Alerte à la bombe dans les locaux d'un gros média
En plein journal télévisé, à 15h19, la chaîne a interrompu son antenne et lancé une publicité dans la précipitation. La raison: une menace de bombe visant l’immeuble qui accueille la rédaction, situé dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, relaie Le Parisien.
Les locaux du groupe RMC BFM ont donc été évacués, et les directs des antennes interrompus plus de deux heures et demie au total, en raison de l'alerte. Cette dernière «a été levée à 17h35», a indiqué la chaîne d'information en continu au moment de reprendre le direct, peu avant 18h00.
«Un événement rarissime»
Cette interruption a «fait suite à une alerte à la bombe qui a touché nos locaux en milieu de journée, une alerte prise au sérieux lors de cette semaine très sensible de commémoration des attentats du 13 Novembre», a expliqué la présentatrice Karine de Ménonville.
En plateau, le journaliste du service police-justice de la chaîne, Paul Conge, a précisé que les locaux avaient été évacués autour de 15h20 «après la réception par la police parisienne d'un message menaçant dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs dans les locaux et menacé de faire sauter le bâtiment».
La police s'était rendue sur place avec des chiens détecteurs d'explosifs, avait auparavant indiqué une source policière. Le directeur général de BFMTV Fabien Namias a parlé d'un «événement rarissime» et s'est excusé auprès des téléspectateurs.
L’alerte à la bombe est levée. Après l’intervention des forces de l’ordre, nos équipes ont réintégré les locaux. Les antennes RMC BFM reprennent progressivement leurs programmes. Merci pour votre patience, votre confiance et aux forces de l’ordre pour leur rapide intervention.
— BFMTV (@BFMTV) November 15, 2025
A expliqué Fabien Namias. Le direct de la chaîne avait été interrompu à la fin de la première partie du journal, pour laisser place à de la publicité puis à des documentaires. Dont une émission sur Michel Sardou.
Poursuites judiciaires engagées
A-t-il indiqué dans un communiqué en début de soirée. La direction du groupe «dénonce avec la plus grande fermeté cet acte malveillant intolérable», ajoute-t-elle.
Selon les journalistes de BFMTV, la rédaction du journal La Tribune, également propriété du groupe CMA CGM et installée dans les mêmes locaux que BFMTV et RMC, a également été évacuée.
dg/ats
