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Olivier Faure se dit prêt à être Premier ministre ++ Démission du directeur général du RN

La France a voté, le 8 juillet, et aucune majorité ne s'est dessinée. La bataille pour former un gouvernement a commencé. Les infos les plus chaudes, c'est par ici 👇
09.07.2024, 19:49
Team watson
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  • Après la surprise, le temps des tractations: la classe politique française entamait lundi des discussions pour bâtir une improbable majorité et désigner un premier ministre au lendemain de législatives qui ont accouché d'une Assemblée fragmentée en trois blocs.
  • Le Nouveau Front populaire (NFP) a défié les prédictions, devenant le premier contingent de l'Assemblée nationale avec de 189 députés
  • Le camp macroniste s'en sort mieux que prévu avec 168 élus.
  • L'extrême droite était attendue en tête, elle n'est que la troisième force politique du pays avec 143 élus.
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19:50
Olivier Faure (PS) se dit «prêt» à être Premier ministre
Le patron du Parti socialiste français Olivier Faure a assuré mardi être «prêt à assumer» la fonction de Premier ministre. Il a toutefois assuré qu'il ne le ferait que «dans le dialogue avec (ses) partenaires» du Nouveau Front populaire (NFP).

«Je ne suis pas d'accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie, une volonté de s'imposer aux autres sans jamais aucun dialogue», a assuré le député de Seine-et-Marne depuis l'Assemblée nationale.

Les négociations entre les partis de gauche ont démarré depuis dimanche pour désigner un candidat pour Matignon.
epa11458537 French Socialist Party (Parti socialiste, PS) First Secretary Olivier Faure poses for a photograph after an interview with Spanish news agency EFE in Paris, France, 04 July 2024 (issued 05 ...
Image: ats
11:28
Le directeur général du Rassemblement national démissionne
Le directeur général du Rassemblement national (RN), Gilles Pennelle, a démissionné de son poste au lendemain des élections législatives, a-t-on appris mardi de sources internes au sein du parti, confirmant une information du Monde. Gilles Pennelle, élu il y a un mois député européen, était le principal artisan du «Plan Matignon» du parti d'extrême droite, censé prévoir toute la logistique en cas d'élections législatives anticipées et ne nécessitant que «d'appuyer sur un bouton» pour être activé.



Longtemps vanté par ses cadres avant l'annonce de la dissolution, ce «Plan Matignon» s'est finalement révélé faillible, notamment à propos des candidats investis, des dizaines d'entre eux s'étant fait épingler pour des propos à caractère raciste, antisémite ou conspirationniste. L'impréparation de certains d'entre eux avait également été pointée lors de débats locaux d'entre-deux-tours. Jordan Bardella, le président du RN, avait reconnu lundi des «erreurs» dans sa campagne. «Il y a des efforts à faire à la fois sur la professionnalisation de notre implantation locale, peut-être sur le choix d'un certain nombre de candidats. Je le dis clairement, sur quelques circonscriptions, les choix que nous avons faits n'étaient pas les bons», avait-il dit.
6:31
Joe Biden tire le parallèle entre la France et les Etats-Unis
Le président américain Joe Biden a affirmé lundi que la France avait «rejeté l'extrémisme» durant ses élections législatives et que «les démocrates le rejetteront aussi» aux Etats-Unis lors de l'élection présidentielle. «Je n'ai pas connu de candidat au cours de ma vie qui ait été plus extrême que Donald Trump», a affirmé le président démocrate, au sujet de son prédécesseur républicain qu'il affrontera en novembre.

«En regardant l'élection en France, il est clair que l'extrême droite n'a pas obtenu le résultat qu'elle souhaitait et que le compromis dans une démocratie doit rester le mot d'ordre en France, comme c'est le cas ici aux Etats-Unis», a ajouté John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche lors d'un point presse. «La France est un allié précieux de l'Otan, et le président Biden se réjouit de continuer à travailler avec le président Macron et son équipe», a-t-il aussi déclaré. Le sommet de l'Otan, à l'occasion du 75e anniversaire de l'organisation, aura lieu de mardi à jeudi dans la capitale américaine, Washington. Plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron, y sont attendus.
20:20
Le RN s'allie avec les nationalistes d'Orban au Parlement européen
Le Rassemblement national (RN) a rallié lundi à Bruxelles le nouveau groupe de droite radicale du Premier ministre hongrois Viktor Orban pour former la troisième force du Parlement européen. Cette union intervient au lendemain des législatives françaises qui ont vu le parti d'extrême droite progresser moins que prévu.

