquelle Washington attend une réponse du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Une coloscopie est un examen visuel du côlon à l'aide d'une sonde pratiquée notamment pour la détection et la prévention du cancer colorectal.
10:49
Gaza: un ministre israélien pour employer toute la force nécessaire
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), a appelé vendredi à employer «toute la force nécessaire» contre le Hamas à Gaza, après les réserves exprimées par le mouvement islamiste palestinien sur la nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu.


Itamar Ben Gvir.

«Après que le Hamas a rejeté une nouvelle fois la proposition d'accord, il n'y a plus d'excuses (...). Nous avons déjà manqué trop d'occasions. Il est temps d'y aller avec toute la force nécessaire, sans sourciller, pour détruire et tuer entièrement le Hamas» dans la bande de Gaza, écrit sur sa chaîne Telegram M. Ben Gvir dans un message adressé au premier ministre Benjamin Netanyahou.

Ben Gvir fait référence à la nouvelle proposition américaine de trêve dans la bande de Gaza visant à mettre fin à près de 20 mois d'une guerre dévastatrice dans le petit territoire palestinien, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
6:41
L'Europe doit «durcir la position» contre Israël, dit Macron
Le président français Emmanuel Macron a déclaré vendredi que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'était «pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique», tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.

Lors d'une conférence de presse à Singapour, il a aussi affirmé que les Européens devaient «durcir la position collective» contre Israël «s'il n'y a pas une réponse qui est à la hauteur de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours» dans la bande de Gaza.
22:33
La proposition US acceptée par Israël ne plaît pas au Hamas
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a indiqué jeudi soir que la nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza acceptée par Israël, selon la Maison-Blanche, ne répondait pas à ses demandes.

Les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois de guerre dévastatrice n'ont pas encore abouti depuis la reprise par l'armée israélienne de ses opérations dans la bande de Gaza en mars après une brève trêve.

«Je peux confirmer que l'émissaire (Steve) Witkoff et le président ont soumis au Hamas une proposition de cessez-le-feu que Israël a approuvée et soutenue», a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, lors d'une conférence de presse à Washington.

«Israël a signé cette proposition avant qu'elle ne soit envoyée au Hamas», et «les discussions se poursuivent», a-t-elle ajouté. Il n'y a eu jusqu'ici aucune réaction officielle d'Israël.
21:28
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile tiré du Yémen après que des sirènes d'alerte antiaériennes ont retenti dans le centre du pays, selon un communiqué.

«Après le retentissement des sirènes il y a peu dans plusieurs régions d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté», a indiqué l'armée dans un communiqué. Plusieurs explosions ont été entendues au loin dans le ciel au-dessus de Jérusalem.
21:15
Israël a accepté le projet américain de cessez-le-feu à Gaza
Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu à Gaza formulée par le président américain Donald Trump, tandis que les discussions se poursuivent avec le Hamas, a indiqué jeudi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt.

«Je peux confirmer que l'envoyé spécial (Steve) Witkoff et le président ont soumis au Hamas une proposition de cessez-le-feu qu'Israël a approuvée et soutenue. Israël a signé cette proposition avant qu'elle ne soit envoyée au Hamas», a déclaré Mme Leavitt lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. «Les discussions se poursuivent», a-t-elle ajouté.


21:14
Gaza: les forces israéliennes évacuent un hôpital
L'hôpital Al-Awda, dans le nord de la bande de Gaza, a affirmé jeudi que les forces israéliennes procédaient à une évacuation forcée de ses locaux dans le territoire palestinien où l'armée poursuit son offensive.

«Les forces d'occupation israéliennes procèdent actuellement à l'évacuation forcée des patients et du personnel médical à l'intérieur de l'hôpital Al-Awda de Tel al-Zaatar, le seul hôpital encore en activité dans le nord de la bande de Gaza», a déclaré l'hôpital dans un communiqué. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
21:13
Nouvelles colonies en Cisjordanie: «mauvaise direction» (ONU)
L'annonce par Israël jeudi d'un projet d'expansion majeure de la colonisation en Cisjordanie occupée «nous mène dans la mauvaise direction pour la solution à deux Etats» palestinien et israélien vivant côte à côte, a déploré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

«Nous nous opposons à toute extension de la colonisation», a ajouté Stéphane Dujarric, rappelant les demandes répétées d'Antonio Guterres à Israël de «cesser toutes les activités de colonisation» dans les territoires palestiniens, «illégales et un obstacle à la paix».
15:37
Syrie:l'envoyé US appelle à un «pacte de non-agression» avec Israël
L'émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a appelé jeudi depuis Damas au dialogue entre la Syrie et Israël, qui sont toujours en état de guerre, en commençant par un «pacte de non-agression».

