Un haut responsable du Hamas a déclaré dimanche à l'AFP que le mouvement islamiste acceptait de négocier sur la libération des otages israéliens et de prisonniers palestiniens en l'absence d'un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.
a-t-il dit, sous le couvert de l'anonymat, alors que la guerre à Gaza est entrée dans son dixième mois.
a-t-il encore déclaré, au moment où les efforts de médiation sont relancés pour parvenir à un cessez-le-feu.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué dimanche soir que «tout accord permettra à Israël de revenir et de se battre jusqu'à ce que tous les objectifs de la guerre soient atteints», ajoutant qu'«Israël maximisera le nombre d'otages vivants qui seront restitués de la captivité du Hamas».
Le Hamas a informé les médiateurs, selon le haut responsable, qu'il souhaitait voir se réaliser trois étapes: d'abord l'entrée dans Gaza de 400 camions d'aide par jour, puis le retrait de l'armée israélienne du «couloir de Philadelphie et du point de passage de Rafah», qui se trouvent entre le sud de Gaza et l'Egypte puis une «phase finale» consistant notamment en un retrait complet du territoire palestinien.
a déclaré cette source, estimant que les discussions pourraient prendre:
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, avait fait part mercredi de nouvelles «idées» pour mettre fin à la guerre, relançant le marathon diplomatique.
Des émissaires israéliens retourneront ces prochains jours à Doha pour des pourparlers avec les médiateurs qataris, a aussi indiqué le bureau de Benjamin Netanyahu, en soulignant la persistance d'«écarts» avec le Hamas.
Selon le média égyptien Al-Qahera News, des discussions ont débuté en Egypte.
Le haut-responsable du Hamas a indiqué dimanche qu'il n'y avait:
pour qu'une délégation du Hamas se rende en Egypte, pays médiateur tout comme le Qatar et les Etats-Unis.
D'après lui, la Turquie fait également «de grands efforts». «Une délégation de haut rang s'est rendue en Turquie pour des discussions la semaine dernière», a-t-il dit à l'AFP. (dal/afp)