Auditionné par le Sénat ce jeudi suite aux incidents survenus aux abords du Stade de France, le préfet de police de Paris n'y est pas allé par quatre chemins: «C'est une blessure pour moi». Didier Lallement a évoqué les personnes «bousculées ou agressées» et «l'image ébranlée» de la France. Et d'ajouter:
«Les premiers éléments venant des opérateurs de transport confirmaient ces arrivées à l'origine du chiffre de 30 000 à 40 000 personnes situées aux alentours du stade», a-t-il précisé.
«C'est moi qui ai donné ce chiffre au ministre et là aussi je l'assume complètement», a-t-il déclaré. Ce chiffre, repris par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est contesté par de nombreux observateurs, ainsi que par les Britanniques. (ats)