
Joe Biden a affirmé lundi qu'il ne retirait pas ses propos controversés, suggérant qu'il souhaitait le départ de son homologue russe, Vladimir Poutine, du pouvoir.Image: sda
Le président américain a récemment évoqué son indignation morale au sujet de la manière dont Poutine agit, à travers une petite phrase loin d'être anodine.
29.03.2022, 05:0129.03.2022, 06:27
Joe Biden a affirmé lundi qu'il ne retirait pas ses propos controversés, suggérant qu'il souhaitait le départ de son homologue russe, Vladimir Poutine, du pouvoir. Ces propos exprimaient son «indignation» personnelle et pas une «politique» en faveur d'un changement de régime.
«Je ne les retire pas et je ne m'excuse pas. J'exprimais simplement mon indignation: il ne devrait pas rester au pouvoir, de la même manière que les méchants ne devraient pas continuer à faire de mauvaises choses, mais cela ne signifie pas que nous ayons un changement de politique fondamental».
Le président américain, Joe Biden
Le président Biden a semé le trouble en lançant samedi à Varsovie, au sujet de Vladimir Poutine: «Pour l'amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir!» Cette petite phrase, qui ne figurait pas dans le texte écrit du discours, a contraint la Maison Blanche à tenter immédiatement de minimiser sa portée pour garantir qu'il ne s'agissait pas de suggérer un renversement du maître du Kremlin.
«Les actes de cet homme, c'est juste de la brutalité, mais personne ne croit que je parlais de renverser Poutine».
Joe Biden
Plusieurs experts et dirigeants de pays alliés des Etats-Unis ont estimé que cette déclaration allait à l'encontre des efforts des Occidentaux pour ne pas justifier une escalade russe dans la guerre menée par Moscou en Ukraine:
«Je ne pense pas du tout que mes propos puissent provoquer une telle escalade. Je me moque de ce qu'il pense. Il va faire ce qu'il pense devoir faire, point final. Il n'est influencé par personne».
Joe Biden
Le président américain n'a pour autant pas exclu un futur sommet avec son homologue russe. «Cela dépend de ce dont il veut parler!», a-t-il lancé. (/ats/jch)
Le président américain Joe Biden est arrivé dimanche au Japon, dernière étape de sa première tournée en Asie depuis son entrée en fonctions, sur fond de menace nord-coréenne, d'ambitions géopolitiques de la Chine et de guerre en Ukraine.
Le président américain Joe Biden est arrivé dimanche au Japon, dernière étape de sa première tournée en Asie depuis son entrée en fonctions, sur fond de menace nord-coréenne, d'ambitions géopolitiques de la Chine et de guerre en Ukraine.