Donald Trump a annoncé jeudi qu'il comptait charger le milliardaire Elon Musk, dont il est proche, de piloter une réforme de l'administration américaine s'il était élu à la Maison Blanche.
Lors d'un discours sur son programme économique à New York, le candidat républicain à la présidentielle a assuré qu'Elon Musk avait «accepté» la mission de «conduire cet audit complet».
A deux mois jour pour jour de l'élection américaine du 5 novembre, le septuagénaire s'est aussi engagé à faire des Etats-Unis «la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies»:
A quelques centaines de kilomètres de là, sa rivale démocrate Kamala Harris est elle arrivée en Pennsylvanie, peut-être l'Etat le plus crucial de l'élection présidentielle.
L'ancien président républicain s'était lui rendu mercredi dans cet Etat du nord-est frappé par la désindustrialisation, qu'il avait remporté d'un cheveu en 2016, puis perdu avec une marge infime en 2020.
Le scrutin présidentiel s'annonce à nouveau très serré, et les Etats-Unis s'inquiètent de tentatives d'ingérence russe contre lesquelles ils ont annoncé mercredi une batterie de mesures.
La Pennsylvanie devrait être son camp de base pour préparer la confrontation du 10 septembre avec Donald Trump, laquelle aura lieu à Philadelphie, et sera retransmise par la chaîne ABC.
Cette dernière a dévoilé les règles de ce duel de 90 minutes, qui ont donné lieu à d'âpres négociations entre les deux camps.
Elles seront les mêmes que lors du désormais célèbre débat de juin entre Joe Biden et Donald Trump, complètement raté par le président démocrate, au point d'entraîner son retrait de la course à la Maison Blanche, le 21 juillet.
Mardi, les duettistes seront debout derrière leurs pupitres, sans notes et sans public, et leur temps de parole sera strictement encadré.
Le micro de chaque candidat ne sera allumé que lorsque cela sera son tour de parler - l'équipe de campagne de Kamala Harris avait fait pression pour que les micros restent ouverts tout du long, en calculant sans doute que cela serait préjudiciable à Donald Trump, notoirement enclin aux déclarations intempestives.
Le premier échange est prévu mardi à 21H00 locales. (jch/ats)