L'Occident se prépare aux risques de pénuries alimentaires
Les Occidentaux se sont concertés jeudi pour répondre aux risques de pénuries alimentaires mondiales à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, deux exportateurs majeurs de blé.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient consacrer 11 milliards de dollars (10,2 milliards de francs) ces cinq prochaines années pour répondre aux menaces sur la sécurité alimentaire et à la malnutrition dans le monde.
La France, pour sa part, a proposé un plan d'urgence pour la sécurité alimentaire au niveau de l'UE et du G7.
Afrique et Asie
La guerre comme les conséquences indirectes des sanctions occidentales touchent un nombre important de pays, car la Russie et l'Ukraine sont «les greniers à blé de l'Europe», a rappelé Joe Biden.
L'Egypte, la Turquie, le Bangladesh ou encore le Nigeria, des pays très peuplés, sont les principaux importateurs des céréales de Russie et d'Ukraine.
Le président français a proposé à Bruxelles une «initiative pour la sécurité alimentaire» avec d'abord un «plan d'urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute pénurie et modérer les hausses de prix».
Autre volet, à l'unisson de ce que réclame Washington: «Obtenir un engagement multilatéral à ne pas imposer de restrictions à l'export des matières premières agricoles», a précisé Emmanuel Macron. (ats/jch)