Les quatre hommes percutés par un train en France fuyaient la police
De nouveaux détails émergent sur le drame survenu près de Saint-Jean-de-Luz mardi matin, où quatre personnes ont été fauchées par un train. Trois d'entre-elles sont mortes sur le coup, alors qu'une quatrième a été hospitalisée.
Les quatre victimes étaient des ressortissants algériens qui tentaient de pénétrer irrégulièrement sur le territoire français. Auditionné par le parquet mercredi, le seul survivant a expliqué que lui et ses compagnons étaient présents sur cette voie ferrée pour éviter les contrôles de police, rapporte France Bleu Pays Basque. Ils se pensaient impossibles à repérer sur cette zone non éclairée et difficile d’accès par la route.
Impact «impossible à éviter»
De plus, les migrants suivaient cette voie ferrée pour ne pas perdre leur chemin. Par ailleurs, cette portion est déserte la nuit car le dernier train passe à 22h30. Fatigués, ils ont décidé de se reposer en s'allongeant sur les voies. Ils ont été percutés par le train à 04h59 du matin.
Après avoir aperçu les quatre hommes, le chauffeur a appuyé sur le bouton d’alerte pour effectuer un freinage d’urgence. Mais il a fallu 310 mètres pour que le train s’arrête, écrit Ouest-France. Pour cette raison, estime le procureur, «la manœuvre d’urgence ne permettait pas d’éviter l’impact».
