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La Suisse et des pays de l'UE dénoncent la famine à Gaza

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(Image d'illustration)Keystone

La Suisse et des pays de l'UE dénoncent la famine à Gaza

La Suisse et des pays de l'Union européenne ont appelé à agir de manière urgente pour mettre fin à la gamine à Gaza, alors que l'Egypte a annoncé travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve.
12.08.2025, 22:0512.08.2025, 22:05
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La Suisse, l'Union européenne et 23 autres pays ont dénoncé mardi une situation de «famine» à Gaza. L'UE et 24 pays, dans un communiqué commun, exhortent Israël à «autoriser tous les convois d'aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d'intervenir».

«La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux»

«La Suisse s'est jointe à d'autres Etats dans une déclaration exprimant sa profonde préoccupation face aux nouvelles restrictions d'enregistrement imposées aux ONG, qui pourraient contraindre des acteurs humanitaires essentiels à quitter les Territoires palestiniens occupés, aggravant ainsi la crise à Gaza», écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur X.

La déclaration appelle à «un accès sûr et à grande échelle de l'aide humanitaire, à la protection des civils et des travailleurs humanitaires, à un cessez-le-feu durable et à la libération de tous les otages», ajoute-t-il.

La France, mais pas l'Allemagne

La déclaration est signée par la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas et les ministres des Affaires étrangères de pays comme le Royaume-Uni, le Japon, le Canada et l'Australie. On y trouve notamment 17 Etats membres de l'UE, dont la France, mais pas l'Allemagne.

L'ONU met en garde depuis des semaines contre un risque de «famine généralisée»dans cette zone. De son côté, un organisme dépendant du ministère de la Défense israélien, le Cogat, a publié mardi un nouveau rapport affirmant qu'il «n'y a aucun signe de phénomène de malnutrition généralisée» dans le territoire palestinien.

Délégation du Hamas au Caire

Dans ce contexte, l'Egypte a annoncé mardi travailler «activement» avec le Qatar et les Etats-Unis en vue d'un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza.

«L'objectif principal est de revenir à la proposition initiale: instaurer un cessez-le-feu de 60 jours, avec la libération de certains otages et détenus palestiniens, ainsi que l'acheminement sans conditions et sans restrictions de l'aide humanitaire et médicale vers Gaza»
Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères

Des sources palestiniennes proches du dossier ont affirmé qu'une délégation du Hamas dirigée par son négociateur en chef, Khalil al-Hayya, était attendue mardi ou mercredi au Caire pour y rencontrer des responsables égyptiens.

Selon une de ces sources, «les médiateurs sont en train de formuler une nouvelle proposition d'accord global de cessez-le-feu», prévoyant la libération, «en une seule fois», de tous les otages encore retenus à Gaza.

«Démilitariser» Gaza

A Gaza, la Défense civile a annoncé la mort de 33 Palestiniens mardi. «Le bombardement est extrêmement intense depuis deux jours. A chaque frappe, le sol tremble. Il y a des martyrs sous les décombres que personne ne peut atteindre car les tirs n'ont pas cessé», a témoigné Majed al-Hossary, un habitant de Zeitoun.

De son côté, Israël a approuvé vendredi un plan pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins. Benjamin Netanyahu a par ailleurs affirmé dimanche qu'Israël contrôlait militairement «70 à 75%» de la bande de Gaza et qu'il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire.

«Le plan ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser»
Benjamin Netanyahou

(ats/acu)

Gaza après les bombes
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