Elle s'appelle Mako Komuro et au Japon tout le monde la connait, car elle est une des héritières de la famille impériale du Japon. Son acte le plus notable fut sa fuite du Japon, pour aller s'installer à New York, après avoir épousé un roturier, en octobre dernier.
Mais aujourd'hui, après avoir renoncé à tout ce qui lui était destiné, que ce soit un trône ou encore des millions de francs (1,23 millions de dollars, pour être précis), elle a décidé d'aider bénévolement les conservateurs de la collection d'art asiatique du Metropolitan Museum of Art, un des plus prestigieux musées de la Grande Pomme.
Il faut dire que la jeune femme, âgée de 30 ans, a toutes les qualités requises pour ce poste. Elle est diplômée en art et patrimoine culturel de l'International Christian University de Tokyo. C'est d'ailleurs dans cette université qu'elle a rencontré son futur époux, n'en déplaise à ses parents.
Comme le rapporte le New York Post, elle a également étudié au Royaume-Uni, notamment à l'université d'Edimbourg, où elle s'est spécialisée dans l'histoire de l'art; puis, à l'université de Leicester, où elle a obtenu un master en études des musées et galeries d'art.
Un ancien conservateur de l'emblématique institution new-yorkaise a déclaré à People que l'ancien membre de la famille royale s'intégrerait parfaitement au musée de la Cinquième Avenue, fondé en 1870:
L'ancienne princesse et son nouveau mari ont emménagé dans un appartement d'une chambre à coucher (un deux pièces vaudois) à Hell's Kitchen (un quartier populaire de New York) en novembre. Des logements similaires dans l'immeuble qui surplombe l'Hudson River se louaient à l'époque au moins 4300 dollars (4100 francs) par mois, tout de même! Mais on parle bien de New York City, l'une des villes les plus chères au monde en ce qui concerne l'immobilier.
Le mari de Mako, un aspirant avocat qui n'a pas encore passé l'examen du barreau de l'Etat, travaille actuellement dans les bureaux du cabinet d'avocats Lowenstein Sandler à Manhattan. Il y a donc de fortes chances que le jeune Kei Komuro gagne bien sa vie d'ici quelques années, et que sa princesse adorée puisse continuer à faire du bénévolat autant qu'elle le souhaite.
Ah l'amour, l'amour, l'amour... mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour. On ne peut que souhaiter aux jeunes époux de vivre longtemps et très heureux.