En Iran, de nouvelles manifestations ont eu lieu dimanche 18 et lundi 19 septembre, notamment à Téhéran et à Mashhad, pour dénoncer la mort de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans, trois jours après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran.
Comme rapporté par France info, lundi 20 septembre au soir, dans la rue Hejab (qui signifie voile musulman en persan):
L'agence Fars a notamment diffusé une vidéo dans laquelle on voit, au milieu de la foule, des femmes qui retirent leur voile et crient: «Mort à la République islamique». The Guardian affirme également, vidéo à l'appui, que des images, circulant sur les médias sociaux, montrent des femmes en train de retirer leur foulard et des hijabs brûlés lors de manifestations.
Sur Twitter, les internautes s'embrasent également, vidéos à l'appui. Il est toutefois impossible à l'heure actuelle de vérifier ces sources.
Earlier today: Protesters confront a cowardly regime thug armed with a taser. While giving him a deserved beating, his friends star shooting at them.#Iran #MahsaAmini #مهسا_امینی
— Nioh Berg ♛ ✡︎ (@NiohBerg) September 20, 2022
pic.twitter.com/6h4hh6bXeT
Iran - Et oui la peur a changé de camp les milices du bassidj sont poursuivis et chatiés par la peuple en colère vidéo depuis Racht nord iran lundi. #IranProtests des scènes identiques ont été signalées dans le reste du pays également par le réseau de l'OMPI pic.twitter.com/c2AkxN5zvr
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) September 19, 2022
Fars a également annoncé que la police a arrêté plusieurs personnes et dispersé la foule à l'aide de matraques et de gaz lacrymogène.
Le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, a de nouveau rejeté ces accusation. Il affirme:
Le 20 Minutes relaie, quant à lui, l'information selon laquelle trois personnes ont été tuées durant des manifestations au Kurdistan, d'après le gouverneur de la province, Ismail Zarei Koosha. Le responsable iranien situe ces décès dans différentes localités de la province, sans en préciser la date. Mais il parle aussi de morts «suspectes, faisant partie d’un complot fomenté par l’ennemi », avant d’affirmer que l’une des victimes avait été tuée par un type d’arme non utilisé par les forces iraniennes.