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C'est du moins l'idée de l'état de l'Ohio, qui demande à la justice de requalifier ainsi le moteur de recherche, accusé d'abus de position dominante par un nombre croissant d'autorités.
09.06.2021, 06:2211.06.2021, 16:20
Dave Yost, le procureur général de l'Ohio, a lancé mardi une procédure judiciaire sans précédent pour que Google soit soumis aux mêmes régulations que les services publics.
«Google utilise sa domination de la recherche sur internet pour orienter les habitants de l'Ohio vers ses propres produits. C'est discriminatoire et anti-compétitif», a-t-il déclaré, cité dans un communiqué.
«Quand vous possédez les chemins de fer ou les réseaux d'électricité ou les antennes de télécommunication, vous devez traiter les usagers de la même façon et vous assurer que tout le monde a accès au service en question»
Le bureau du procureur donne pour exemple la recherche d'un billet d'avion: «Si les résultats dirigent la personne vers le service Google Flights, cette personne ne voit pas les offres de concurrents tels que Orbitz et Travelocity».
Le groupe californien a répondu que ces poursuites étaient sans fondement et qu'il se défendrait au tribunal. Si Dave Yost l'emportait, «les résultats de Google Search deviendraient moins bons et il serait plus difficile pour les petites entreprises d'entrer en contact avec les clients», a réagi un porte-parole du géant technologique, en réponse à une sollicitation de l'AFP.
«Les habitants de l'Ohio ne veulent pas du tout que le gouvernement dirige Google comme une compagnie de gaz ou d'électricité».
Sous le feu des critiques
Les procédures se multiplient en Europe, et plus récemment aux Etats-Unis, contre les colosses de la Silicon Valley, qui sont sortis encore renforcés de la pandémie. Facebook et Amazon, notamment, font aussi face à des poursuites et des enquêtes.
(ats/afp)
C'est ce qu'affirme une enquête du «Business Insider». En 2016, le patron de SpaceX aurait, entre autres, demandé à une hôtesse de l’air un massage érotique contre un cheval.
Les résultats de l'enquête menée par le Business Insider sont potentiellement explosifs. Sur la base de documents et interviews, le média américain a affirmé que SpaceX a payé 250 000 dollars pour faire taire une hôtesse de l'air qui accusait de harcèlement sexuel le patron de l'entreprise, Elon Musk.