Le chef du parti français, Jordan Bardella, présidera ce groupe baptisé «Patriotes pour l'Europe», a annoncé l'eurodéputé RN Jean-Paul Garraud, lors d'une réunion à Bruxelles. Le groupe comptera 84 eurodéputés de 12 nationalités et représentera «ce mouvement souverainiste auquel nous sommes très attachés», a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse.

«Nous sommes résolument contre cet aspect ultra-fédéraliste de l'Union européenne, le fait que l'UE veuille à tout prix dominer les Etats», a-t-il expliqué. «Jordan Bardella et Marine Le Pen travaillaient depuis longtemps pour former un groupe qui puisse réellement influer sur les décisions du Parlement européen», a-t-il souligné.
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15:50
Bardella «assume» sa «part de responsabilité» dans la «défaite»
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a «assumé» lundi une «part de responsabilité» dans la «défaite» du RN, arrivé 3e lors des législatives anticipées de dimanche derrière la gauche et le camp macroniste.

«On commet toujours des erreurs, j'en ai commises», a expliqué l'eurodéputé. «J'assume ma part de responsabilité tant dans la victoire aux élections européennes que dans la défaite d'hier (dimanche)», a-t-il dit.

Jordan Bardella présidera le nouveau groupe nationaliste «Patriotes pour l'Europe» initié par le Hongrois Viktor Orban au Parlement européen, où il sera la troisième force politique, ont par ailleurs annoncé des eurodéputés français et italiens.
Far-right National Rally party president Jordan Bardella delivers a speech after the second round of the legislative election, Sunday, July 7, 2024 at the party election night headquarters in Paris. A ...
Image: ats
12:23
Emmanuel Macron maintient Gabriel Attal au poste de premier ministre «pour le moment»
Emmanuel Macron a demandé lundi au premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester «pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays», a annoncé l'Elysée. «Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées», a ajouté la présidence.
Gabriel Attal devrait rester pour le moment 1er ministre.
Image: ats
Gabriel Attal était arrivé lundi en fin de matinée à l'Elysée pour présenter sa démission. Les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et de l'Egalité hommes/femmes Aurore Bergé, également acteurs politiques du camp présidientiel, étaient arrivés peu après. Ils ont tout trois été élus ou réélus députés dimanche à l'issue du second tour des élections législatives.
10:00
La gauche présentera une candidature pour le poste de 1er ministre
L'alliance de gauche arrivée en tête des élections législatives en France, mais sans majorité absolue, doit «dans la semaine» «être en mesure de présenter une candidature» au poste de Premier ministre, a estimé lundi le patron du Parti socialiste Olivier Faure. Le chef de file du PS, l'un des partis de l'alliance de gauche, a assuré que le choix se ferait «cette semaine», et «soit par consensus, soit il y aura forcément un vote», entre les différentes formations du Nouveau front populaire.
epa11450113 Newly elected members of Parliament for the left-wing party the Nouveau Front Populaire Olivier Faure (C) and Emmanuel Gregoire (R) arrive at the National Assembly in Paris, France, 01 Jul ...
Image: ats
Olivier Faure.

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a elle estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron «devrait appeler aujourd'hui» la gauche à lui transmettre un nom de Premier ministre. Du côté de l'Elysée, on joue la prudence : le chef de l'Etat «attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires». Sa prise de position est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.
9:53
Un éditorialiste de CNews séduit par le RN élu à Belfort
Séduit par Jordan Bardella, l'éditorialiste de CNews Guillaume Bigot a été élu de justesse dimanche député RN à Belfort, ancien fief chevènementiste où il a été parachuté. Il a été élu dans la 2e circonscription du Territoire-de-Belfort avec 50,59% des suffrages devant le député sortant du Nouveau front populaire Florian Chauche (LFI). «C'est un résultat d'une très courte tête qui montre à quel point notre pays a besoin d'une alternance», a-t-il estimé sur France 3 Franche-Comté.

