Dans les zones peuplées, le maire mise sur une stratégie de l'autodiscipline. Image: shutterstock
Le maire de la ville française compte sur le «bon sens» de ses 132 000 habitants pour décider de porter le masque en public. Situation singulière dans un pays où le nombre de cas Covid ne cesse d'augmenter.
Faire «preuve de discernement» et savoir «faire confiance à la population». Voilà à quoi s'en tient le maire de Limoges Emile Roger Lombertie pour gérer la crise du Covid-19. La ville est selon l'ancien médecin dotée de zones à faible densité de population «où l'on ne croise personne».
Dans la ville, rapporte notamment Le Figaro, on préconise plus l'éducation que la préconisation. Ainsi, pour les endroits peuplés, le maire mise sur une stratégie de l'autodiscipline qui plaît aux habitants. Le maire de Limoges assure qu'en centre-ville, ces derniers jouent le jeu et lorsqu'il y a du monde «ils le mettent automatiquement», et les résultats sanitaires ne semblent pas pires que dans les régions voisines.
Emmanuel Bahans, médecin-conseil à L'Agence régionale de santé (ARS) le figaro
Mais Limoges reste vigilante. Emile Roger Lombertie garantit surveiller les chiffres et agir «comme un médecin devant une courbe de température». Si le niveau de contagion vient à monter, il affirme: «Evidemment que je rendrai le masque obligatoire».
Un arrêté récent du préfet de la Haute-Vienne en date du 16 mars rend obligatoire le port du masque dans les marchés en plein air. Un arrêté municipal l'impose également aux abords des écoles depuis le 17 septembre. L'ARS de Nouvelle-Aquitaine dit n'avoir mené aucune étude sur l'impact sanitaire de cette décision.
En Nouvelle-Aquitaine, le taux d'incidence est de 144 pour 100 000 habitants. Longtemps évalué autour de 100, au 18 mars, il atteignait 131,6 dans ce département. (mndl)