L'attaque de quatre transformateurs électriques dimanche dans l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, fait craindre une potentielle campagne ciblée de groupes d'extrême droite. Les autorités fédérales ont déjà émis plusieurs avertissements et une enquête a été ouverte, mais aucun suspect n'a encore été appréhendé.
La police dit ne pas être en mesure de savoir pour le moment s'il s'agissait ou non d'une attaque coordonnée. Elle a toutefois souligné être au courant d'événements similaires ailleurs dans l'Etat de Washington, ainsi que dans l'Oregon et en Caroline du Nord.
La police fédérale avait averti au début décembre de menaces contre le réseau électrique de la société Tacoma Public Utilities, propriétaire de deux des infrastructures sabotées.
Au début décembre, 45 000 foyers et commerces avaient été plongés dans le noir dans le comté de Moore en Caroline du Nord après une attaque au fusil contre deux transformateurs électriques.
Cette attaque est survenue un an après l'inculpation dans le même Etat de cinq hommes, membres présumés de groupes de discussion suprémacistes blancs et néonazis, accusés d'avoir planifié des attaques contre des centrales électriques. Ils cherchaient à provoquer «un chaos général», «dans le but de créer un Etat centré sur l'ethnicité blanche», selon l'acte d'accusation.
Dans l'Ohio (nord), trois hommes liés au mouvement néonazi ont plaidé coupable en février d'avoir utilisé des fusils et des explosifs pour endommager plusieurs centrales électriques dans divers endroits. (ats/jch)