Près de 100 000 tests en moyenne sont pratiqués en Suisse. Alors, la valse des tests PCR, antigéniques ou autotests serait-elle nocive pour notre santé? L'Académie française de médecine s'inquiète des risques liés à des dépistages permanents parfois pratiqués de manière inadaptée.
Dans un communiqué, l'institution, s'appuyant sur une publication dans une revue scientifique, évoque les complications «bégnines», telles que «désagrément, douleur ou saignement», mais aussi des plus graves comme, notamment:
Dans 20 Minutes, Le docteur Nicolas Boulanger, médecin ORL et chirurgien cervico-facial, parle:
Si bien qu'il ne voit pas comment une telle brèche pourrait se faire avec ce type de prélèvements.
Mais rassurez-vous, Nicolas Boulanger explique qu'il est «improbable d'avoir une méningite après un test PCR ou antigénique.» Mais en revanche, les tests à répétition, mal maîtrisés ou répétés, peuvent causer douleurs et saignements. «Le geste n'est pas compliqué, mais technique, à accomplir méticuleusement pour ne pas blesser la cloison nasale» indique Pierre-Olivier Variot, pharmacien et président de l'Union des syndicats des pharmaciens officine (USPO).
Dans cette vague Omicron, les enfants sont particulièrement touchés. Les instances médicales préconisent les prélèvements salivaires, pour leur sécurité et leur acceptabilité.
Une recommandation qui va dans le sens des dernières découvertes sur le dépistage optimal de ce variant découvert en Afrique du Sud. Les dernières études démontrent qu'il se loge d'abord dans la bouche et les gorges, avant les fosses nasales. Les tests salivaires permettraient ainsi d'identifier plus précocement les individus infectés par Omicron. (svp)