L'Etat du Montana est connu pour sa politique très conservatrice, notamment contre le droit à l'avortement.Keystone
Un drame datant de 2020 avait secoué une petite ville du nord-ouest des Etats-Unis, suite à une fusillade commise par un homme ouvertement homophobe.
15.06.2023, 05:4815.06.2023, 07:11
Un habitant de l'Etat américain du Montana a été condamné à 18 ans de prison pour avoir tiré des coups de feu au domicile d'une lesbienne dans le but de chasser tous les habitants homosexuels de sa ville, ont annoncé mercredi les autorités locales:
«John Howald a tiré des coups de feu au domicile d'une résidente lesbienne, manquant de la tuer, dans l'espoir d'inspirer des attaques similaires à travers le pays.»
En février, John Howald, 46 ans, avait été reconnu coupable par un jury fédéral de crime motivé par la haine et d'infractions liées aux armes à feu, à l'issue d'un procès de quatre jours.
«Howald a entrepris de débarrasser la ville de tous ses habitants LGBTQ+ en les tuant»
La ministre adjointe de la Justice chargée des droits civils, Kristen Clarke
Il s'en passe des choses dans le Montana:
Armé de deux fusils d'assaut et d'autres armes à feu lors de sa crise de furie de mars 2020, l'assaillant a ensuite recherché d'autres membres de la communauté lesbienne, queer et gay à Basin, une petite localité du centre de cet Etat du nord-ouest américain, selon le ministère de la Justice.
«Seuls les actes héroïques des habitants et des forces de l'ordre, associés à une bonne dose de chance, ont empêché une fusillade ciblée.»
Le procureur, Jesse Laslovich
Le juge Brian Morris lui a infligé mardi une sentence de 18 ans de prison, suivis de cinq ans de liberté surveillée. (ats/jch)
La nuit a été agitée sur le campus de la prestigieuse université new-yorkaise. Des centaines de policiers en tenue anti-émeute ont arrêté en masse des manifestants pro-palestiniens à l’université de Columbia, qui s'étaient barricadés depuis la nuit précédente dans un bâtiment.
Il était environ 21h30 (03h30 Heure suisse) lorsque les forces de l'ordre ont fini par entrer sur l'immense campus de cette université devenue l'épicentre du mouvement de soutien à la cause palestinienne.
