Dès le 1er février, les péages autoroutiers français augmenteront en moyenne de 3%, et même de 3,08% pour la SAPN (Paris-Normandie). S'il s'agit de la sixième hausse consécutive, les augmentations restent néanmoins inférieures à celles de l'an dernier, qui avaient atteint 4,75%. «Il s'agit d'une hausse plutôt contenue, inférieure à l'inflation», a annoncé Arnaud Quémard, directeur général de la Sanef (Autoroutes du Nord et de l'Est de la France) au micro de RMC ce mardi.
Et pour plus de détails, voici tous les tronçons qui vont subir une augmentation des tarifs de péage:
Le sud de la France n'a pas été épargné par les hausses. Ainsi, les tarifs du péage du tunnel de Fréjus vont augmenter de 3,87%. Et pour ceux qui apprécient passer par le célèbre viaduc Millau, il faudra également mettre la main au portefeuille puisque le prix de ce dernier va bondir de 5,56% en été et de 5,83% hors saison.
En outre, selon la Dépêche, ce sont les tronçons les plus courts qui subiront les hausses les plus fortes. Ainsi, l'A150 entre Rouen et le Havre se verra augmenter de +5,41 %, le Duplex 86 en Ile-de-France de +4,77 %. Le tunnel du Mont-Blanc, emprunté régulièrement pour rejoindre l'Italie, subira lui une hausse de +3,32%.
Mais comment la France définit-elle ses tarifs? Selon Arnaud Quémard, directeur général de la Sanef, il existe une «formule contractuelle» qui représente «70% de l'inflation», a-t-il expliqué à RMC. Si les réseaux autoroutiers bénéficient d'une petite marge pour appliquer leur propre hausse, une grille tarifaire est présentée et validée par l'Etat. Il s'agit donc d'un processus «extrêmement cadré» sur lequel les services autoroutiers n'ont pas la main mise.