Un homme armé d'un couteau et criant "Allah Akbar" a tué un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un collège-lycée à Arras, dans le nord de la France vendredi matin. L'homme est fiché pour radicalisme et sous surveillance du renseignement français.
Interviewé au JT de TF1, Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur français a déclaré:
Il explique que 43 attentats ont été déjoués et que depuis samedi, soit depuis les massacres en Israël, 12 personnes ont été interpellées.
🔴 Enseignant tué à Arras
— TF1Info (@TF1Info) October 13, 2023
"On a déjoué 43 attentats. Depuis samedi, depuis les massacres en Israël, nous avons interpellé 12 personnes. Aujourd'hui encore, nous avons su interpeller un homme qui aurait pu passer à l'acte." explique Gérald Darmanin pic.twitter.com/bmlSR656To
La Première ministre Elisabeth Borne «a décidé de rehausser la posture Vigipirate au niveau urgence attentat», le niveau le plus élevé de ce dispositif de sécurité, a indiqué Matignon après une réunion de sécurité à l'Elysée autour du président Emmanuel Macron.
Le niveau «urgence attentat» du dispositif Vigipirate, qui relève du chef du gouvernement, peut être mis en place à la suite immédiate d'un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action. Il permet la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise.
La France était jusqu'à présent au niveau «sécurité renforcée - risque attentat» qui correspond à un niveau élevé de la menace terroriste. «Il y a un lien entre ce qu'il s'est passé sans doute dans le Proche-Orient et le passage à l'acte» de l'assaillant, a déclaré sur TF1 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
En France, «il n'y a pas de menace caractérisée, il y a une atmosphère extrêmement négative notamment du fait de l'appel à des passages à l'acte», a-t-il ajouté.
A ce niveau de vigilance, «c'est pour dire à toutes les administrations de faire attention» et «ça permet à nos amis militaires de l'opération Sentinelle de monter en puissance», a expliqué le ministre.
«Quelques milliers» de militaires supplémentaires «vont aider la police et la gendarmerie, pour surveiller les centres commerciaux, pour protéger tous les Français dans leur vie de tous les jours». (ats)