Attaqué pour des raisons politiques et religieuses, l'écrivain Salman Rushdie a perdu la vue d'un oeil.Image: sda
L'attentat contre l'écrivain avait choqué en Occident, mais avait été salué par des extrémistes de pays musulmans comme l'Iran ou le Pakistan.
24.10.2022, 04:4224.10.2022, 07:11
Poignardé en août aux Etats-Unis, l'écrivain britannique Salman Rushdie a depuis perdu la vue d'un oeil et l'usage d'une main.
Ce sont là les principales séquelles consécutives à l'agression dont il a été victime. Son agent a décrit, pour la première fois, l'état de santé du lauréat de nombreux prix littéraires.
«Il a perdu la vue d'un oeil... Il a eu trois blessures graves au cou. Il est handicapé d'une main car les nerfs de son bras ont été sectionnés. Et il a environ 15 autres blessures à la poitrine et au torse. Ses blessures étaient très profondes (...) C'était une attaque brutale mais il va vivre.»
Andrew Wylie
Le 12 août, Salman Rushdie s'apprêtait à s'exprimer lors d'une conférence dans le nord de l'Etat de New York (nord-est) quand un homme a fait irruption sur scène et l'a poignardé à plusieurs reprises, notamment au cou et à l'abdomen.
Évacué en hélicoptère vers un hôpital, l'auteur des «Versets sataniques» avait dû être brièvement placé sous respirateur avant que son état s'améliore.
Le principal suspect, Hadi Matar, Américain d'origine libanaise alors âgé de 24 ans, avait été arrêté immédiatement après les faits et a plaidé non coupable lors de son procès qui s'est ouvert mi-août devant un tribunal de Mayville, dans l'Etat de New York.
L'écrivain est poursuivi depuis 33 ans par une fatwa du Guide suprême iranien le condamnant à mort. (ats/jch)
L'affaire avait éclaté en janvier 2017 avec les révélations du Canard enchaîné, alors que François Fillon était candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle. Il se présentait comme le héraut de l'intégrité et avait été mis en examen et finalement éliminé au premier tour.
Sept ans après l'explosion du «Penelopegate», la Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon pour les emplois fictifs de son épouse. Elle a toutefois décidé que les peines prononcées contre lui ainsi que certains dommages et intérêts devaient être réexaminés.