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L'Union européenne veut pénaliser les Etats qui violent les droits universels. Seul problème, personne ne veut se mettre à dos certaines superpuissances.
22.03.2021, 15:0122.03.2021, 16:20
Les Européens ont approuvé lundi de nouvelles sanctions ciblées pour les violations des droits humains commises dans différents pays. Ils ont aussi adressé une mise en garde à la Turquie.
Seul problème: personne n'est prêt à rompre ses relations avec des villes comme Pékin, Moscou ou encore Ankara.
Les pays concernés
- En Birmanie, l'UE a sanctionné onze responsables impliqués dans la répression meurtrière menée depuis le coup d'Etat contre la junte militaire.
- En Chine, des sanctions ont également été approuvées contre quatre dirigeants de la région du Xinjiang pour les violations des droits de l'homme concernant la minorité musulmane des Ouïghours.
- En Russie, un message de fermeté de la part de l'UE devait être adressé à Moscou. Mais l'UE, qui dépend encore du pays pour un tiers de ses fournitures de gaz, ne peut pas rompre avec la capitale, rappelle un diplomate.
- En Turquie, la capitale Ankara souffle le chaud et le froid dans sa relation avec l'UE. Et pour cause, alors que les 27 cherchent à apaiser les tensions, Recep Tayyip Erdogan a décidé de quitter la Convention d'Istanbul qui lutte contre les violences faites au femmes. Une annonce condamnée par les Européens et le président des Etats-Unis Joe Biden.
Quelles sanctions ?
Toutes les options sont prévues pour encourager le développement de bonnes relations, mais des mesures restrictives sont également présentes si la situation venait à se détériorer.
Un récent rapport propose des actions positives et négatives à mettre en oeuvre en Turquie. Des sanctions économiques sectorielles figurent parmi les options.
«Je n'ai aucune envie de renouer avec un régime comme celui-là. Mais il n'est pas question de couper les ponts», a confié un ministre à l'AFP. «La Turquie est un partenaire important pour les migrations», a par ailleurs rappelé le ministre slovaque Ivan Korcok. (ats/hkr)
L'Argentine vivra jeudi sa deuxième grève générale en cinq mois sur fond de contestation populaire. Face à cette situation, le président ultralibéral Javier Milei maintient son programme d'austérité, aux premiers résultats ambivalents.
Ni trains, ni bus, ni métro durant 24 heures: la capitale Buenos Aires devrait sonner creux jeudi, sans une grande partie des trois millions de personnes qui y transitent chaque jour, la majorité en transports en commun. Quelque 400 vols seront annulés, affectant 70 000 passagers, selon l'Association latinoaméricaine du transport aérien.