«Je referai une demande de nationalité. Je suis quelqu'un de très patient, pas du genre à baisser les bras», a-t-il déclaré à l'hebdomadaire.
L'auteur-compositeur-interprète, né Gandhi Djuna à Kinshasa en 1986, est arrivé en France à l'âge de deux ans, de parents qui fuyaient à l'époque le Zaïre du président Mobutu Sese Seko.
Ne pas être Français, «c'est l'un de mes plus grands regrets. Tous mes souvenirs sont en France (...) Quand je voyage au Qatar, aux Etats-Unis... je me présente comme un artiste français. Pas congolais», explique-t-il. Il ajoute:
Le quotidien Le Parisien, qui publie une enquête sur Gims, présente toutefois une autre version.
Sa première demande de naturalisation est déposée en 2013, mais «la procédure s'enlise». Selon «un ancien ministre de l'Intérieur», interrogé par le journal, le refus finalement essuyé en 2017 est dû à «des défauts de paiement d'amendes pour des délits routiers et son incapacité à établir en France, le centre de ses intérêts matériels», le chanteur résidant une bonne partie de l'année à Marrakech, au Maroc.
Gims aurait relancé sa demande en 2018, évoquant le sujet auprès de l'épouse du président Brigitte Macron, sans plus de succès.
Il a également été interrogé par Le Journal du Dimanche sur sa proximité avec la candidate de droite à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse. Il s'était alors exprimé:
Il a enfin présenté ses excuses pour une vidéo le 1er janvier où il appelait les musulmans à ne pas fêter la nouvelle année. «Cette vidéo, je la regrette totalement (...) Je ne voulais pas blesser les gens. La foi, ça relève de l'intime», a-t-il affirmé. (ats/chl)