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Grenoble: ce que l'on sait de l'attaque à la grenade dans un bar

Une grenade a explosé dans un bar associatif à Grenoble le 12 février, blessant 12 personnes dont 2 grièvement. La piste terroriste est écartée, un règlement de comptes envisagé.
Enquête en cours à Grenoble.Image: AFP

Ce que l'on sait de l'explosion à la grenade dans un bar de Grenoble

Une grenade a explosé dans un bar associatif à Grenoble, blessant douze personnes dont deux grièvement. La piste terroriste est écartée, un règlement de comptes envisagé.
13.02.2025, 09:3813.02.2025, 19:37
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Un bar associatif, une grenade, plusieurs blessés: ce que l'on sait de la violente explosion ayant fait mercredi soir douze blessés dont deux graves dans un bar de Grenoble.

Ce que l'on sait des faits

L'explosion est survenue peu après 20h15 à l'Aksehir, un bar associatif situé sur une place du quartier sensible du Village olympique, dans le sud de Grenoble. Un homme est entré dans l'établissement, a utilisé une grenade à fragmentation, était cagoulé et armé d'un fusil d'assaut, a indiqué jeudi le parquet de Lyon. Il a ensuite pris la fuite.

«Cette personne aurait été armée aussi d'une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n'est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l'éclatement de la grenade.»
François Touret de Coucy, procureur.

Jeudi matin vers 9 heures, aucune interpellation n'est encore intervenue, selon une source policière à l'AFP.

Ce que l'on sait de la situation des victimes

De nombreux clients étaient présents dans le bar au moment de l'explosion, selon le procureur. Douze personnes ont été blessées et prises en charge par les secours, lesquels ont mobilisé au total 80 sapeurs-pompiers au plus fort de l'intervention. Jeudi matin, deux d'entre elles présentent un pronostic vital engagé, selon une source policière à l'AFP.

Les pistes envisagées

Même si «aucune hypothèse n'est privilégiée à ce stade», selon le procureur, la piste de l'attentat terroriste est «a priori» exclue. C'est un acte d'une «violence extrême» qui «peut être lié à un règlement de compte, d'une manière ou d'une autre».

Le lien avec le trafic de stupéfiants est l'une des hypothèses explorées, mais aussi le trafic de cigarettes ou une «inimitié exacerbée», a indiqué le procureur. Les épisodes de violence liés au trafic de drogue sont fréquents sur le territoire de Grenoble et sa banlieue, les autorités n'hésitant plus à parler de «guerre des gangs».

Ce que l'on sait sur le bar

L'Aksehir est un bar associatif d'ordinaire fréquenté par des habitants du quartier, «surtout pour regarder des matchs de foot», a expliqué à l'AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur six de Grenoble, présente sur les lieux du drame.

Il tient son nom d'une ville de Turquie, mais selon plusieurs riverains, il est aujourd'hui tenu par des Algériens et est plutôt fréquenté par une clientèle masculine. «Ce n'était pas un bar qui était censé soulever d'inquiétudes particulières», a déclaré le procureur François Touret de Coucy. (jah/afp)

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