Afin d'atténuer le risque de pénurie, la Commission européenne a discuté, ces derniers mois, avec d'importants exportateurs de gaz liquide, comme les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte, afin qu'ils augmentent leurs livraisons, a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission aux agences de presse européennes.
Ursula von der Leyen a expliqué avoir négocié avec d'importants importateurs de gaz naturel liquéfié comme le Japon et la Corée du Sud afin qu'ils mettent leurs propres commandes à la disposition de l'UE. Ainsi, des navires transportant du gaz naturel liquéfié en provenance du Qatar pourraient être envoyés en Europe plutôt qu'au Japon.
En janvier, grâce à ces efforts, l'Union européenne (UE) a importé une quantité record de gaz liquide, soit environ dix billions de mètres cubes, a déclaré von der Leyen. Dans la situation actuelle, le fait que l'UE ait développé son réseau de gazoducs et augmenté les capacités des terminaux de gaz naturel liquéfié depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 est également un facteur favorable.
Non. En cas d'arrêt total des livraisons, il faudrait encore prendre des mesures d'urgence. En effet, l'UE dépend dans une large mesure des livraisons de gaz russe.
Un arrêt de ces livraisons en réaction aux sanctions occidentales dans le conflit ukrainien pourrait donc avoir un impact considérable sur l'Union. Actuellement, l'UE couvre près d'un quart de ses besoins énergétiques avec du gaz, dont 90% sont importés. (jah/ats)