Thomas Barrack est arrivé jeudi dans la capitale syrienne pour une visite marquant une nouvelle étape dans le rapprochement entre les nouvelles autorités islamistes et les Etats-Unis.

«Le problème entre la Syrie et Israël peut être résolu, et cela commence par un dialogue», a déclaré le diplomate à la chaîne saoudienne Al-Arabiya.

«Nous devons commencer avec juste un accord de non-agression (...), parler (...) des frontières et commencer une nouvelle relation» entre les pays voisins, a-t-il ajouté.

L'envoyé spécial du président Donald Trump a rencontré jeudi le président intérimaire Ahmad al-Chareh.
14:40
Gaza: Moscou dénonce une «punition collective» des civils
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une «punition collective de la population civile», en appelant à mettre fin «immédiatement à l'effusion de sang».

«Ce qui se passe dans la bande de Gaza, on ne peut le comprendre ni le décrire», a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d'un discours dans le cadre de discussions sur la sécurité eurasienne.

Depuis le début de cette guerre, il s'agit des critiques parmi les plus sévères adressées par Moscou à l'encontre d'Israël.



Israël a intensifié son offensive à Gaza le 17 mai, dans le but affiché de libérer les derniers otages, de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien et d'anéantir le mouvement islamiste Hamas. L'attaque de ce derniervsur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la présente guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.

«Les mesures prises par Israël (...), c'est une punition collective de la population civile», a estimé Sergueï Lavrov, en estimant que la situation dans la bande de Gaza était «la plus grande tragédie dans la région».

«Avec nos amis arabes et l'écrasante majorité d'autres pays, nous insistons pour qu'on mette fin immédiatement à l'effusion de sang», a-t-il souligné.
12:18
Des raids font 44 victimes à Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé jeudi la mort de 44 personnes dans des raids israéliens, dont 23 lors d'une frappe sur une habitation dans le centre du territoire palestinien.

«Quarante-quatre personnes ont été tuées dans des raids israéliens sur la bande de Gaza» depuis minuit, a déclaré à l'AFP Mohammed Al-Moughayir, un des responsables de cette organisation de premiers secours. «Vingt-trois personnes ont été tuées, d'autres blessées et plusieurs sont portées disparues à la suite d'une frappe israélienne ayant visé une habitation» dans la zone du camp de réfugiés palestiniens de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.
8:32
Un ministre israélien annonce la création de 22 colonies
Le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, a annoncé jeudi matin la création de 22 colonies juives en Cisjordanie occupée. Cela risque de compliquer encore les relations tendues d'Israël avec une bonne partie de la communauté internationale.

«Nous avons pris une décision historique pour le développement des implantations: 22 nouvelles localités en Judée-Samarie», a déclaré le ministre d'extrême droite. Il a utilisé le nom par lequel les Israéliens désignent la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.


18:44
Le Conseil fédéral exige l'accès humanitaire sans restriction
Le Conseil fédéral exige un accès humanitaire sans restriction et un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Le gouvernement a de nouveau abordé la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et l’organisation terroriste Hamas et procédé à une évaluation complète de la situation.

Le Conseil fédéral se dit «profondément bouleversé par les souffrances humaines insupportables», écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) mercredi. Il y a une semaine déjà, le Conseil fédéral avait octroyé 10 millions de francs aux acteurs humanitaires dans le Territoire palestinien occupé.

Un cessez-le-feu immédiat est indispensable. Le Conseil fédéral exige également la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues en otage par le Hamas.
15:51
Israël affirme avoir tué le chef présumé du Hamas à Gaza
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme qu'Israël a tué Mohammed Sinouar, le chef présumé du Hamas à Gaza.

«Nous avons éliminé Mohammed Sinouar», a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une session au Parlement. Selon des médias israéliens, une frappe de l'armée menée le 13 mai à Khan Younès avait visé Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, chef suprême du Hamas tué en octobre 2024 à Gaza.
9:19
L'ONU parle de 47 blessés dans la distribution d'aide de la GHF
Quarante-sept personnes au moins ont été blessées mardi lors de la première distribution d'aide par la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF), a indiqué mercredi l'ONU à Genève. Elle a dit redouter aussi des détentions en lien avec ce mécanisme.