Né le 14 novembre 1969 à Paris, Guillaume Bigot est diplômé de Science-Po. Politologue et essayiste, il a également enseigné au pôle universitaire Léonard-de-Vinci, créé par Charles Pasqua, avant d'en devenir le directeur. Il a ensuite dirigé le groupe Ipag business school Paris Nice (2008-2022). Il est chroniqueur pour CNews, la chaîne d'information en continu du groupe Canal+, filiale du groupe Vivendi et contrôlé par Vincent Bolloré. Au cours de sa carrière, le chroniqueur politique a travaillé pour plusieurs médias tels que BFM Business, Europe 1, Sud Radio ou encore la revue de Michel Onfray «Front populaire».

«Ce qui m'a poussé à m'engager, c'est la volonté de lutter contre un système verrouillé et extrêmement contraint, celui des traités de libre-échange», a-t-il déclaré. Sa campagne a été marquée par les accusations de «parachutage» faites par ses adversaires, une polémique sur sa méconnaissance de la circonscription, ainsi que par des escarmouches avec son adversaire LFI.
8:23
Début des tractations post-électorales pour une majorité
Après la surprise, le temps des tractations: la classe politique française entamait lundi des discussions pour bâtir une improbable majorité et désigner un Premier ministre au lendemain de législatives qui ont accouché d'une Assemblée fragmentée en trois blocs.
L'extrême droite était attendue en tête, elle n'est que la troisième force politique du pays, sacrifiée sur l'autel du «front républicain» dressé par la gauche et le centre entre les deux tours pour la priver du pouvoir, mais forte d'une progression spectaculaire.

Sans majorité absolue, avec en tête une fragile alliance de gauche qui devra relever le défi de l'unité, et le camp du président Macron qui «sauve les meubles», mais ne peut exister seul, la France se réveille dans une atmosphère aussi inédite qu'incertaine.
Le Nouveau Front populaire (NFP) a défié les prédictions, devenant le premier contingent de l'Assemblée nationale, avec de 189 députés, devançant le camp macroniste. Si elle reste loin de la majorité absolue (289 députés), l'alliance de gauche peut se rendre incontournable.

Mais son premier parti, La France insoumise (gauche radicale) cristallise les tensions et son chef charismatique et provocateur, Jean-Luc Mélenchon, est considéré comme un repoussoir par beaucoup dans son propre camp.
La députée LFI Clémentine Autain a appelé les députés du NFP à se réunir dès lundi «en assemblée plénière» pour proposer au président, à l'issue d'un vote, un premier ministre qui ne sera «ni (l'ancien président socialiste, élu député) François Hollande, ni Jean-Luc Mélenchon».
8:19
Des tensions dans plusieurs villes entre forces de l'ordre et manifestants
Des manifestants ont célébré dans plusieurs villes le succès de la gauche au second tour des législatives françaises. Des dizaines de personnes ont été interpellées.
Un policier au moins a été blessé. A Paris, les forces anti-émeutes ont interrompu en fin de soirée un rassemblement Place de la République.
8:18
Plusieurs personnalités pas réinvesties par LFI réélues
Plusieurs duels avaient lieu dans le camp même de La France insoumise (LFI). Le parti avait maintenu ses candidats contre des députés sortants qui avaient été écartés.

Ceux-ci se sont imposés à plusieurs reprises dimanche soir. Aussi bien Alexis Corbière que Danielle Simonnet conservent leur siège en battant les candidats officiels LFI.
8:18
Le bloc de gauche avec une vingtaine de sièges devant le camp centriste présidentiel
Le bloc de gauche a remporté 195 sièges au second tour des législatives, dont 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche, selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. Il devance le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble du président Emmanuel Macron et ses alliés, auxquels s'ajoutent six divers cente.
Le Rassemblement national (RN) et les amis d'Eric Ciotti qui ont suivi celui-ci depuis les Républicains (LR) suivent avec 143 députés. Les LR restés en dehors de ce rapprochement obtiennent 45 sièges, auxquels s'ajoutent 15 divers droite.
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