
Cette décision intervient dans un contexte de pression des associations de défense des libertés et de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis.Image: AP
Cette technologie est controversée à cause des risques de discriminations.
Le géant américain du commerce en ligne Amazon a prolongé mardi «jusqu'à nouvel ordre» son interdiction pour la police d'utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition.
Tout savoir sur Rekognition
En juin dernier, la société avait annoncé un moratoire d'un an, dans un contexte de pression des associations de défense des libertés et de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis. Les ONG exigeaient notamment des réformes en profondeur de la police et des systèmes de surveillance, dont elles estiment qu'ils ciblent les personnes noires de façon disproportionnée.
Dans le sillage de Microsoft, IBM et Google
Amazon avait indiqué espérer que son moratoire donnerait «suffisamment de temps au congrès afin de mettre en place des règles appropriées» pour une «utilisation éthique» de ces technologies. Cette interdiction faisait suite à des décisions similaires de Microsoft, IBM et Google.
La semaine dernière, une coalition d'ONG a appelé Amazon à totalement cesser de vendre Rekognition. «Les technologies de reconnaissance faciale sont bien trop dangereuses pour être installées en fonction des lubies de firmes comme Amazon», a déclaré Evan Greer du groupe Fight for the Future, qui fait partie de la coalition. (ats/ga)
Vadim Chichimarine, le sergent russe de 21 ans qui a tué un civil ukrainien d'une balle de kalachnikov en février dernier, a été reconnu coupable de crime de guerre et condamné à la prison à perpétuité. Au beau milieu d'un conflit sanglant où les pires atrocités ont été commises, c'est un criminel aux airs de petit gibier qui fait désormais «office d'exemple». Un paradoxe... pas si étonnant.
Démonstration de gonflette. En déballant ses biscoteaux judiciaires, l'Ukraine a voulu à tout prix prévenir les troupes russes: les crimes sont jugés, les criminels condamnés. L'agression menée par Vladimir Poutine depuis deux mois a désormais un visage juvénile et un regard de chiot abîmé. Lundi, Vadim Chichimarine, 21 ans, a été reconnu coupable de crime de guerre et condamné à la prison à perpétuité. Il a tué, en février dernier, Oleksandre Chelipov, un civil ukrainien de 62 ans. Une balle de kalachnikov en pleine tête, depuis le siège passager d'une voiture volée.