La plupart des blessés «ont été victimes de tirs israéliens», a affirmé mercredi le chef du bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour les territoires palestiniens, Ajith Sunghay. «Nous n'avons pas d'autres indications» pour le moment, a-t-il affirmé, ajoutant que le chiffre vient de leurs contacts sur place.

«Nous exposons la population à des décès et à des blessures», a affirmé le responsable onusien. «Ce n'est pas une solution viable pour l'assistance humanitaire», dit-il encore.

Autre problème, les habitants doivent franchir souvent des barrages israéliens pour accéder à l'un des rares sites prévus par la GHF pour la distribution. Une personne aurait été détenue. «Nous redoutons qu'il y en ait beaucoup d'autres», affirme M. Sunghay.

Et la plupart des habitants ne pourront pas accéder aux différents sites. «Ils sont loin, ils n'ont pas confiance et il y a des problèmes de sécurité», dit aussi le responsable du Haut-Commissariat. Ce dispositif provoque d'«énormes préoccupations», notamment pour certains groupes de population.
6:34
Seize morts dans une frappe israélienne
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi la mort de 16 personnes, dont des enfants, dans plusieurs frappes aériennes israéliennes sur le territoire palestinien assiégé.

«Les équipes de la Défense civile ont évacué 16 martyrs, dont plusieurs enfants, à la suite de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza depuis l'aube», a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours, dans un nouveau bilan en début de matinée.

Il a expliqué que neuf personnes «de la famille du journaliste Osama al-Arabid» avaient été tuées dans les environs d'al-Saftawi, au nord de la ville de Gaza. «Plusieurs enfants» comptaient parmi les personnes décédées, selon M. Bassal. Un précédent bilan faisait état de huit morts dans cette frappe survenue autour de 02h00 (01h00 suisses).

M. Al-Arabid, qui travaille comme journaliste vidéo et monteur pour une société de production locale, a été blessé, toujours selon la Défense civile.
6:33
Les Etats-Unis qualifient les critiques de «comble de l'hypocrisie»
Washington a qualifié mardi de «comble de l'hypocrisie» les critiques de l'ONU. Ces dernières concernent l'aide humanitaire délivrée à Gaza via une fondation humanitaire créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis.

«C'est regrettable, car le souci ici c'est de livrer l'aide à Gaza, et d'un coup, on se plaint de la manière employée et de la nature de ceux qui le font», a lancé la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce, en réponse à des critiques de l'ONU. C'est le «comble de l'hypocrisie», a-t-elle ajouté.
6:32
Gaza: des milliers de gens se ruent vers un centre de distribution
Des milliers de personnes se sont ruées mardi sur un nouveau centre de distribution d'aide d'une fondation soutenue par Israël et les Etats-Unis dans le sud de la bande de Gaza. Des scènes de chaos ont été rapportées par des journalistes.

Après plus deux mois et demi d'un blocus total imposé à la bande de Gaza, Israël a commencé à laisser passer la semaine dernière des livraisons d'aide humanitaire au compte-gouttes. La nouvelle Fondation humanitaire de Gaza (GHF), créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, qui opère ces nouveaux centres de distribution d'aide, a écrit mardi que l'affluence a été telle que son équipe «s'est repliée pour permettre à un petit nombre de Gazaouis de recevoir de l'aide en toute sécurité [avant de] de se disperser.»



L'«invasion» du centre de distribution «par des milliers d'affamés» est la preuve que les efforts menés par Israël pour distribuer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza en contournant les Nations unies ont «lamentablement échoué», a estimé de son côté le bureau de presse du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza.
6:30
L'Eire veut interdire d'importer depuis les colonies israéliennes
Le gouvernement irlandais va présenter un projet de loi visant à interdire l'importation de marchandises en provenance des colonies israéliennes, jugées illégales par l'ONU. Il s'agit d'une première pour un Etat membre de l'Union européenne, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.

