Au total, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a comptabilisé plus de 6500 participants au Carnaval organisé à Marseille, soit près de deux fois plus que lors de l'édition 2019. Image: DR
Dimanche, un carnaval sauvage a fait danser des milliers de personnes au cœur de la Cité phocéenne. Un rassemblement non autorisé marqué par une revendication claire: celle du «droit de faire la fête».
«C'est incroyable! On m'avait dit "il y a un truc à ne pas louper à Marseille"», sourit Romain, 26 ans, qui fait référence au carnaval de La Plaine. Comme lui, des milliers d'autres personnes, majoritairement jeunes, se sont données rendez-vous le 21 mars au centre de la Cité phocéenne pour danser déguisées.
L'année dernière, ce carnaval bien connu des Marseillais avait été annulé à cause du confinement. Pour cette 21ème édition, après une année de pandémie du coronavirus, de bars et discothèques fermés, une nouvelle revendication a fait son apparition: celle du droit à la fête.
Au total, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a comptabilisé plus de 6500 participants, soit près de deux fois plus que lors de l'édition 2019.
Romain, participant au carnaval de Ka Plaine europe1
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône qui n'avait pas été mise au courant de l'organisation du carnaval a livré son indignation sur les réseaux sociaux:
Entre violences, vandalismes et absences du port de masques, France Info rapporte que sept personnes ont été interpellées. Un policier a quant à lui légèrement été blessé. (France Info/mndl)