«Le gouvernement grec va offrir une semaine de vacances gratuites à Rhodes au printemps ou à l'automne prochains à ceux qui ont dû écourter leurs vacances en raison des incendies», a affirmé Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, dans un entretien avec la chaîne britannique de télévision ITV.
En pleine canicule, un incendie, déclenché le 18 juillet et attisé par des vents forts, a ravagé en dix jours près de 17 770 hectares dans le sud de Rhodes, une île très touristique de la mer Egée (sud-est), selon l'observatoire européen Copernicus (EMS).
Environ 20 000 personnes, surtout des touristes, avaient dû être évacuées, selon Athènes. Les pompiers avaient dans un premier temps évoqué 30 000 évacuations.
Le groupe allemand TUI, le numéro un mondial du tourisme, et la compagnie aérienne britannique Jet2 avaient suspendu leurs vols à destination de Rhodes avant d'y acheminer leurs appareils à vide pour évacuer les touristes affectés.
Craignant des répercussions sur ce secteur moteur de l'économie de leur pays, les voyagistes grecs ont récemment entamé sur les réseaux sociaux une campagne intitulée «Rhodes is safe» («Rhodes est une destination sûre», ndlr) pour inciter à visiter l'île.
Interrogé sur le nombre des éventuelles annulations de voyages, TUI a répondu ne pas disposer de chiffre précis. Depuis mardi, TUI propose à nouveau des voyages organisés sur cette île.
Pour sa part, la compagnie aérienne easyJet a assuré que son «programme de vols vers Rhodes» se poursuivait «comme d'habitude» et que «ses clients qui avaient prévu la semaine dernière de se rendre sur cette île ont eu droit soit à un report de leur vol à une date ultérieure, soit à un bon d'achat».
(ag/ats)