Artur Konovka, membre d’une des équipes de déminage basées à Marioupol, a trouvé la mort lors de tirs de roquettes à proximité de son domicile le 14 mars dernier, a annoncé le FSD aujourd'hui dans un communiqué.
Marié et père d’un garçon, Artur travaillait pour la FSD depuis 2021. L’organisation était sans nouvelles de sa part depuis début mars.
«Nous sommes en contact avec l’ensemble de nos collaborateurs en Ukraine toutes les douze heures au moins», explique Hansjörg Eberle, directeur de la FSD. Mais l'organisation reste très préoccupée du sort de quatre autres de ses employés dont elle reste sans nouvelles.
«La situation est relativement stable dans la région de Sloviansk, où se trouve notre bureau principal. Nous sommes, par contre, extrêmement inquiets pour notre personnel basé à Marioupol, en particulier pour quatre d’entre eux avec lesquels nous n’avons pu avoir de contacts depuis plusieurs semaines», précise Hansjörg Eberle, directeur de la FSD.
Les équipes sur le terrain mettent en place des abris souterrains, approvisionnent en vivres et articles d’hygiène des camps de déplacés et couvrent les frais de carburant de bus d’évacuation. D'autres animent des campagnes sur les réseaux sociaux afin d’apprendre aux personnes piégées par le conflit à se protéger au mieux, au milieu des combats.
«Nos équipes font un travail remarquable dans ce contexte terriblement difficile», souligne Olena Kryvova, cheffe de programme adjointe de la FSD en Ukraine. «Afin de minimiser les risques auxquels elles s’exposent, nous avons établi des directives claires selon lesquelles chaque collaborateur décide quotidiennement des activités qu’il peut accomplir ou non, selon son évaluation du niveau de sécurité dans le lieu où il se trouve.»
Les activités de déminage ont dû être interrompues avec l’intensification des hostilités, mais la majorité des collaborateurs de la FSD est toujours à l’œuvre à travers le pays.