La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a pris sa décision, ce mardi 14 mars. Pierre Palmade reste placé sous contrôle judiciaire. Seule nouveauté, l'humoriste ne pourra pas quitter l'établissement hospitalier où il se trouve pris en charge.
Dans son délibéré, la chambre de l'instruction a estimé, selon le parquet, que «l'état de santé de Pierre Palmade n'était pas incompatible avec un maintien en détention» mais «l'évolution de cet état de santé amoindrissait les risques qui avaient fondé la décision de placement en détention provisoire».
L'artiste avait été placé en détention provisoire le 27 février, mais n'est jamais physiquement entré en prison, ayant été écroué sur le lit d'hôpital sur lequel il était soigné. Il a été victime d'un accident vasculaire le 25 février, selon l'entourage du comédien.
La juge d'instruction de Melun en charge de l'enquête a accédé il y a huit jours à une demande de mise en liberté formulée par Pierre Palmade, décision dont le parquet a immédiatement fait appel.
La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris, dont dépend la Seine-et-Marne, avait entendu vendredi les parties, et a confirmé mardi matin sa remise en liberté.
Le 10 février, Pierre Palmade, au volant de sa voiture, a percuté un véhicule venant en face. Outre le comédien, l'accident a fait trois blessés graves: un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-soeur de 27 ans, qui a perdu le bébé qu'elle attendait après la collision. Palmade a été testé positif à la cocaïne.
En garde à vue, Pierre Palmade, en proie depuis des décennies à des problèmes de toxicomanie, a reconnu avoir consommé de la cocaïne et des drogues de synthèse avant de prendre le volant, selon le parquet de Melun.
Il a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale. L'enquête se poursuit sous l'égide d'une juge d'instruction. (ats/asi)