«Le gouvernement estime qu'il s'agit d'une obligation au regard du droit international», a déclaré un porte-parole du ministère. Une telle interdiction, qui devra être votée par le Parlement irlandais, est surtout symbolique et aurait un impact économique minime. Ce projet doit mettre fin au «commerce de marchandises avec les colonies illégales dans le territoire palestinien occupé», et concerne des biens comme les fruits, les légumes ou le bois.
Il n'inclura pas les services, comme le tourisme, ou les technologies informatiques. «J'espère que lorsque ce petit pays d'Europe prendra cette décision et deviendra (...) sûrement la première nation occidentale à légiférer ainsi, cela inspirera d'autres pays européens à nous rejoindre», a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Simon Harris aux journalistes.
22:12
Liban: un homme tué par une frappe israélienne
Le ministère libanais de la Santé a indiqué qu'un homme avait été tué mardi par une frappe israélienne dans le sud du Liban. Il s'agit de la dernière attaque en date malgré le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Une «frappe de l'ennemi israélien» sur une moto a tué un homme à Yater, dans le district de Bint Jbeil, selon un communiqué du ministère. Israël n'a pas commenté dans l'immédiat cette attaque, qui survient après que l'armée israélienne a dit avoir tué un membre du Hezbollah à Majdal Zoun, dans le sud du Liban, lundi.

Israël continue de mener des attaques sur son voisin du nord, disant viser des positions et combattants du mouvement libanais pro-iranien, malgré l'accord de cessez-le-feu de novembre pour mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, dont deux mois de guerre totale.
22:11
Des milliers de gens se ruent vers un centre de distribution à Gaza
Des milliers de personnes se sont ruées mardi sur un nouveau centre de distribution d'aide d'une fondation soutenue par Israël et les Etats-Unis dans le sud de la bande de Gaza. Des scènes de chaos ont été rapportées par des journalistes de l'AFP.

Après plus deux mois et demi d'un blocus total imposé à la bande de Gaza, Israël a commencé à laisser passer la semaine dernière des livraisons d'aide humanitaire au compte-gouttes.

La nouvelle Fondation humanitaire de Gaza (GHF), créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, qui opère ces nouveaux centres de distribution d'aide, a écrit mardi que l'affluence a été telle que son équipe «s'est repliée pour permettre à un petit nombre de Gazaouis de recevoir de l'aide en toute sécurité [avant de] de se disperser.»
6:14
L'armée israélienne intercepte un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir intercepté un missile tiré du Yémen, d'où les Houthis visent régulièrement le territoire israélien. Les rebelles yéménites affirment agir en solidarité avec les Palestiniens. «A la suite des sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs zones en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté», a indiqué l'armée sur son compte Telegram.

Depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les rebelles yéménites ont revendiqué des dizaines d'attaques de missiles et de drones sur Israël, en grande majorité interceptés. Ils ont aussi attaqué des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, notamment en mer Rouge, par où transite environ 12% du commerce mondial.
6:14
La Fondation humanitaire de Gaza a commencé ses livraisons
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, a annoncé lundi avoir commencé ses livraisons de nourriture à Gaza, le territoire palestinien dévasté par la guerre. Elle a fait part de menaces reçues par le Hamas.

La GHF a livré «des camions de nourriture sur ses sites sécurisés, où la distribution à la population de Gaza a commencé. D'autres camions chargés d'aide seront livrés demain et le flux d'aide augmentera chaque jour», a-t-elle indiqué dans un communiqué.



Des photographies fournies par l'organisation, établie aux Etats-Unis avec une filiale non opérationnelle enregistrée à Genève, montrent des camions chargés de palettes de cartons livrés dans des camps entourés de grillages. L'organisation, créée il y a quelques mois, a annoncé le 14 mai vouloir distribuer à Gaza près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours.
6:12
Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens
Au moins 52 personnes ont péri dans des frappes israéliennes lundi à Gaza, dont 33 dans une école abritant des déplacés, ont indiqué les secours au milieu des appels internationaux pressant Israël à cesser son offensive dans le territoire palestinien affamé. Israël a intensifié son offensive à Gaza le 17 mai, dans le but affiché de libérer les derniers otages, de prendre le contrôle de tout Gaza et d'anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre.



