La Cour suprême des Etats-Unis d'Amérique a accordé vendredi un sursis à un condamné à mort qui doit être exécuté prochainement. Son cas a suscité une campagne de soutien allant du pape à des stars d'Hollywood comme Susan Sarandon.
L'homme de 60 ans devait être exécuté par injection létale le 18 mai dans l'Etat conservateur de l'Oklahoma, mais la plus haute juridiction du pays a mis celle-ci en suspens, le temps pour elle d'examiner l'affaire.
Le détenu, qui clame son innocence, a été reconnu coupable d'avoir commandité en 1997 le meurtre du propriétaire d'un motel dont il assurait la gestion, sur la base d'un témoignage très controversé. Il est accusé d'avoir recruté un jeune homme de 19 ans, qui avait avoué l'homicide.
Les soutiens du condamné dénoncent le fait que sa condamnation se soit fondée sur l'unique témoignage du tueur, qui, en plaidant coupable et en l'impliquant, a pu éviter la peine de mort pour lui-même et a négocié une réclusion à perpétuité.
Il bénéficie d'une campagne de soutien rassemblant des personnalités comme l'actrice Susan Sarandon, l'acteur Mark Ruffalo ou le milliardaire Richard Branson.
En 2015, quand son exécution paraissait imminente, le représentant du pape François aux Etats-Unis avait écrit une lettre adressée au gouverneur de l'Oklahoma de l'époque, lui demandant de surseoir à l'exécution. (dal/afp)