A Pompéi, la découverte de ces archéologues est «exceptionnelle»
Les archéologues à Pompéi ont annoncé samedi avoir mis au jour les vestiges d'une «chambre d'esclaves» dans une villa romaine détruite par l'irruption du Vésuve, il y a près de 2000 ans. Il s'agit d'une découverte exceptionnellement rare.
La composition de la chambre
La petite chambre de 16 m2, située entre une chambre à coucher et un débarras, se compose de:
- Trois lits dont l'un de la taille d'un enfant. Ils étaient faits de plusieurs planches de bois grossièrement travaillées, qui pouvaient être ajustées en fonction de son occupant, et leurs pieds, palmés
- Huit amphores, le récipient le plus utilisé dans l'antiquité pour le transport de produits de base comme l'huile d'olive ou le vin
- Un pot en céramique
- Un coffre en bois. Il contenait des objets en métal et en tissu qui semblent faire partie des harnais des chevaux qui tiraient le char
- Il n'y a pas de trace de décorations murales, juste une marque possiblement laissée par une lanterne
- La pièce était éclairée par une petite fenêtre supérieure
La pièce a été découverte lors de fouilles dans une villa de Civita Giuliana, un quartier situé à quelques centaines de mètres au nord du parc archéologique de Pompéi, enseveli en 79 après notre ère.
C'est là qu'avait été découvert, en début d'année, un grand char de cérémonie, dans un excellent état. Selon les archéologues, la chambre était probablement occupée par des esclaves en charge de l'entretien du char. (ats/hkr)