Le meurtre de Lola, douze ans, a secoué le monde au-delà des frontières françaises. Poursuivie pour «meurtre sur mineure de 15 ans» et «viol avec actes de torture et de barbarie», Dahbia B avait avoué les faits avant de se rétracter. Ses révélations, rapportées par Le Monde, sont glaçantes.
C'est lors des trois premières auditions que Dahbia s'est livrée sur cette journée du 14 octobre, jour où elle s'en est prise à la petite Lola, pour une histoire de passe d'accès à l'immeuble.
«En fait, j’ai été voir la mère de la fille pour avoir un passe, mais elle m’a refermé la porte au visage». C'est ainsi que Dahbia a commencé sa déposition.
La principale suspecte décrit ensuite d'une précision inquiétante ce qui a suivi:
Mais un aspect interroge les policiers: la suspecte se contredit, notamment sur la notion de contrainte sur la fillette, expliquant qu'elle ne l'aurait en fait «pas forcée», mais qu'elle serait montée «volontairement».
«Elle avait peur en haut et je l’ai forcée à rentrer chez moi (…) Je l’ai un peu tapée, je n’étais pas bien en fait, j’ai fait ce que j’avais à faire (…)», rapporte le média français. Elle explique ensuite les violences et les coups qu'elle lui a portés dans le dos et dans le cou avec un couteau et des ciseaux. Mais Dahbia ne fait état d'aucune émotion ni regret, précise le média français.
Quelques heures après ses déclarations horrifiantes, Dahbia B se rétracte lors d'une cinquième audition face aux policiers. «Tout ce que je vous ai raconté tout à l’heure, c’était un cauchemar. Je venais de me réveiller et j’ai décidé de vous raconter ça», explique-t-elle.
Elle explique en fait s'être battue «contre la fille» qui voulait la tuer et n’a fait que se défendre. Une déposition qui pourrait confirmer l'instabilité psychologique de Dahbia B. (sia)