Ces derniers jours, la Défense civile à Gaza a rapporté quotidiennement des dizaines de morts dont des enfants dans le pilonnage israélien du petit territoire, où Israël assiège depuis plus de 19 mois les quelque 2,4 millions d'habitants. «C'est indescriptible: peur, horreur, confusion, enfants hurlant, odeur de chair brûlée, odeur d'objets carbonisés, odeur de soufre, et il y avait du sang partout», raconte Farah Nasser, qui a été réveillée par le bombardement contre l'école.
6:09
Le Hamas n'a pas accepté la nouvelle offre de cessez-le-feu
Le Hamas n'a pas accepté l'offre de cessez-le-feu dans la bande de Gaza proposée par les Etats-Unis, a affirmé lundi l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Un porte-parole de Witkoff a confirmé des informations du média américain Axios selon lesquelles l'émissaire nie que le Hamas ait accepté sa nouvelle offre de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

«Ce que j'ai vu du Hamas est décevant et complètement inacceptable», a déclaré Witkoff à ce site d'information peu après des déclarations du Hamas. «Le Hamas a accepté la nouvelle proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, reçue via les médiateurs», avait affirmé une source au sein du mouvement islamiste. Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis jouent le rôle de médiateurs dans ce conflit.



La proposition prévoyait, selon cette source, «une trêve de 70 jours en échange de la libération de dix otages en deux temps. Durant la trêve, des négociations commenceront sur un cessez-le-feu permanent avec des garanties américaines».
16:08
Netanyahou promet de garder Jérusalem sous souveraineté israélienne
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a promis lundi de garder Jérusalem «unifiée» sous souveraineté israélienne, durant un conseil des ministres marquant la «Journée de Jérusalem», selon un communiqué de son bureau.



«Nous préserverons Jérusalem unifiée, indivisible et sous la souveraineté d'Israël», a affirmé M. Netanyahu lors de cette réunion qui s'est tenue exceptionnellement à Silwan, un quartier palestinien de Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, en contrebas des murailles de la Vieille ville, qui abrite un site archéologique juif important.
15:20
Bande de Gaza: nouvelle proposition des médiateurs
Une source palestinienne a affirmé lundi à l'AFP qu'une nouvelle proposition des médiateurs dans le conflit à Gaza prévoyait la libération de dix otages israéliens vivants, une trêve de 70 jours et un retrait partiel de l'armée israélienne du territoire palestinien et la libération d'un certain nombre de prisonniers palestiniens.

«La nouvelle proposition est considérée comme un développement de la démarche et de la vision de l'émissaire américain Steve Witkoff», a affirmé cette source. Il a ajouté que les médiateurs ont présenté cette proposition «au cours des derniers jours».

Steve Witkoff.
15:19
Gaza: avec la guerre, moins de 5% des terres agricoles utilisables
Moins de 5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables et/ou accessibles, exacerbant encore le risque de famine dans le territoire palestinien dévasté, selon un nouveau bilan satellitaire publié lundi par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

A fin avril, plus de 80% des terres agricoles étaient endommagées et 77,8% n'étaient plus accessibles, laissant à peine 4,6% de surfaces potentiellement cultivables (soit tout juste 688 hectares), indique cette analyse géospatiale conduite avec l'Unosat, le centre satellitaire des Nations unies.

La situation «mine plus encore la capacité de production alimentaire et exacerbe le risque de famine dans la zone», souligne la FAO dans un communiqué. Elle est particulièrement critique à Rafah, dans le sud du territoire, et dans le nord, où «quasiment» plus aucune terre agricole n'est accessible, ajoute le bilan.

Après plus de 19 mois de guerre et deux mois et demi de blocage de l'aide internationale par Israël, les Gazaouis manquent de tout et la famine menace. Le gouvernement israélien, sous pression internationale, a partiellement levé le blocage de l'aide la semaine dernière, mais il a été loin de répondre aux besoins de l'avis des organisations humanitaires.


Destructions à Gaza.
15:18
L'armée israélienne ordonne l'évacuation de Khan Younès
L'armée israélienne a émis lundi un ordre d'évacuation pour les habitants de certains quartiers de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, affirmant que des tirs de roquettes avaient été effectués depuis la zone.

«Les organisations terroristes continuent de tirer des roquettes à partir de vos zones. La région de Khan Yunès est considérée comme une zone de combat dangereuse et a été mise en garde à plusieurs reprises. Evacuez immédiatement vers l'ouest (...)», a indiqué le porte-parole de l'armée israélienne en arabe, Avichay Adree, sur les réseaux sociaux.



L'armée avait auparavant fait état de trois «projectiles» tirés depuis cette zone - l'un intercepté, les autres tombés à Gaza - au moment où Israël s'apprête à célébrer la «Journée de Jérusalem», qui marque la prise du secteur oriental de la ville lors de la guerre israélo-arabe de 1967.

Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive mi-mars, et intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d'anéantir le Hamas - dont l'attaque en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre - , libérer les derniers otages et prendre le contrôle de la bande de Gaza.
12:16
Gaza: La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel associées à l'appel des villes
Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds s'associent à la démarche des Villes de Genève et de Lausanne, concernant la situation humanitaire à Gaza. Les deux villes neuchâteloises appellent le Conseil fédéral à s'engager pour la paix et à faire respecter les Conventions de Genève. Elles expriment aussi leur soutien à toutes les victimes.

«La Chaux-de-Fonds entend réaffirmer son attachement aux valeurs fortes qui fondent nos sociétés démocratiques: la dignité, le respect de l'autre et la solidarité», a indiqué lundi la Métropole horlogère en s'associant à la Déclaration des villes de Genève et Lausanne, lancée mercredi dernier. Neuchâtel avait déclaré jeudi dernier «partager sans réserve» ce texte
12:05
Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens
Au moins 52 personnes ont été tuées lundi par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l'armée israélienne a dit avoir visé des «terroristes de premier plan».

Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent alors qu'Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien dévasté et affamé, malgré les pressions internationales croissantes pour faire taire les armes.

Le bilan du «massacre de l'école Fahmi AlJarjaoui» de Gaza-ville (nord) est d'«au moins 33 morts, et de dizaines de blessés, principalement des enfants», a indiqué la Défense civile.
8:19
Armée israélienne:«terroristes» visés dans l'école bombardée à Gaza
L'armée israélienne a affirmé que le bombardement lundi d'une école de la ville de Gaza visait des «terroristes de premier plan», la Défense civile palestinienne faisant état d'au moins 20 personnes tuées.

La frappe a visé «des terroristes de premier plan qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique installé dans une zone qui servait auparavant d'école (...) dans le secteur de la ville de Gaza», a indiqué l'armée dans un communiqué.
8:18
Le bombardement d'une école à Gaza fait au moins 20 morts
Au moins 20 personnes ont été tuées et 60 blessées lundi, selon la Défense civile palestinienne, dans le bombardement d'une école de la ville de Gaza par Israël, qui intensifie son offensive malgré les pressions internationales croissantes.

«Au moins 20 martyrs, pour la plupart des enfants, et plus de 60 blessés ont été transférés (dans des hôpitaux) dans l'horrible massacre perpétré par l'occupation (réd: Israël) à l'école Fahmi AlJarjaoui, qui abrite des centaines de personnes déplacées dans le quartier d'Aldaraj, dans la ville de Gaza», a déclaré le porte-parole de la défense civile Mahmoud Bassal.



Dimanche, la Défense civile avait dénombré 22 morts dans la bande de Gaza, dont une femme enceinte et des enfants, dans une série de frappes aériennes.
5:57
Gaza: démission du chef de la fondation soutenue par Washington
Le chef de la nouvelle fondation humanitaire créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l'aide dans la bande de Gaza a démissionné «avec effet immédiat», a-t-il annoncé dimanche dans un communiqué. Le directeur exécutif de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), Jake Wood, a expliqué qu'il n'était pas possible selon lui de mettre en oeuvre le plan de l'organisation pour aider Gaza «tout en respectant strictement les principes humanitaires d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance».



L'organisation, créée il y a quelques mois et dont le siège se situe à Genève, a annoncé le 14 mai vouloir distribuer près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours. L'ONU et des ONG ont affirmé à plusieurs reprises qu'elles ne participeraient pas à la distribution d'aide par cette fondation, accusée de travailler avec Israël. L'ONU a estimé qu'elle ne respectait pas les principes «d'impartialité, de neutralité et d'indépendance».

Une ONG, Trial International, a annoncé vendredi avoir demandé aux autorités suisses d'ouvrir des enquêtes administratives pour déterminer si GHF respectait le droit, notamment pour son recours prévu à des sociétés de sécurité pour transporter l'aide depuis les points de passage jusqu'à des sites de distribution.
Voilà à quoi ressemblerait la maison d’un haut dirigeant du Hamas
Video: watson
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